Arkadi Strougatski - Stalker

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Stalker: краткое содержание, описание и аннотация

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Des Visiteurs sont venus sur Terre. Sortis d’on ne sait où,ils sont repartis sans crier gare. Dans la Zone qu’ils ont occupéependant des années sans jamais correspondreavec les hommes, ils ont laissé traînerdes objets de toutes sortes. Objets-pièges. Objets-bombes. Objets-miracles. Objets que les stalkers viennent pillerau risque de leur vie,comme une bande de fourmis coloniseraitsans rien y comprendre les détritus abandonnéspar des pique-niqueurs au bord d’un chemin. Les hommes ne sont-ils doncque des fourmis pour les Visiteurs ? De ce roman étonnant, le cinéaste soviétique Tarkovskya tiré un film admirable.

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Ayant salué Madame et serré la main de Benny, Nounane se dirigea directement vers le Bortch. Tout le malheur est dans le fait que nous ne voyons pas les années passer, pensait-il. Non, les années, c’est de la foutaise, nous ne remarquons pas les changements. Dès l’enfance, on nous apprend que tout change, nous avons vu tout changer plusieurs fois et cependant, nous sommes parfaitement incapables de saisir le moment où le changement en question se produit. Ou nous cherchons ce changement au mauvais endroit. Voilà que de nouveaux stalkers équipés par la cybernétique sont apparus. Le vieux stalker était un homme sale, maussade qui, obstiné comme une bête, rampait sur le ventre dans la Zone, millimètre par millimètre, pour gagner de l’argent. Le nouveau stalker, c’est un dandy avec une cravate, un ingénieur, installé à un bon kilomètre de la Zone, cigarette entre les dents, verre de remontant près du coude, en train de surveiller des écrans. Un gentleman salarié. Le tableau est très logique. Tellement logique que les autres possibilités ne viennent tout simplement pas à l’esprit. Cependant, elles existent. L’« école du dimanche », par exemple.

Et soudain, apparemment sans raison aucune, il sentit le désespoir l’envahir. Tout était inutile. Tout était vain. Mon Dieu, pensa-t-il, nous n’arriverons à rien ! Nous ne pourrons ni rattraper, ni arrêter les choses ! Personne n’aura assez de force pour maintenir cette pâte qui monte, pensa-t-il, horrifié. Non que nous travaillions mal. Non qu’ils soient plus rusés et plus malins que nous. Simplement, notre monde est ainsi. Et dans notre monde l’homme est ainsi. S’il n’y avait pas eu de Visite, il y aurait eu quelque chose d’autre. Un cochon trouvera toujours de la boue…

Le Bortch était brillamment éclairé, il dégageait une odeur savoureuse. Le Bortch aussi avait changé : plus de danses, plus de rigolades. Cirage n’y vient plus, il le dédaigne, Redrick Shouhart aussi a dû fourrer son nez couvert de taches de rousseur, faire la grimace et s’en aller. Ernest est encore en prison, c’est sa vieille qui gère les affaires. Enfin elle a obtenu ce qu’elle voulait tant : une clientèle sérieuse, stable, tout l’Institut y vient déjeuner, même des officiers supérieurs : des compartiments confortables, de la bonne cuisine, pas chère, la bière toujours fraîche. Une bonne vieille auberge.

Dans un des compartiments Nounane vit Valentin Pilman. Le prix Nobel était assis devant une tasse de café et lisait un magazine plié en deux. Nounane s’approcha.

« Vous permettez que je m’installe en voisin ? » demanda-t-il.

Valentin leva sur lui ses lunettes noires.

« Ah ! dit-il. Je vous en prie.

— Une minute, je vais juste me laver les mains », dit Nounane, se rappelant subitement l’abcès.

Ici, on le connaissait bien. Lorsqu’il revint et s’installa en face de Valentin, il y avait déjà sur la table un réchaud à braise avec du churasco fumant et une haute chope de bière, ni froide ni tiède, juste comme il l’aimait. Valentin posa le magazine à côté et but une gorgée de café.

« Écoutez, Valentin », dit Nounane, en coupant un morceau de viande. « À votre avis, comment tout ça va-t-il se terminer ?

— De quoi parlez-vous ?

— La Visite, la Zone, les stalkers, les complexes militaro-industriels, tout ça… Comment ça peut-il se terminer ? »

Valentin le regarda longtemps de ses verres noirs aveugles. Puis il alluma une cigarette et dit :

« Pour qui ? Concrétisez.

— Mettons, pour notre partie de la planète.

— Cela dépend de la chance que nous aurons ou pas, dit Valentin. À présent, nous savons que pour notre partie de la planète la Visite n’a pas eu, pour ainsi dire, de conséquences. Bien sûr, il n’est pas exclu qu’en tirant à l’aveuglette les marrons du feu nous finissions par en tirer quelque chose qui rendrait la vie impossible non seulement chez nous, mais sur toute la planète. Ce serait alors de la malchance. » Il chassa la fumée de la main et sourit. « Voyez-vous, ça fait longtemps que j’ai perdu l’habitude de parler de l’humanité en général. L’humanité en général est un système trop stationnaire, rien ne lui fait rien.

— Vous croyez ? prononça Nounane, déçu. Eh bien, c’est peut-être vrai…

— Dites-moi honnêtement, Richard, enchaîna Valentin, visiblement dans le seul but de se divertir.

Pour un homme d’affaires comme vous, qu’y a-t-il de changé depuis la Visite ? Bon, vous savez maintenant qu’il existe dans l’univers au moins une autre intelligence à part celle des humains. Et alors ?

— Comment vous expliquer… », bredouilla Nounane. Il regrettait déjà d’avoir entamé cette conversation. Il n’y avait rien à dire. « Qu’y a-t-il de changé pour moi ?… Eh bien, par exemple, ça fait déjà plusieurs années que je ressens une certaine gêne, un certain inconfort. Bon, ils sont venus et ils sont repartis aussitôt. Et s’ils reviennent et si, ce coup-ci, ils décident de rester ? Voyez-vous, pour moi, en tant qu’homme d’affaires, c’est loin d’être une question vaine : qui sont-ils, comment vivent-ils, de quoi ont-ils besoin ?… Dans le cas le plus simple, je dois penser à changer ma production. Je dois être prêt. Et si je me retrouve inutile dans leur système ? » Il s’anima. « Et si nous tous, nous nous révélons inutiles ? Écoutez, Valentin, puisqu’on en parle, est-ce que les réponses à ces questions existent ? Qui sont-ils, que sont-ils venus chercher, reviendront-ils ou non ?…

— Les réponses existent, dit Valentin, en souriant. Il y en a même plein, choisissez celle qui vous plaît.

— Mais vous, qu’en pensez-vous ?

— À parler franc, je ne me suis jamais autorisé à y réfléchir sérieusement. Pour moi, la Visite est avant tout un événement unique, susceptible de nous offrir la possibilité d’escalader d’un seul coup plusieurs marches dans le processus de l’acquisition du savoir. Quelques chose dans le genre du voyage dans l’avenir de la technologie. Mettons, comme si Isaac Newton avait trouvé un générateur de quanta moderne dans son laboratoire…

— Newton n’aurait rien compris.

— Erreur ! Newton était un homme très perspicace.

— Ah bon ? Bien, laissons-le en paix, Newton. Mais malgré tout, comment interprétez-vous la Visite ? Même d’une façon pas sérieuse…

— D’accord, je vais vous le dire. Mais je vous préviens, Richard, votre question relève de la pseudoscience nommée xénologie. La xénologie, c’est un mélange artificiel de science-fiction et de logique formelle. À la base de sa méthode, se trouve un procédé vicieux : le fait de plaquer la psychologie humaine sur une intelligence extra-terrestre.

— Pourquoi vicieux ? demanda Nounane.

— Mais parce que les biologistes se sont déjà cassé la figure en essayant de plaquer la psychologie humaine sur les animaux. Les animaux terrestres, notez-le.

— Permettez, dit Nounane. Cela n’a rien à voir. Vous et moi, nous parlons de la psychologie des êtres in-tel-li-gents…

— Oui. Et tout serait très bien si nous savions ce que c’est, l’intelligence.

— Parce que nous ne le savons pas ? s’étonna Nounane.

— Figurez-vous que non. Généralement, on part d’une définition très plate : l’intelligence est la particularité qui distingue l’homme de l’animal. Une tentative, voyez-vous, de séparer le maître et son chien qui, prétend-on, comprend tout, mais ne peut pas le dire. Remarquez que cette définition plate donne naissance à d’autres, plus spirituelles. Elles sont fondées sur l’observation amère de l’activité humaine en question. Par exemple : l’intelligence est la faculté qu’a un être vivant d’accomplir des actes incongrus ou inutiles.

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