Robert Wilson - Julian

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Julian: краткое содержание, описание и аннотация

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Apostat. Fugitif. Conquérant.
Il s’appelle Julian Comstock ; il est le neveu du président des États-Unis.
Son père, le général Bryce Comstock, a été pendu pour trahison (on murmure qu’il était innocent de ce crime).
Julian est né dans une Amérique à jamais privée de pétrole, une Amérique étendue à soixante états, tenue de main de maître par l’Église du Dominion. Un pays en ruine, exsangue, en guerre au Labrador contre les forces mitteleuropéennes. Un combat acharné pour exploiter les ultimes ressources naturelles nord-américaines.
On le connaît désormais sous le nom de Julian l’agnostique ou (comme son oncle) de Julian le Conquérant.
Ceci est l’histoire de ce qu’il a cru bon et juste, l’histoire de ses victoires et défaites, militaires et politiques.
Fresque post-apocalyptique, western du XXII
siècle, fulgurant hommage à Mark Twain,
est le plus atypique des romans de Robert Charles Wilson. Une réussite majeure et une critique sans concession des politiques environnementales actuelles.

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La cavalerie reconnaissait la route devant nous, aussi un cavalier venait-il à intervalles réguliers nous informer que la voie était libre.

Nous avons bien avancé jusqu’à ce que, dans l’après-midi, la cavalerie commençât à tomber sur des piquets, d’où quelques légères escarmouches.

Presque au même moment, nous avons été attaqués par de petits groupes de cavaliers hollandais qui tiraient avantage de leur connaissance parfaite de ces bois et tourbières. Tout cela n’a pas donné grand-chose – quelques coups de feu décochés depuis le couvert, quelques chevaux effrayés, quelques hommes égratignés par du plomb. L’un de nos régiments réglait rapidement son compte à nos assaillants, ou du moins les mettait en fuite. Si ces piqûres de puces ne nous ont infligé aucun dégât matériel, elles sont toutefois parvenues à nous ralentir.

Julian et ses commandants de régiment ont fait de leur mieux pour garder l’armée en bon ordre de marche. Nous avions pour objectif une série de petites crêtes où nous pensions que campait le gros des troupes hollandaises, soupçon que n’ont pas tardé à corroborer nos éclaireurs. Les retranchements hollandais franchissaient la route à la périphérie de la ville de Goose Bay. Leurs positions étaient bien choisies et les en déloger ne serait pas simple.

Nous avons bivouaqué pour la nuit juste hors de portée de ces emplacements ennemis. Les fantassins se sont creusé des trous aux endroits où le sol cédait ; une fois la nuit tombée, les artilleurs ont traîné à la délicate lueur de la lune leurs canons jusqu’à des positions avancées.

Quand la lune s’est couchée, une fragile aurore boréale bleue s’est mise à frissonner dans le ciel. La température a chuté et l’haleine des soldats endormis est montée comme de la fumée lumineuse. Au matin, la bataille a commencé.

Julian avait étudié la manière dont les armées manœuvraient sur le champ de bataille et s’était assuré que ses commandants pouvaient comprendre et appliquer ses ordres. Lui-même est resté avec Sam et moi dans une tente de commandement à l’arrière des combats, où il n’a toutefois cessé d’étudier des cartes tandis que des messagers entraient et sortaient de son quartier général, aussi affairés que des fourmis à un pique-nique.

Toute la matinée, l’artillerie n’a cessé de tonner, la nôtre comme celle de l’ennemi.

Nous étions surpassés en nombre, mais les Hollandais n’avaient pas pris les positions les plus avantageuses pour eux. Ignorant de quelle manière Julian allait attaquer, ils avaient renforcé leurs flancs et négligé leur centre. Julian a ajouté à leur confusion en feintant à gauche et à droite, mais en gardant en réserve son artillerie lourde pour une charge frontale. Celle-ci a commencé vers midi, et a été sanglante. Nous avons perdu presque mille hommes dans ce qu’on en est venu à appeler la bataille de Goose Gap, et les chariots du Dominion en ont emporté cinq cents autres hors de combat suite à la perte d’un membre ou à une autre blessure. À la nuit tombée, le champ de bataille ressemblait à la poubelle d’une école de rattrapage pour bouchers incompétents. Je ne décrirai pas les odeurs qui ont commencé à s’en dégager.

Les Mitteleuropéens ont fui leurs positions dès que nous nous en sommes approchés suffisamment pour braquer sur elles nos Balayeuses de Tranchées. Nous avons capturé des dizaines de prisonniers, et après un peu de « nettoyage » des poches de résistance éparses, la victoire était nôtre. Nous avions pris la petite crête qui contrôlait l’accès à Goose Bay, et nous nous sommes hâtés d’y occuper et renforcer les anciennes défenses des Hollandais. Leur commandant a hissé un drapeau de trêve pour organiser la récupération de ses morts et de ses blessés sur le champ de bataille. Sinistre spectacle que ces soldats étrangers avançant cahin-caha avec des charrettes au milieu des cadavres, entourés des terribles gémissements d’agonie… à la grande déception, sans nul doute, du soldat Langers ainsi privé du luxe de dépouiller les morts ennemis.

Julian a déplacé son quartier général et le Drapeau de Campagne sur une éminence de laquelle il voyait la ville et le port de Goose Bay, ainsi que le reste des forces hollandaises, qui se dépêchait de déployer des barbelés et de construire des abatis en prévision d’un siège. Julian a profité de ce point de vue pour annoter ses cartes, que, aux alentours de minuit, il examinait encore à la lueur d’une lampe. Ma machine à écrire avait été apportée par chariot avec d’autres fournitures appropriées à un quartier général mobile, aussi me suis-je assis dans un coin de cette même énorme tente pour consigner les événements de cette remarquable journée. La fatigue a fini par avoir raison de moi, mais avant de prendre le chemin de mon lit de camp, j’ai dit à Julian que nous avions remporté une grande victoire et qu’il devrait se reposer, à présent celle-ci acquise.

« Je ne peux me permettre de prendre du repos », a-t-il répondu en se frottant les yeux.

Son air hâve et égaré a suscité ma pitié. Il pourrait sembler injuste de ressentir de la compassion pour un général de division qui n’avait pas touché le moindre fusil durant une journée où des milliers d’hommes avaient sacrifié leur vie et leurs membres sur son ordre… Julian me donnait pourtant l’impression d’avoir vécu le combat de chacun des soldats placés sous son commandement, du moins en imagination, et de souffrir de chaque perte comme si c’était son corps que les balles avaient percé. Il s’identifiait intimement à ses hommes et prenait toujours soin de vérifier qu’ils avaient pu prendre nourriture et repos. Cela avait contribué à sa popularité dans les troupes, mais il en payait à présent le prix, en tension nerveuse et en chagrin.

« Bien sûr que si, tu peux te le permettre, ai-je doucement répondu. Tu n’en seras que meilleur officier. »

Il a quitté sa table de camp et s’est étiré avant de sortir avec moi. Loin du réchaud portable, l’air était vraiment glacé et sur les plaines devant nous les feux ennemis fumaient comme du charbon.

« Vois tout ce que nous avons gagné, ai-je dit.

— Je me satisfais de ce que je vois, a répondu Julian. À part du nombre de morts. Je m’inquiète plutôt de ce que je ne vois pas.

— Eh bien, il fait nuit, après tout… Qu’est-ce donc que tu ne vois pas ?

— Le détachement de cavalerie que j’ai envoyé arracher les rails derrière les lignes ennemies, par exemple. Pas un seul de ces soldats n’est revenu. Si la liaison ferroviaire de Goose Bay reste intacte, les renforts vont commencer et continuer à arriver.

— Ce n’est pas facile, de tordre des rails et de faire sauter des ponts. La cavalerie a sans doute pris du retard dans son travail.

— Et le port à Goose Bay… Que distingues-tu dans cette lumière, Adam ?

— Il a l’air paisible. » Il y avait une lueur dans le ciel – une portion poussiéreuse d’aurore boréale, qui croissait et déclinait –, aussi ai-je pu voir quelques mâts et navires au mouillage… des bâtiments commerciaux hollandais, ai-je supposé. « Ils ont jeté tous leurs navires armés contre nous à Striver, et ils les ont perdus.

— Je vois la même chose. Ce que je ne vois pas, c’est un bâtiment de guerre américain. À cette heure, j’avais espéré que l’amiral Fairfield serait en train de bombarder Goose Bay, ou du moins de positionner ses navires. »

Il disait vrai… et cette absence semblait de mauvais augure, maintenant qu’il me l’avait fait remarquer.

« Ils arriveront peut-être dans la matinée.

— Peut-être », a convenu Julian avec lassitude.

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