Robert Wilson - Julian

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Julian: краткое содержание, описание и аннотация

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Apostat. Fugitif. Conquérant.
Il s’appelle Julian Comstock ; il est le neveu du président des États-Unis.
Son père, le général Bryce Comstock, a été pendu pour trahison (on murmure qu’il était innocent de ce crime).
Julian est né dans une Amérique à jamais privée de pétrole, une Amérique étendue à soixante états, tenue de main de maître par l’Église du Dominion. Un pays en ruine, exsangue, en guerre au Labrador contre les forces mitteleuropéennes. Un combat acharné pour exploiter les ultimes ressources naturelles nord-américaines.
On le connaît désormais sous le nom de Julian l’agnostique ou (comme son oncle) de Julian le Conquérant.
Ceci est l’histoire de ce qu’il a cru bon et juste, l’histoire de ses victoires et défaites, militaires et politiques.
Fresque post-apocalyptique, western du XXII
siècle, fulgurant hommage à Mark Twain,
est le plus atypique des romans de Robert Charles Wilson. Une réussite majeure et une critique sans concession des politiques environnementales actuelles.

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Première Épître aux Corinthiens, 1:27

1

Je n’exténuerai pas le lecteur en racontant chacun des incidents relatifs à notre départ au Labrador, antérieurement aux tragiques et triomphaux événements qui se sont déroulés aux alentours de Thanksgiving 2174. Je parle bien de notre départ, et pas seulement de celui de Julian, car l’ordre de renvoi au combat promulgué par Deklan le Conquérant nous incluait aussi, Sam Godwin et moi.

En bref, j’ai été forcé de quitter mon épouse de quelques mois, ainsi que ma brève carrière d’auteur à New York, pour voguer jusqu’au Labrador comme membre de l’état-major du général de division Julian Comstock… et pas dans l’une des parties les plus agréables du Labrador telle que la rivière Saguenay, mais dans une région encore plus inhospitalière et hostile de cet État disputé, pour une mission dont le véritable objet consistait à transformer l’encombrant héritier potentiel qu’était Julian en martyr muet et peu gênant.

Nous avons quitté New York à la mi-octobre sur un clipper de la Marine qui a mis le cap au nord. C’était une période agitée sur l’Atlantique et nous avons essuyé une féroce tempête, durant laquelle notre vaisseau a été secoué comme une puce sur la croupe d’un étalon irascible, avant de rejoindre au large du port de Belle-Isle (désormais aux mains américaines) une flotte dirigée par l’amiral Fairfield.

La Marine de l’Union n’est pas une entité politique aussi puissante que les deux grandes armées nationales, à laquelle elle sert d’extension nautique, mais elle avait tout récemment harcelé les Mitteleuropéens avec davantage d’efficacité que nos forces terrestres.

Au cours de l’une de ses rares initiatives stratégiques vraiment utiles, Deklan Comstock avait annoncé un blocus complet des transports maritimes européens au large de Terre-Neuve et du Labrador. Un tel blocus avait déjà été tenté, avec des résultats décevants, mais la Marine était à présent plus importante et mieux équipée pour mener à bien un projet aussi ambitieux.

Je me trouvais à bord du bâtiment amiral de l’armada, le Basilisk, durant la fameuse bataille de l’estuaire de Hamilton. Une énorme flotte de guerre n’étant pas chose aisée à dissimuler, les Hollandais avaient repéré nos mouvements, mais commis l’erreur de supposer que nous allions les attaquer près de la baie de Voisey, d’où ils exportaient les minerais de nickel, de cuivre et de cobalt si abondants au Labrador. (Les nombreux îlots et voies navigables de la région font de la baie de Voisey, même sous étroite surveillance, un refuge idéal pour les forceurs de blocus.) On nous avait cependant fixé un objectif plus audacieux. Nous nous en sommes pris à l’estuaire de Hamilton et tandis que les Hollandais nous cherchaient plus au nord, nos canons réduisaient au silence leur forteresse dans le détroit et nous soumettions sans tarder leurs emplacements d’artillerie à Rigolet et sur l’île des Esquimaux. Les défenses hollandaises n’étant pas préparées à notre arrivée, nous n’avons souffert que de pertes relativement mineures. Des vingt canonnières de notre flotte, une seule, le Griffin, a été perdue corps et biens. Cinq autres ont subi des dommages que les charpentiers du bord ont pu réparer et notre navire n’a pas eu une égratignure, alors même qu’il se trouvait à l’avant-garde.

Un détachement de la Première Division Boréale a été débarqué pour occuper et restaurer les forts capturés. Cela a été un grand jour (et ensoleillé, mais glacé) que celui où nous avons vu les Soixante Étoiles et les Treize Bandes hissées au-dessus du détroit, signifiant que nous contrôlions toute la navigation dans ce goulet large d’un mille.

Devant nous s’étendait l’immense lac Melville, alimenté par les bassins versants de la rivière Naskaupi et du fleuve Churchill. Au sud se dressaient les montagnes Mealy, grises et émoussées… et intimidantes quand elles n’étaient pas masquées par les nuages.

Invisibles au loin se trouvaient nos véritables objectifs : Shesh et Striver, villes tenues par les Hollandais, ainsi que la tête de ligne ferroviaire à Goose Bay, d’une importance capitale.

Julian et Sam ont consacré l’essentiel de cette période à des planifications militaires et des concertations avec l’amiral Fairfield. Un après-midi, Julian est toutefois monté me rejoindre à l’endroit où j’« usais le pont [72] J’avais tenu à me lier d’amitié avec certains des marins et appris une partie de leur «argot salé», que je pensais pouvoir donner de la vraisemblance aux romans que je prévoyais d’écrire. ».

Julian m’a appris que Jacques Cartier, l’explorateur de jadis, avait surnommé le Labrador « la Terre que Dieu donna à Caïn » [73] «Et Caïn se retira de la présence du Seigneur, et habita dans la terre de Nod, à l’orient d’Éden.» Genèse, 4:16. Aucune mention du lac Melville ou de Goose Bay. . « Même si, bien entendu, il faisait plus froid, à l’époque, a-t-il ajouté. Ce n’est plus si désolé, de nos jours… encore que je n’aimerais pas être fermier ici.

— Pas étonnant que Caïn ait été si maussade », ai-je répondu en serrant plus confortablement mon duffel-coat sur mon corps pour me protéger du vent, rude et glacial au point que les marins de quart s’étaient accroupis entre les rouleaux de corde pour pouvoir fumer la pipe et jurer à leur aise. L’endroit n’était de fait pas complètement désertique : il produisait épicéas noirs, bouleaux, sapins baumiers et faux trembles en abondance, dans l’ombre glacée desquels vivaient des caribous et autres rudes créatures. Au mois chaud, m’avait-on dit, le gibier d’eau pullulait. Les forêts du Labrador étaient néanmoins désolées et la terre globalement peu accueillante pour l’Espèce Humaine. « Au moins, nous avons taillé les Hollandais en pièces et nous sommes vivants pour le raconter », ai-je dit.

Sam, Julian et moi comprenions tous trois que cette expédition n’était pas destinée à ce qu’on y survécût, du moins en ce qui concernait le général de division Comstock. Julian soutenait toutefois que toute campagne, même la plus désespérée en apparence, pouvait basculer sur un petit imprévu et produire des résultats inattendus. Cette remarque parvenait en général à me remettre le moral à flot, mais ce jour-là, un peu de novembre s’était glissé dans mon âme malgré notre récente victoire navale. J’étais loin de chez moi et rempli d’appréhension.

Je m’attendais à ce que Julian répétât ses paroles de réconfort, ce qu’il n’a pas fait. « Le pire est devant nous, a-t-il convenu. L’amiral Fairfield a reçu l’ordre de débarquer l’infanterie à Striver pour une attaque sur Goose Bay… et Goose Bay ne sera pas une proie facile. Ils savent que nous arrivons, leurs télégraphes doivent déjà crépiter. »

J’ai regardé l’horizon derrière les eaux grises que le vent cinglait dans notre sillage. « J’ai moins peur pour moi que pour Calyxa. Elle est seule à New York, elle s’est déjà attiré l’inimitié du diacre Hollingshead, et va savoir si elle n’a pas offensé d’autres autorités depuis.

— Ma mère la défendra, a rappelé Julian.

— Je l’en remercie, mais j’aimerais pouvoir défendre Calyxa moi-même.

— Tu la retrouveras vite, si je peux y faire quelque chose. »

Deklan le Conquérant avait tablé sur la jeunesse et l’inexpérience de Julian pour en faire une cible facile face aux Hollandais, mais il avait certainement sous-estimé son neveu. Julian était jeune et une bonne partie des troupes placées sous son commandement avait tout d’abord rechigné à prendre ses ordres d’un gamin à barbe blonde. Il avait alors accru sa propre réputation en faisant secrètement circuler des exemplaires de mon opuscule parmi les soldats alphabétisés, qui l’avaient lu ou résumé à haute voix à leurs camarades illettrés. Il n’était de surcroît pas aussi ignorant qu’aurait pu l’espérer Deklan Comstock. Sam lui avait longuement fait étudier la guerre sur le papier, et la campagne du Saguenay lui avait permis de comparer la théorie à la pratique. « Nous rentrerons peut-être couverts de gloire à Manhattan, ai-je dit.

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