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Stanislas Lem: Solaris

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Stanislas Lem Solaris

Solaris: краткое содержание, описание и аннотация

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L’histoire se déroulant à bord de la station d’observation est la continuation de celle commencée avec la découverte de la planète. Là, l’incompréhension est de mise : les occupants de la station ne savent pas comment interpréter les raisons pour lesquelles l’océan a réagi en leur envoyant ces « visiteurs », tirés de souvenirs douloureux. Est-ce une volonté délibérée de les tourmenter en représailles à l’émission des rayons X ? Ou bien a-t-il agi sans savoir ce qu’il faisait, en extrayant les souvenirs les plus marquants de leurs esprits ? Les événements vécus par Kelvin et ses compagnons pourront-ils contribuer à sortir la Solaristique de l’ornière dans laquelle elle piétine depuis des années ? En tout cas, s’il y a une chose à en retenir c’est que, avant de comprendre une forme de vie extraterrestre, les humains doivent apprendre à se connaître eux-mêmes. Solaris

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Un choc bref stabilisa la capsule ; à travers le hublot, je revis les vagues de l’océan, telles des crêtes de mercure étincelant ; les filins se décrochèrent soudain et les anneaux du parachute, portés par le vent, s’envolèrent en tumulte au-dessus des vagues ; oscillant à ce rythme ralenti très particulier que lui imprimait un champ magnétique artificiel, la capsule descendit doucement. J’avais encore eu le temps d’entrevoir les grilles des rampes de lancement et, au sommet de leurs tours ajourées, les miroirs de deux radiotélescopes. Il y eut un vacarme d’acier rebondissant sur de l’acier, la capsule s’immobilisa, une trappe s’ouvrit et, avec un long soupir rauque, la coque métallique qui m’emprisonnait termina son voyage.

J’entendis la voix sans vie de l’installation de contrôle :

— Station Solaris. Zéro et zéro. La capsule est posée. Fin.

Des deux mains (je sentais une vague pression sur la poitrine et les viscères me pesaient désagréablement), je saisis les manettes et je coupai les contacts. Une inscription verte s’éclaira, « ARRIVÉE » ; la paroi de la capsule s’ouvrit. Le lit pneumatique me poussa légèrement dans le dos, de sorte que, pour ne pas tomber, je dus faire un pas en avant.

Avec un sifflement étouffé, résigné, le scaphandre expira l’air de ses coussinets. J’étais libre.

Je me trouvais sous un entonnoir argenté, aussi élevé que la nef d’une cathédrale. Des faisceaux de tuyaux de couleur descendaient le long des parois inclinées et disparaissaient dans des orifices arrondis. Je me retournai. Les puits de ventilation grondaient, aspirant les gaz empoisonnés de l’atmosphère planétaire, qui s’étaient infiltrés pendant que mon véhicule se posait à l’intérieur de la Station. Vide, semblable à un cocon éclaté, la capsule en forme de cigare se dressait, enserrée par un calice monté sur socle d’acier. Le revêtement extérieur, calciné au cours du voyage, avait pris une teinte brun sale.

Je descendis une petite rampe. En bas, le sol métallique avait été recouvert d’un enduit plastique rugueux. Par places, les roues des chariots transportant les fusées avaient usé ce tapis plastique et l’acier se montrait à nu.

Brusquement, les soufflets des ventilateurs cessèrent de fonctionner et ce fut le silence absolu. Je regardai autour de moi, un peu indécis, attendant l’apparition de quelqu’un ; mais personne ne semblait approcher. Seule une flèche de néon flamboyait, indiquant un trottoir mécanique qui se déroulait sans bruit. Je me laissai porter en avant. Le plafond de la salle s’abaissait selon une belle ligne parabolique, jusqu’à l’entrée d’une galerie. Dans les renfoncements de la galerie s’entassaient des monceaux de bouteilles de gaz comprimé, des jauges, des parachutes, des caisses, une quantité d’objets jetés en désordre.

Le trottoir mécanique me déposa à l’extrémité de la galerie, au seuil d’une rotonde. Un désordre encore plus évident régnait ici. Une mare de liquide huileux s’étalait sous un éboulement de bidons ; une odeur nauséabonde empestait l’air ; des empreintes de pas, taches gluantes, s’éloignaient dans différentes directions. Un enchevêtrement de bandes télégraphiques, des papiers déchirés, toutes sortes d’ordures recouvraient les bidons.

Une flèche verte s’alluma de nouveau, me désignant la porte centrale. Derrière la porte s’étirait un couloir étroit, où deux hommes n’auraient guère pu marcher de front. Des pavés de verre, incrustés dans le plafond, éclairaient ce boyau. Encore une porte, peinte en damier vert et blanc ; elle était entrebâillée, j’entrai.

La cabine aux murs incurvés avait une grande fenêtre panoramique, qu’empourprait une brume ardente ; sous la fenêtre, les crêtes fuligineuses des vagues passaient silencieusement. Contre les murs s’alignaient des armoires ouvertes, remplies d’instruments, de livres, de verres sales, de récipients calorifugés couverts de poussière. Cinq ou six petites tables roulantes et des fauteuils ratatinés encombraient le sol maculé. Un seul siège était gonflé, le dossier convenablement redressé en arrière. Dans ce fauteuil il y avait un petit homme maigre, au visage brûlé de soleil, la peau du nez et des pommettes se détachant par larges plaques.

Je le reconnus. C’était Snaut, un spécialiste de la cybernétique, le suppléant de Gibarian. En son temps, il avait publié des articles tout à fait originaux dans l’annuaire solariste. Je n’avais jamais eu l’occasion de le rencontrer. Il portait une chemise de filet, dont les mailles laissaient passer çà et là les poils gris d’une poitrine décharnée, et un pantalon de toile à poches multiples, un pantalon de monteur, qui avait été blanc et qui était maintenant taché aux genoux et troué par les réactifs. Il tenait à la main une de ces poires en matière plastique, dont on se sert pour boire dans les véhicules spatiaux non pourvus d’un système de gravitation interne. Il me contemplait d’un regard fixe. La poire s’échappa de ses doigts et rebondit plusieurs fois, répandant un peu de liquide transparent. Lentement, le sang s’était retiré de son visage. J’étais trop surpris pour parler et cette scène muette dura si longtemps qu’insensiblement Snaut me communiqua sa terreur. Je fis un pas en avant. Il se pelotonna dans son fauteuil.

Je murmurai :

— Snaut …

Il frémit, comme si je l’avais frappé. Me regardant avec une horreur indescriptible, il jeta d’une voix enrouée :

— Je ne te connais pas … je ne te connais pas … qu’est-ce que tu veux ?

Le liquide renversé s’évaporait rapidement ; je respirai un relent d’alcool. Il buvait ? Il était ivre ? Mais de quoi avait-il tellement peur ? Je demeurais debout au milieu de la cabine. J’avais les jambes molles ; mes oreilles semblaient bourrées de coton. J’avais l’impression que, sous mes pieds, le sol n’était pas réel. Derrière la vitre bombée de la fenêtre, l’océan était animé d’un mouvement régulier. Snaut ne me quittait pas de ses yeux injectés de sang. La terreur se retirait de sa face ; l’expression d’un invincible dégoût persistait.

Je demandai tout bas :

— Qu’est-ce que tu as ? Tu es malade ?

Il répondit d’une voix sourde :

— Tu t’inquiètes … Ah ! Alors, comme ça, tu t’inquiètes ? Pourquoi te soucier de moi ? Je ne te connais pas.

Je demandai :

— Où est Gibarian ?

Le souffle lui manqua ; au fond de ses yeux, redevenus vitreux, une lueur s’alluma et s’éteignit.

Il bégaya :

— Gi … Giba … non ! non !

Un rire étouffé, un rire d’idiot le secoua tout entier, puis il se calma à peu près :

— Tu es venu pour Gibarian ? Pour Gibarian ? Qu’est-ce que tu veux en faire ?

Il me considérait comme si, à l’instant, j’avais cessé de représenter une menace pour lui ; dans ses mots, ou plutôt dans le ton, il y avait de la haine et de la provocation.

Ahuri, je bredouillai :

— Quoi … où est-il ?

— Tu ne sais pas ?

Il était ivre, évidemment, il avait complètement perdu la tête. La colère montait en moi. J’aurais dû me dominer et sortir, mais la patience m’abandonna. Je hurlai :

— Assez ! Comment pourrais-je savoir où il est, puisque j’arrive à l’instant ! Snaut ! que se passe-t-il ?

Sa mâchoire s’affaissa. De nouveau le souffle lui manqua et une lueur différente éclaira ses yeux. À deux mains, il saisit les accoudoirs du fauteuil ; il se leva péniblement ; ses genoux tremblaient.

— Quoi ? … tu arrives … D’où est-ce que tu arrives ? fit-il, presque dégrisé.

Je répliquai avec rage :

— De la Terre ! Tu en as peut-être entendu parler ? On ne dirait pas !

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