Robert Wilson - Julian

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Julian: краткое содержание, описание и аннотация

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Apostat. Fugitif. Conquérant.
Il s’appelle Julian Comstock ; il est le neveu du président des États-Unis.
Son père, le général Bryce Comstock, a été pendu pour trahison (on murmure qu’il était innocent de ce crime).
Julian est né dans une Amérique à jamais privée de pétrole, une Amérique étendue à soixante états, tenue de main de maître par l’Église du Dominion. Un pays en ruine, exsangue, en guerre au Labrador contre les forces mitteleuropéennes. Un combat acharné pour exploiter les ultimes ressources naturelles nord-américaines.
On le connaît désormais sous le nom de Julian l’agnostique ou (comme son oncle) de Julian le Conquérant.
Ceci est l’histoire de ce qu’il a cru bon et juste, l’histoire de ses victoires et défaites, militaires et politiques.
Fresque post-apocalyptique, western du XXII
siècle, fulgurant hommage à Mark Twain,
est le plus atypique des romans de Robert Charles Wilson. Une réussite majeure et une critique sans concession des politiques environnementales actuelles.

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Sam, Julian et moi avons fait nos adieux à Lymon Pugh, qui s’était rengagé ; des vœux d’amitié ont été échangés et Lymon a promis de nous écrire de temps en temps, maintenant qu’il en était capable. Nous sommes ensuite repartis en chariot à Montréal, où Calyxa m’attendait.

Il restait quelques jours avant le mariage. Sam en a profité pour dire adieu aux Juifs de Montréal avec lesquels il s’était lié d’amitié, même si son degré d’orthodoxie ne les satisfaisait pas. Sam était bel et bien juif, selon ses propres estimations, et depuis toujours, mais il n’avait jamais adopté les doctrines et coutumes aussi raffinées que complexes caractéristiques de cette foi, comme par exemple ne pas travailler le samedi (un jour que les Juifs semblaient confondre avec le jour du Seigneur), ou fréquenter régulièrement la « schul », ou suivre le moindre commandement de la Torah (décrite par Sam comme une espèce de Bible cylindrique). « J’ai été éloigné trop tôt de ces choses, s’est-il plaint à moi, elles ne me viennent plus naturellement, à mon âge. Je n’ai jamais passé ma bar-mitzva. Je ne lis ni ne parle l’hébreu. J’ai de la chance d’avoir eu une bris [46] Une coutume qui ne peut être décrite en dehors d’un manuel médical; même si, vu ce que m’en a dit Sam, j’ai été très étonné qu’il parlât de chance. , d’ailleurs.

— Les Juifs de Montréal ne comprennent pas tes limites ?

Si, mais ils ne supportent pas mon apostasie. À juste raison, peut-être. » Il a secoué la tête. « Je ne suis pas une chose ou l’autre, Adam. Il n’y a pas de foi qui convienne à des gens comme moi. »

Je lui ai dit de ne pas se sentir triste et qu’il n’était pas le seul que décourageaient les complexités de la religion, même sous le règne libéral du Dominion de Jésus-Christ. Il n’y avait par exemple aucune congrégation de l’Église des Signes à Montréal, ce qui m’empêchait d’épouser Calyxa dans la foi de mon père (si je l’avais voulu… j’avoue que ce n’était pas le cas). Nous avions convenu d’un mariage interconfessionnel célébré par l’agent local du Dominion qui autorisait les diocèses et récoltait les dîmes pour le compte de Colorado Springs. Au moins serions-nous mariés dans une église, fût-elle théoriquement catholique. L’église facturait son utilisation par des personnes d’autres confessions, et son tarif élevé a absorbé la majeure partie de l’argent que j’avais économisé pour m’acheter une machine à écrire, mais je me suis dit que Calyxa en valait la peine.

Julian a profité des jours qui précédaient le mariage pour prendre congé des amis que lui-même s’était faits à Montréal, c’est-à-dire les Philosophes et les Esthètes qui se réunissaient au café appelé Chez Dorothy. Julian ne m’avait présenté à aucun d’entre eux, et ceux que j’ai vus de loin m’ont semblé tout aussi souples et pâles que me les avait décrits Lymon Pugh, mais je n’y connaissais pas grand-chose en Philosophes. Au moins ne se promenaient-ils pas avec des panneaux antipatriotiques et ne se retrouvaient-ils pas enfermés dans une prison militaire [47] Il leur arrivait d’être emprisonnés pour d’autres raisons, m’a indiqué Julian, mais il a changé de sujet quand j’ai voulu en savoir davantage. .

Quant à moi, j’ai passé ce temps avec Calyxa. En partie pour des raisons pratiques, à cause des dispositions à prendre et des invitations à faire parvenir. Mais cette dévotion nous plaisait aussi, car nous nous trouvions au stade des fiançailles où nous avions soif à toute heure et de toutes les manières possibles de la compagnie de l’autre. Si nous avons « pris de l’avance sur nos vœux », le lecteur nous pardonnera peut-être notre impatience ; et je n’en dirai pas davantage sur le sujet, sinon pour répéter que cela a été une époque très heureuse pour moi.

J’ai bien entendu écrit à ma mère pour lui annoncer l’événement et m’excuser de ne pas pouvoir venir lui présenter Calyxa, en lui assurant toutefois que je ferai de mon mieux pour y remédier, et le plus tôt possible. Calyxa n’avait d’autre famille que Job et Utty, pris quant à eux par d’autres engagements – ils devaient être pendus le même jour –, mais tous les Parmentiéristes seraient là, ainsi que le personnel du Thirsty Boot, divers musiciens de rue et révolutionnaires. Mon « côté de la nef » serait rempli de survivants de la campagne du Saguenay, avec peut-être aussi quelques Philosophes, Juifs et Esthètes invités par Sam et Julian.

Cela a finalement été un mariage comme les autres… avec un cérémonial assez familier pour qu’il ne soit guère nécessaire de le décrire. En bref : nous avons été mariés, nous nous sommes embrassés, nous avons été acclamés et on a servi des rafraîchissements.

Une calèche de location devait nous conduire à la gare. Ce n’était pas vraiment une « calèche de mariage », puisque nous la partagions avec Sam et Julian. Nous avions tous acheté des places sur le New York Express, qui devait quitter Montréal au crépuscule. J’ai fait le trajet le bras autour de la taille de Calyxa, et nous avons roucoulé en échangeant d’agréables banalités tandis que Sam et Julian rougissaient, ou toussaient dans leur main, ou prenaient soin de regarder par les fenêtres garnies de rideaux la ville pourtant morne dans la lumière déclinante, sans autres décorations que des bannières grises sur lesquelles s’étalaient des instructions hygiéniques telles que FAITES TOUJOURS BOUILLIR VOTRE EAU.

Calyxa a toutefois insisté pour qu’on s’arrêtât quelque part avant d’arriver à la gare : sur la place publique où l’armée des Laurentides procédait à ses pendaisons.

Job et Utty avaient déjà trouvé la mort, à peu près au moment où Calyxa et moi échangions solennellement nos vœux. Je lui ai suggéré de ne pas gâcher le souvenir de cette journée en allant voir un gibet, mais elle m’a répondu avoir besoin de s’assurer que ses frères étaient vraiment morts, que l’avenir ne les verrait pas revenir soudain à la vie à un moment inopportun.

J’ai donc ordonné à notre chauffeur de s’arrêter à l’endroit où se tenaient les pendaisons. L’armée des Laurentides avait pour règle de laisser les cadavres se balancer un jour ou deux aux potences, afin que les morts se rendissent utiles en rappelant à quoi conduisaient le vice et la rébellion. Cette coutume n’avait été qu’en partie suivie dans le cas de Job et d’Utty. Deux cordes pendaient au complexe échafaud, mais une seule munie d’un cadavre. Renseignements pris auprès d’un passant, Utty Blake avait été pendu le premier, mais l’échafaud avait été construit trop haut, ou bien on s’était servi d’une corde trop longue, toujours était-il qu’au moment fatidique la tête d’Utty avait « sauté », comme a dit ce passant, si bien que le corps s’était désolidarisé de la corde en glissant par le cou, ce qui avait obligé à emporter le cadavre en deux morceaux. Des taches sur le sol attestaient de la véracité de ce récit.

Job se trouvait toutefois toujours « de service ». Il semblait beaucoup plus petit dans la mort. Son visage violet était désagréable à regarder, même si j’avais vu des cadavres plus horribles au cours de ma carrière militaire. Dans le vent froid qui s’était levé, les étendards ornant les bâtiments les plus proches s’agitaient et le corps de Job pivotait comme un pendule au bout de sa corde qui grinçait tristement. De lourds nuages traversaient le ciel de plus en plus sombre et il régnait une atmosphère à la fois austère et malheureuse.

Calyxa a néanmoins bondi avec vigueur de la calèche pour marcher droit sur le corps peu soigné et franchement infect de son frère, dont les pieds dénudés oscillaient à peu près au niveau de ses épaules.

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