Robert Heinlein - Job - une comédie de justice

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Job : une comédie de justice: краткое содержание, описание и аннотация

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Promis à une brillante carrière militaire lorsqu’une grave maladie l’obligea à y renoncer en 1934, il est devenu un des auteurs les plus prolifiques de notre époque. Qui donc se mêle de bouleverser ainsi la vie du pasteur Alex Hergensheimer alors qu’il regagne son cher Kansas après un long voyage ? Dieu ou Satan ?
Tout commence par un épisode de très païenne magie lors d’une escale en Polynésie…
Et quand il se retrouve à bord, l’honorable pasteur découvre que tout a changé, y compris lui-même : pour ses compagnons, il est Alec Graham, homme d’affaires, et pour Margrethe, la jolie stewardess, un parfait amant ! Plus dangereux encore : il se retrouve à la tête d’un million de dollars fort mal acquis.
Quant au temps historique, là, c’est le total chamboulement. Dans quel passé… ou quel futur est-il ?
Sentant se perdre son identité et son âme, Alex s’affole, craint l’approche de quelque Armaguedon…

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Une autre machine volante apparut.

Elle ne ressemblait que vaguement aux deux autres. Elles avaient volé parallèlement à la côte. La première était venue du sud, l’autre du nord. Celle-ci venait droit de la côte, cap sur l’ouest, mais elle volait en zigzag.

Elle passa un peu au nord, puis fit demi-tour et se mit à tourner en cercle autour de nous. Elle était si basse que je pus vérifier qu’il y avait des hommes à l’intérieur, deux selon moi.

Sa forme est difficile à décrire. Imaginez d’abord un énorme cerf-volant cellulaire d’environ douze mètres de long, large de deux, l’espace étant d’environ un mètre entre les deux surfaces du cerf-volant.

Imaginez maintenant ce cerf-volant cellulaire placé à angle droit d’une structure en forme de bateau, un peu comme un kayak esquimau mais en plus grand – presque aussi grand que le cerf-volant.

Sous l’ensemble, il y avait deux autres formes de kayaks, plus petites, parallèles à la structure principale.

A une extrémité, on devinait un moteur (comme je pus le constater plus tard) et, à l’avant, une hélice pareille à celle d’un bateau. Mais je vis ces détails plus tard également. Quand j’aperçus pour la première fois cet invraisemblable attelage, l’hélice tournait si vite qu’il était tout simplement impossible de la distinguer. Mais pour l’entendre, on l’entendait ! Le bruit de l’engin était assourdissant et ne s’interrompait jamais.

La machine se tourna vers nous et son nez s’abaissa tandis qu’elle descendait droit dans notre direction. On aurait tout à fait dit un pélican s’apprêtant à gober un poisson.

Le poisson, c’était nous. C’était effrayant. En tout cas pour moi. Quant à Margrethe, elle ne laissa pas échapper un son. Mais ses doigts serraient très fort ma main. Le fait que nous n’avions rien de poissons et qu’une machine ne pouvait raisonnablement nous dévorer et n’en avait pas la moindre envie n’enlevait rien au côté terrifiant de cette approche.

Malgré ma frayeur (ou peut-être à cause d’elle) je pouvais m’apercevoir maintenant que cette construction était au moins deux fois plus grosse que je ne l’avais estimé lorsque je l’avais tout d’abord aperçue, haut dans le ciel. Les deux hommes qui la conduisaient étaient assis côte à côte derrière une vitre, devant. Il s’avérait que les moteurs étaient au nombre de deux, placés entre les ailes de cerf-volant, un à droite, l’autre à gauche.

Au tout dernier instant, la machine se redressa comme un cheval qui saute l’obstacle et nous frôla. Le souffle du déplacement d’air faillit nous jeter à bas de notre radeau et le fracas me laissa un sifflement dans les oreilles.

La machine monta un peu plus haut, revint vers nous mais pas vraiment sur nous. Les deux structures de kayaks touchèrent la surface de la mer, provoquant une véritable queue de comète d’écume. La chose ralentit alors, s’arrêta et resta là, sur l’eau, sans couler !

A présent, les hélices aériennes tournaient lentement et je pus vraiment les voir pour la première fois… et admirer le génie créatif qui avait présidé à leur fabrication. Ce n’était certes pas aussi efficace, selon moi, que les hélices à turbine que nous utilisions sur nos aéronefs dirigeables, mais c’était une solution élégante à un problème d’espace qui interdisait ou rendait difficile la mise en place d’un porte-vent.

Mais ces moteurs faisaient un bruit infernal ! Comment un ingénieur pouvait-il tolérer ça, je n’arrivais pas à l’imaginer ! Comme le disait un de mes professeurs (avant que la thermodynamique ait réussi à me persuader que j’avais la vocation religieuse), le bruit est toujours un corollaire de l’inefficacité. Un moteur bien conçu doit être silencieux comme la tombe.

La machine pivota et revint à nouveau vers nous, très lentement cette fois. Ses conducteurs la dirigèrent de telle façon qu’elle ne passa qu’à deux ou trois mètres de notre radeau. Elle s’arrêta presque. L’un des deux hommes qui se trouvaient aux commandes rampa hors de l’espace situé derrière la vitre et, de la main gauche, se maintint aux étançons qui soutenaient les deux ailes du cerf-volant. De l’autre main, il tenait un rouleau de cordage.

Quand la machine se trouva à notre hauteur, il nous lança le cordage. Je m’en emparai et si je ne fus pas arraché au radeau et jeté à la mer, c’est grâce à Margrethe qui se cramponnait à moi. Je lui tendis l’extrémité du cordage.

— Laisse-le te tirer. Je te suivrai en nageant.

— Non !

— Qu’est-ce que ça veut dire, non ? Ce n’est pas le moment de discuter. Vas-y !

— Alec, tais-toi ! Il essaie de nous dire quelque chose.

Je me tus, quelque peu vexé. Margrethe prêtait l’oreille. (Il était inutile que j’écoute : mon espagnol se limitait à gracias et por favor . J’en profitai pour déchiffrer l’inscription au flanc de la machine : El Guarda-costas Real de Mexico .)

— Alec, il nous dit de faire très attention. Les requins.

— Aïe !

— Oui. Il ne faut pas que nous bougions. Il va tirer tout doucement sur cette corde. Je crois qu’il a l’intention de nous faire monter dans cette machine sans entrer dans l’eau.

— Voilà un homme selon mon cœur !

Nous avons essayé : ça ne marchait pas. La brise s’était levée. Elle avait plus d’effet sur la machine volante que sur nous : notre radeau-matelas imbibé d’eau était pratiquement cloué sur place et n’offrait pas la moindre surface portante au vent. Au lieu de nous tirer jusqu’à la machine, l’homme fut obligé de laisser filer un peu plus de cordage pour éviter de nous précipiter à la mer.

Il cria quelque chose et Margrethe lui répondit. Ils se mirent à dialoguer à grands cris. Puis elle se tourna vers moi :

— Il dit de lâcher le cordage. Ils vont revenir et, cette fois, plus lentement. Quand ils seront tout près, il faudra que nous essayions de nous hisser dans l’ aeroplano . La machine.

— D’accord.

La machine s’éloigna, décrivit une courbe au large, puis se rapprocha de nouveau. En l’attendant, nous ne risquions pas de nous ennuyer : il y avait de la distraction. L’aileron dorsal d’un énorme requin s’approchait. Il n’attaqua pas. Apparemment, il pensait (pensait ?) que nous n’étions pas comestibles. Je suppose qu’il tirait ses déductions de la vision du dessous de notre matelas de kapok.

La machine volante venait droit sur nous, pareille à quelque monstrueuse libellule. Je dis :

— Chérie, quand elle sera tout près, tu essaieras de t’accrocher à l’étançon et je te hisserai. Je te suivrai ensuite.

— Non, Alec.

— Qu’est-ce que ça signifie ?

J’étais irrité. Margrethe, qui avait toujours été une compagne de commerce facile, se montrait soudain entêtée, et au plus mauvais moment.

— Tu ne peux pas me pousser. Tu n’as pas de point d’appui. Et tu ne peux pas te lever non plus. Tu ne peux même pas t’asseoir. Ecoute, tu vas grimper à droite et moi à gauche. Si nous n’y arrivons pas, nous nous laisserons retomber sur le matelas très vite. Et l’ aeroplano fera un autre tour.

— Mais…

— C’est ce qu’il a dit de faire.

Il ne nous restait guère de temps. La machine était déjà pratiquement sur nous. Les « jambes » des étançons qui reliaient les deux structures inférieures au corps principal de la machine encadrèrent le matelas, nous frôlant l’un et l’autre.

— Allons-y ! cria Margrethe.

Je me redressai et ma main se referma sur l’étançon.

Je crus avoir le bras droit arraché mais je ne ralentis pas le mouvement. A la façon d’un singe, je m’agrippai des deux mains au châssis de la machine. Je réussis à poser un pied sur la structure de kayak et tournai la tête.

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