Robert Wilson - Julian

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Julian: краткое содержание, описание и аннотация

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Apostat. Fugitif. Conquérant.
Il s’appelle Julian Comstock ; il est le neveu du président des États-Unis.
Son père, le général Bryce Comstock, a été pendu pour trahison (on murmure qu’il était innocent de ce crime).
Julian est né dans une Amérique à jamais privée de pétrole, une Amérique étendue à soixante états, tenue de main de maître par l’Église du Dominion. Un pays en ruine, exsangue, en guerre au Labrador contre les forces mitteleuropéennes. Un combat acharné pour exploiter les ultimes ressources naturelles nord-américaines.
On le connaît désormais sous le nom de Julian l’agnostique ou (comme son oncle) de Julian le Conquérant.
Ceci est l’histoire de ce qu’il a cru bon et juste, l’histoire de ses victoires et défaites, militaires et politiques.
Fresque post-apocalyptique, western du XXII
siècle, fulgurant hommage à Mark Twain,
est le plus atypique des romans de Robert Charles Wilson. Une réussite majeure et une critique sans concession des politiques environnementales actuelles.

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— Tu veux dire que c’est pas des Amish ? Ils collent à toutes les descriptions qu’on m’a faites.

— Je crois que ce sont des Juifs.

— Oh ! Alors Sam est une sorte de Juif ? On dirait pas, il s’habille pas comme eux. »

Sam n’avait pas publiquement annoncé son inhabituelle religion (même s’il n’avait rien fait non plus pour dissimuler ses relations avec les Juifs montréalais), si bien que je n’ai pu me résoudre à le mettre si franchement en cause. « Il apprécie peut-être leur cuisine. Les Juifs, comme les Chinois, ont des plats bien particuliers.

— Quoi qu’il y ait à dîner, voir toutes ces barbes pourrait me couper l’appétit, à moi », a dit Lymon, qui était religieux (au sens figuré) quant au rasage de son menton. « Mais chacun ses goûts.

— Julian porte la barbe, ai-je fait remarquer.

— Quoi, cette frange qu’il a, jaune comme une perruque de femme et tout aussi ridicule ? Puisqu’on parle de Julian Commongold : ses habitudes m’embrouillent aussi. Il est encore allé à ce café ou je ne sais quoi, dans les petites ruelles au bord du fleuve. T’as jeté un coup d’œil aux clients de là-bas, Adam ? Des types souples et fragiles… Je me demande ce qu’il leur trouve. Ça s’appelle Chez Dorothy, et je sais pas trop qui est cette Dorothy… peut-être la seule femme qui met les pieds là-bas.

— Des Philosophes, ai-je indiqué.

— Des quoi ?

— Julian s’est lié d’amitié avec les Philosophes de Montréal, tout comme Sam avec les Juifs.

— C’est des Philosophes ? Ça signifie que les Philosophes ont aussi des plats bien à eux, j’imagine, et que Julian a un faible pour les dîners philosophiques ?

— Oui, dans un sens, même si la conversation l’attire sans doute davantage que la nourriture. Les Philosophes discutent du Temps, de l’Espace, du But de l’Humanité et d’autres sujets du même genre qui intéressent beaucoup Julian.

— Ils ont assez à dire là-dessus pour discuter plus de quelques minutes ? Je crois que si je parlais de l’Espace, je me retrouverais à court d’idées en une ou deux secondes. De toute manière, j’ai entendu deux de ces Philosophes qui sont entrés dans le café juste après Julian, et ils parlaient d’une comédie musicale qui venait de se créer en ville.

— Je ne suis pas au courant de tous les détails, ai-je reconnu, mais d’après Julian, il y a parmi les Philosophes des Esthètes qui s’intéressent davantage à l’Art qu’à la destinée humaine.

— Ils semblaient s’intéresser plutôt au type qui jouait le jeune premier.

— J’imagine que c’est un sujet de discussion valable, pour les Esthètes.

— Eh bien, tout ça me dépasse, a lancé Lymon Pugh avant de commander une autre cruche de bière. Mais Adam, excuse-moi, t’es un mystère, toi aussi ! Tu viens dans une belle ville bourrée de lieux de perdition comme celle-là et tu erres d’église en église comme un pèlerin frappé par une révélation divine, alors qu’on est même pas dimanche. »

Ce n’était pas un sujet sur lequel je souhaitais m’étendre. « Je cherchais quelqu’un », ai-je répondu. Bien entendu, ce quelqu’un était Calyxa, que je cherchais depuis Pâques. En vain. Interrogé dans la cathédrale où j’avais vu Calyxa la première fois, le maître de chapelle m’a expliqué que le chœur de Pâques avait été spécifiquement réuni afin de chanter pour les troupes. Les choristes de l’église refusaient de divertir « les forces d’occupation », comme elles nous appelaient, si bien que le maître de chapelle avait dû engager des remplaçantes à cinquante cents de l’heure, plus un repas gratuit. Mais l’identité de ces femmes n’avait pas été consignée. Cela m’a conduit à me renseigner dans d’autres grandes églises, en nombre vertigineux dans la ville, le tout sans le moindre succès. « Et toi, Lymon ? Puisque tu trouves nos activités si ingrates, comment comptes-tu passer le week-end ?

— Eh bien, en me saoulant, pour commencer…

— Noble ambition… facile à réaliser, en tout cas.

— Mais pas complètement, pas au point de pas retrouver mon chemin. Ensuite, direction le Shade Tree Hôtel. » C’était un de ces établissements dans lesquels « les femmes vous cèdent leur vertu contre rémunération et vous donnent gratuitement leurs maladies », comme l’avait formulé le major Lampret dans un de ses sermons. J’ai demandé à Lymon s’il n’avait pas peur, comme l’avait aussi formulé Lampret, de revenir « dépourvu des trois biens fondamentaux de tout honnête homme : sa santé, ses économies et son espoir de salut ».

« Les femmes du Shade Tree sont assez propres, m’a-t-il très sérieusement répondu. Et ce dont j’ai peur, c’est de revenir sans ce que je suis venu chercher, c’est-à-dire la satisfaction du besoin le plus profond de l’homme, besoin qui peut aussi le rendre malade, ou du moins grincheux, s’il ne le satisfait pas. »

Il a serré ses poings balafrés en prononçant ces mots et je lui ai assuré qu’il avait sans doute bien raison d’éviter tout ce qui pouvait le mettre d’humeur grincheuse. « Mais tu ne devrais pas prendre des forces avant d’entreprendre pareille aventure ? Et je ne veux pas dire d’en prendre dans l’alcool. Mange donc un morceau.

— J’ai un peu faim », a-t-il admis, et je l’ai observé avec une fierté tranquille déchiffrer le menu au tableau. Il a été surpris que le mot « œufs » ne commence pas par un E, comme il se prononçait… mais il s’était déjà assez résigné aux inévitables incohérences du langage écrit pour les accepter sans rancune.

Nous avons tous deux commandé un plat et dîné tandis que la taverne s’animait de plus en plus autour de nous. Lymon venait d’engloutir des œufs durs aux oignons cuits quand il s’est aperçu de mon air stupéfait : « À voir ta tête, on dirait quelqu’un qui vient de tomber dans une embuscade », a-t-il dit.

En un sens, c’était bien ce qui venait de m’arriver.

Elle ne m’a pas reconnu, mais bien entendu, moi, je l’ai reconnue.

Elle était assise à seulement quelques mètres de moi, masquée par la foule d’hommes et de femmes aux vêtements grossiers attablés avec elle. J’aurais facilement pu ne pas la voir du tout, si elle ne s’était levée à ce moment-là pour gagner à grandes enjambées la petite scène de la taverne dans l’atmosphère humide et les volutes de fumée de pipe. Je l’ai reconnue aussitôt… Calyxa !

Elle n’était pas habillée de la même manière qu’à la cathédrale. Si cette Calyxa-ci avait semblé d’un autre monde dans son surplis blanc, cette Calyxa-là était on ne peut plus terrestre, avec sa chemise noire pour homme un peu trop grande pour elle et son pantalon raide en denim [36] J’ai d’abord été scandalisé en voyant des Montréalaises porter des pantalons au lieu de jupes: à Williams Ford, aucune personne convenable de sexe féminin ne se serait vêtue ainsi après dix ans. Les usages changent toutefois suivant les lieux, comme me l’avait appris Julian, et les vêtements n’ont pas la même signification partout dans le monde. J’avais récemment commencé à tirer fierté de ma capacité à accepter des comportements aussi inhabituels que le port de pantalons par les femmes et je me prenais pour une personne raffinée, très en avance sur mes anciens camarades de la classe bailleresse de Williams Ford. . L’aisance de sa démarche laissait penser qu’elle se sentait chez elle dans cet endroit, ce dont je n’ai plus douté quand de chaleureux applaudissements ont salué son entrée en scène.

« Regarde ça ! Quel boudin, a dit Lymon Pugh. Tu crois qu’elle a l’intention de nous chanter quelque chose ?

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