Robert Heinlein - Job - une comédie de justice

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Job : une comédie de justice: краткое содержание, описание и аннотация

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Promis à une brillante carrière militaire lorsqu’une grave maladie l’obligea à y renoncer en 1934, il est devenu un des auteurs les plus prolifiques de notre époque. Qui donc se mêle de bouleverser ainsi la vie du pasteur Alex Hergensheimer alors qu’il regagne son cher Kansas après un long voyage ? Dieu ou Satan ?
Tout commence par un épisode de très païenne magie lors d’une escale en Polynésie…
Et quand il se retrouve à bord, l’honorable pasteur découvre que tout a changé, y compris lui-même : pour ses compagnons, il est Alec Graham, homme d’affaires, et pour Margrethe, la jolie stewardess, un parfait amant ! Plus dangereux encore : il se retrouve à la tête d’un million de dollars fort mal acquis.
Quant au temps historique, là, c’est le total chamboulement. Dans quel passé… ou quel futur est-il ?
Sentant se perdre son identité et son âme, Alex s’affole, craint l’approche de quelque Armaguedon…

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— D’accord. Mais laisse-moi te tenir. J’ai failli te perdre dans le noir et je ne voulais pas que ça se reproduise. Quand nous sommes tombés à la mer, l’eau était froide. Maintenant, elle est tiède. Nous avons dû nous éloigner de l’iceberg.

— Bien sûr, accroche-toi à moi. Moi non plus, je ne veux pas te perdre.

Oui, c’est vrai, l’eau avait été très froide quand nous y étions tombés, je m’en souvenais. Encore plus après la douce chaleur du lit. Et le vent aussi était glacé.

— L’iceberg, qu’est-il devenu ?

— Je l’ignore, Alec. Nous sommes tombés sans nous séparer. Tu me tenais serrée et nous nous sommes éloignés du bateau. Je suis sûre que c’est pour cela que nous sommes saufs. Mais il faisait aussi noir que par une nuit de décembre et le vent soufflait très fort. Dans l’obscurité, tu as heurté la glace. J’ai cru que je t’avais perdu. Tu avais été assommé, chéri, et tu m’as lâchée. J’ai coulé et, quand j’ai réussi à revenir en surface et à respirer, je ne t’ai pas retrouvé tout de suite. Oh, Alec, jamais je n’ai eu aussi peur de ma vie. Tu n’étais nulle part. Je ne te voyais pas. J’ai cherché partout et je t’ai appelé. Mais tu ne m’as pas répondu.

— Je suis désolé.

— Mais je n’aurais pas dû céder à la panique. Je croyais que tu t’étais noyé, ou que tu étais en train de te noyer sans que je puisse rien faire. Mais, en nageant, je t’ai heurté de la main, alors je t’ai attrapé et c’est tout. Seulement tu ne parlais plus. J’ai écouté ton cœur et je l’ai entendu battre très régulièrement. Alors je t’ai pris comme ça, sur le dos, pour que tu gardes le nez hors de l’eau. Il t’a fallu très longtemps pour te réveiller. Mais maintenant, tout va bien.

— Mais non, tu n’as pas paniqué. Sinon je serais mort à l’heure qu’il est. Il n’y a pas beaucoup d’êtres humains qui auraient fait ce que tu as fait.

— Mais si. Pendant deux étés, j’ai été surveillante de plage au nord de Copenhague. Le jeudi, je donnais des leçons. J’avais des tas d’élèves, garçons et filles.

— Mais tu n’as pas suivi des leçons pour savoir garder la tête froide dans une catastrophe et dans le noir absolu. Ne sois pas aussi modeste. Qu’est devenu le bateau ? Et l’iceberg ?

— Alec, une fois encore, je l’ignore. Après que je t’ai retrouvé, quand j’ai été certaine que tu n’étais pas blessé et que j’ai pu te mettre dans cette position pour te remorquer, je veux dire quand j’ai regardé autour de moi à nouveau, c’était comme ça : un trou noir.

— Je me demande s’il a coulé ? C’était un sacré choc. Tu n’as pas entendu d’explosion ?

— Non, rien. Rien que le vent et ce grand bruit de collision que tu as dû entendre aussi. Et ensuite des cris quand nous sommes tombés à la mer. Si le bateau a coulé, je ne l’ai pas vu… Mais, Alec, je nage depuis une heure à peu près et j’ai la tête sur un coussin, un matelas ou un oreiller, je ne sais quoi… Est-ce que ça veut dire que le bateau a coulé, tous ces débris dans l’eau ?

— Pas nécessairement mais, d’un autre côté, ce n’est guère encourageant. Pourquoi gardes-tu la tête là-dessus ?

— Parce que nous en aurons peut-être besoin. S’il s’agit d’un des coussins du pont ou d’un matelas de bain de soleil de la piscine, alors il est rempli de kapok et ça nous sert de bouée de sauvetage.

— C’est ce que je pensais. Mais alors, pourquoi te contenter d’appuyer la tête quand tu aurais pu être dessus, hors de l’eau ?

— Parce que je n’y arriverais pas sans te lâcher.

— Ah, Margrethe… Quand nous serons tirés d’affaire, tu voudras bien me donner un bon coup de pied aux fesses ? Bon, je crois que je suis tout à fait réveillé, maintenant. Essayons de voir ce que nous avons trouvé. En braille.

— Très bien. Mais je ne veux pas te lâcher alors que je ne peux même pas te voir.

— Chérie, moi non plus je ne veux pas te perdre. Ecoute : tu t’accroches à moi d’une main et tu tends l’autre derrière toi. Agrippe ce coussin ou quoi que ce soit. Je vais me retourner et prendre ta main. Ensuite, selon ce que nous aurons sous la main, nous déciderons de la façon de nous en servir. O.K. ?

Ce n’était pas un oreiller ou un coussin de banc de la promenade mais plutôt, au contact, un grand matelas de bain de soleil, large d’au moins deux mètres et vraisemblablement très long, assez en tout cas pour deux passagers, voire même trois si l’on avait affaire à des gens ayant l’habitude de vivre ensemble. C’était presque aussi bien qu’un canot de sauvetage ! Mieux même, puisqu’il y avait Margrethe. Cela me rappela un poème profane qui circulait clandestinement au séminaire : Un coup de vin, un bout d’pain et un p’tit…

Réussir à prendre pied sur un matelas mou comme une limace par une nuit noire comme l’intérieur d’un sac à charbon n’est pas un exercice difficile mais carrément impossible. Et nous avons réussi l’impossible : je me suis accroché des deux mains au matelas pendant que Margrethe se glissait lentement sur moi. Pour finir, elle m’a tendu la main afin que je me hausse un peu pour tenter de monter. C’est alors que mon coude a dérapé et que je suis retombé en arrière. Guidé par la voix de Margrethe, j’ai rencontré à nouveau le matelas et, lentement, avec précaution, je me suis hissé à bord.

Nous avons très vite découvert que la meilleure façon d’occuper cet espace de flottaison qu’offrait le matelas était de demeurer côte à côte, étendus sur le dos, bras et jambes écartés comme dans les dessins de Léonard de Vinci, afin d’occuper le maximum de surface.

— Tu vas bien, chérie ?

— Parfait.

— Tu as besoin de quelque chose ?

— En tout cas rien qui se trouve ici. Je suis bien, et détendue… et tu es avec moi.

— Moi aussi je suis bien. Mais que désirerais-tu si tu pouvais obtenir n’importe quoi ?

— Eh bien… Peut-être un sorbet au chocolat chaud.

J’ai réfléchi un instant.

— Non. Un sorbet au chocolat avec du sirop de marshmallow et une cerise dessus. Et aussi une tasse de café.

— Non, de chocolat. Mais je tiens à un sorbet avec du chocolat chaud. J’en ai pris le goût en Amérique. Au Danemark, nous mettons souvent de la crème glacée dans nos pâtisseries, mais jamais une crème chaude sur un dessert glacé. Non, ça ne nous est jamais venu à l’idée. Un double sorbet au chocolat chaud, voilà ce que je voudrais.

— D’accord. Je te l’offre si c’est vraiment ce que tu veux par-dessus tout. De toute façon, je suis un vrai pigeon. Et puis, tu m’as sauvé la vie.

Elle m’a tapoté la main.

— Alec, tu es drôle… Et je suis heureuse. Est-ce que tu crois que nous allons nous en sortir vivants ?

— Je ne sais pas, chérie. L’ironie suprême de la vie c’est que personne n’en sort vivant. Mais je vais te promettre une chose : je ferai tout mon possible pour t’offrir ce sorbet au chocolat chaud.

Nous nous sommes tous deux réveillés avec la lumière. Oui, j’ai dormi, et je sais que Margrethe aussi, car je me suis éveillé un peu avant elle. J’ai prêté l’oreille à ses ronflements doux et réguliers et je suis resté silencieux jusqu’à ce qu’elle ouvre les yeux. Je ne m’étais pas attendu à être capable de dormir mais (à présent) je n’en suis pas surpris – le lit était parfait, ainsi que le silence et la température ; nous étions, Margrethe et moi, aussi épuisés l’un que l’autre… et nous n’avions aucun sujet d’inquiétude ou de préoccupation car nous ne pouvions rien, mais vraiment rien faire avant le lever du jour. Je pense que j’ai dû m’endormir en pensant : Oui, Margrethe avait raison : un sorbet au chocolat chaud, c’est bien mieux qu’un sorbet au marshmallow. Je sais en tout cas que j’ai rêvé de sorbet : une sorte de cauchemar où je plongeais ma cuiller pour la porter à ma bouche… et découvrir qu’elle était vide. En fait, c’est ce qui a dû finir par me réveiller.

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