Robert Wilson - Julian

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Julian: краткое содержание, описание и аннотация

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Apostat. Fugitif. Conquérant.
Il s’appelle Julian Comstock ; il est le neveu du président des États-Unis.
Son père, le général Bryce Comstock, a été pendu pour trahison (on murmure qu’il était innocent de ce crime).
Julian est né dans une Amérique à jamais privée de pétrole, une Amérique étendue à soixante états, tenue de main de maître par l’Église du Dominion. Un pays en ruine, exsangue, en guerre au Labrador contre les forces mitteleuropéennes. Un combat acharné pour exploiter les ultimes ressources naturelles nord-américaines.
On le connaît désormais sous le nom de Julian l’agnostique ou (comme son oncle) de Julian le Conquérant.
Ceci est l’histoire de ce qu’il a cru bon et juste, l’histoire de ses victoires et défaites, militaires et politiques.
Fresque post-apocalyptique, western du XXII
siècle, fulgurant hommage à Mark Twain,
est le plus atypique des romans de Robert Charles Wilson. Une réussite majeure et une critique sans concession des politiques environnementales actuelles.

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Il portait une barbe grise d’une longueur proportionnée à son âge et à son poste, et ce soir-là, il se renfrognait derrière ses moustaches malgré l’excellent bifteck posé devant lui, le meilleur que l’intendant ait pu fournir.

« Où sont mes hommes ? », telle a été la première question que Julian lui a posée, à peine étions-nous assis.

« Les navires ne remontent plus le détroit, a répondu sans ménagement l’amiral.

— Tenons-nous toujours les forts hollandais ?

— D’une main ferme. Melville est désormais un lac américain, en termes de puissance navale. Quelque chose doit empêcher le passage entre Terre-Neuve et l’estuaire Hamilton. Pour ce que j’en sais, il a pu y avoir une embuscade en mer ou quelque chose du même genre. La nouvelle n’en est pas encore arrivée à Rigolet ou à l’île des Esquimaux, dans ce cas.

— Je ne suis pas sûr de pouvoir davantage reculer notre marche sur Goose Bay. Notre avantage, si tant est que nous en ayons un, diminue d’heure en heure.

— Je comprends votre problème, a assuré l’amiral. Je n’attendrais pas, à votre place. Partez avec les milliers d’hommes dont vous disposez, voilà mon avis. »

Julian s’est forcé à sourire, même si la tournure des événements ne lui plaisait manifestement pas du tout. « Du moment que la Marine est là pour nous appuyer de ses canons, j’imagine que le risque pourrait être acceptable. »

L’amiral Fairfield a prononcé avec toute la gravité qu’il pouvait trouver en lui, et il n’en manquait pas : « Vous avez ma parole, général Comstock, que le Basilisk sera en face de Goose Bay quand vous y arriverez avec votre armée. Les Hollandais couleront peut-être la moitié de nos bâtiments, tant que j’aurai mon mot à dire, nous ne vous abandonnerons pas.

— Je vous remercie, a dit Julian.

— C’est une campagne audacieuse. Certains pourraient la qualifier d’insensée. Les chances ne sont assurément pas des meilleures. Mais il y a longtemps que nous aurions dû nous attaquer aux endroits du Labrador vitaux pour les Hollandais.

— Nous n’attendrons donc pas davantage. » Julian s’est tourné vers Sam. « Nous partirons au matin.

— Il nous manque encore des chevaux et des mules.

— Ne dégarnis la cavalerie que si tu ne peux pas faire autrement, mais assure-toi que l’artillerie ne se laisse pas distancer.

— Très bien. Dois-je annoncer la nouvelle aux hommes ?

— Non, je m’en chargerai, a répondu Julian. Après le repas. »

La perspective d’un départ imminent a coupé l’appétit de nombreux commandants de régiment, mais Julian a mangé de bon cœur. Une fois les dispositions prises pour que l’amiral pût passer la nuit à terre, Julian et ses subordonnés sont sortis communiquer leurs ordres aux hommes. J’ai suivi le mouvement dans un but journalistique.

Nous nous sommes rendus dans chacun des bâtiments assignés comme abris aux fantassins, ainsi qu’aux quartiers de la cavalerie, et enfin dans le campement général établi sur la grand-place. La plupart de ces réunions se sont déroulées sans incidents et les hommes ont joyeusement accueilli la nouvelle : ils avaient hâte de se battre.

Nous sommes entrés dans une construction, un ancien stade, dans laquelle cinq cents soldats chevronnés se protégeaient du froid. La nuit tombait tôt, à cette époque de l’année, dans les parties boréales du monde, et novembre au Labrador passerait pour janvier dans une région plus hospitalière du pays. Les hommes s’étaient rassemblés autour des nombreux poêles à charbon préalablement installés dans le bâtiment, et à notre arrivée, ils chantaient Piston, Métier à tisser et Enclume en une bruyante et imparfaite harmonie. Gêné par leur comportement, un colonel du nom d’Abijah, qui avait dîné avec nous, a crié des ordres pour les faire cesser et se mettre au garde-à-vous.

Les soldats se sont tus dès qu’ils se sont aperçus de notre présence [74] Peut-être cela leur a-t-il pris un peu de temps, car parmi les divers luxes importés par les Hollandais figuraient quelques balles de Chanvre Indien de culture, dont une partie avait commencé à circuler dans les troupes avant que Sam la fît placer sous bonne garde. . Julian a grimpé sur un tonneau pour s’adresser à eux.

« Demain, les caissons se mettent en route pour Goose Bay, a-t-il simplement dit. C’est à une journée de marche, et nous aurons peut-être à combattre dès que nous y arriverons. Vous êtes tous prêts ? »

Ils ont crié « Oui ! » en chœur, ou alors ils ont crié « Hourra ! » ou poussé d’autres exclamations martiales du même genre, car leur moral était au plus haut.

« Parfait », a dit Julian. Il ressemblait presque à un enfant, dans la lumière de la lanterne… On aurait dit un petit garçon en train de jouer au soldat plutôt qu’un général grisonnant, mais cela convenait à l’infanterie, qui s’était entichée d’avoir à sa tête le Jeune Héros du Saguenay. « Il me semble que vous chantiez, à mon arrivée. Je ne voudrais pas vous empêcher de continuer. »

Cela a provoqué une certaine gêne. Ces hommes avaient travaillé dans l’industrie avant leur incorporation, ou gardé des chevaux sur des Propriétés rurales, ou bien ils constituaient les dons en nature des propriétaires terriens qui les tenaient sous contrat. Malgré toute leur loyauté, ils n’oubliaient pas que Julian était un Aristo, et certains d’entre eux avaient honte de ce qu’ils avaient chanté, comme s’il s’agissait d’une insulte à sa classe (ce qui était d’ailleurs le cas). Julian a toutefois tapé dans ses mains en entonnant pour eux : « Piston, Métier à tisser et Enclume » de sa voix flûtée mais sincère de ténor. Il n’avait pas achevé le refrain que tous s’étaient joints à lui, et au bout de quelques couplets, ils l’acclamaient à pleins poumons, criant « Général Julian ! » ou « Général Comstock ! » ou – et cela a été la première fois que j’ai entendu cette appellation – « Julian le Conquérant ! »

Pour des raisons que je n’ai pu m’expliquer, le bruit de centaines d’hommes en train de crier « Julian le Conquérant » a fait courir un triste frisson sur ma colonne vertébrale tout en semblant refroidir la nuit. Quant à Julian, il a simplement souri en acceptant le respect des hommes comme si celui-ci lui était dû.

2

La bataille de Goose Bay a été abondamment décrite ailleurs et je ne vais pas lasser le lecteur avec les détails de nos manœuvres, ni raconter par le menu ces tragiques journées.

Julian et moi chevauchions à la pointe de notre armée qui, dans la lumière froide et basse du soleil matinal, avait toutes les apparences d’un formidable ensemble de soldats. Julian montait un puissant étalon gris et blanc au tout premier rang de nos troupes, suivi de près par le Drapeau de Campagne porté par un adjudant-major à cheval [75] Le drapeau de la Campagne de Goose Bay, dessiné par Julian en personne, représentait, devant un fond noir étoilé, une botte rouge sur un globe jaune avec en légende «NOUS AVONS MARCHÉ SUR LA LUNE». La plupart des soldats prenaient l’histoire des Américains sur la Lune pour une fable plutôt que pour un fait historique, mais c’était une vantardise vivifiante, qui laissait comprendre à l’ennemi que nous avions l’habitude de marcher sur des choses et que leur tour pourrait bien être venu. . La route de Striver à Goose Bay était bonne, pavée à la manière hollandaise, si bien que nos chariots et caissons ne s’enlisaient pas alors même que nous traversions un paysage de fougères glacées, de rochers déchiquetés et de bosquets d’épicéas. À chaque éminence atteinte, je ne manquais pas de me retourner pour regarder s’étirer derrière nous la longue procession d’hommes, de mules, de chariots de munitions, de fourgons-hôpitaux et autres. C’était un spectacle encourageant, et peut-être est-il compréhensible que nous ayons fait ce matin-là l’erreur de nous sentir invincibles.

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