Arcadi Strougatski - Le Petit

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Le Petit: краткое содержание, описание и аннотация

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Une fusée terrienne se pose sur une planète inconnue. Ciel sans oiseaux, forêts sans animaux, océans sans poissons, elle serait totalement désertique s’il n’y vivait pas une créature, une seule. Un gosse humain, s’étant retrouvé orphelin à la suite d’un accident, tout seul, à des années-lumière de sa planète natale.

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La simple logique nous oblige à supposer que les aborigènes sont des êtres soit microscopiques, soit gigantesques, d’une façon ou d’une autre incommensurables par rapport aux dimensions physiques du Petit. C’est justement pour cette raison qu’il les appréhende, eux, ainsi que leurs manifestations, comme un élément de la nature, comme une des parties de la nature qui l’entoure depuis son bas âge. (« Quand je l’ai questionné au sujet des moustaches, le Petit a déclaré, assez indifférent : il voit les moustaches pour la première fois, mais il voit quelque chose pour la première fois tous les jours. Quant aux mots pour désigner des phénomènes semblables, nous n’avons pas pu les trouver. ») Personnellement lui, Komov, est porté à présumer que les aborigènes représentent certains super-organismes gigantesques, extrêmement éloignés aussi bien des humanoïdes que des structures non humanoïdes que l’homme a déjà rencontrées. Pour l’instant nous savons sur eux infiniment peu. Nous avons vu des constructions (ou formations ?) monstrueuses au-dessus de l’horizon et dont l’apparition et la disparition sont indéniablement liées aux visites du Petit. Nous avons entendu des sons, produits par le Petit quand il nous a décrit sa maison, qui sont impossibles à associer à quoi que ce soit. Nous avons compris que les aborigènes se trouvaient à un niveau incommensurablement haut de savoir théorique et pratique si l’on en juge par ce qu’ils ont pu faire d’un bébé humain ordinaire. Ça s’arrête là. Pour le moment nous n’avons même pas beaucoup de questions à poser, bien que ces questions soient, évidemment, essentielles. Pourquoi les aborigènes ont-ils sauvé le Petit, pourquoi lui assurent-ils son existence, pourquoi, bref, se sont-ils intéressés à lui, en quoi cela les concerne-t-il ? Comment connaissent-ils les humains — et ils les connaissent plutôt bien, par quel moyen sont-ils au courant des bases de notre psychologie, de notre sociologie ? Pourquoi, cela étant, repoussent-ils si violemment le moindre contact avec nous ? Comment conjuguer le niveau indéniablement élevé de leur savoir avec l’absence totale de traces d’une activité intelligente quelle qu’elle soit ? Ou alors l’état lamentable actuel de la planète est-il justement l’effet de cette activité ? Ou encore cet état n’est-il lamentable qu’à nos yeux ? Voilà, en somme, toutes les questions principales. Lui, Komov, a certaines suppositions à ce sujet, mais il croit qu’il est encore trop tôt pour les exposer.

D’une façon ou d’une autre, il est clair que cette découverte est primordiale, qu’il est nécessaire de la mener à bien ; cependant, cela n’est possible que par l’intermédiaire du Petit. Les appareils spéciaux mentoscopiques, etc., ne vont pas tarder à arriver. Nous ne pourrons les utiliser à cent pour cent que dans la mesure où le Petit nous fait confiance et a, de plus, fortement besoin de nous.

— J’ai décidé de ne pas entrer en contact avec lui aujourd’hui, conclut Komov, repoussant son verre vide. Aujourd’hui c’est votre tour, Stas. Vous lui montrerez votre Tom. Maya, vous jouerez avec lui au ballon, vous le promènerez en glider. Ne vous laissez pas intimider par lui, les gars, soyez plus gais, plus naturels ! Imaginez-vous que c’est votre petit frère surdoué … Yakov, vous, il vous faudra rester de garde. C’est bien vous qui l’avez instaurée … Au cas où le Petit s’en prendrait même à vous, faites un effort et permettez-lui de tirer sur vos favoris, ils le passionnent. Moi, je me cacherai comme une araignée, je surveillerai tout et j’enregistrerai. Donc, jeunes gens, ayez l’amabilité de vous équiper du « troisième œil ». Si le Petit demande où je suis, dites-lui que je réfléchis. Chantez-lui des chansons, projetez-lui des films … Montrez-lui l’ordinateur, Stas, racontez-lui comment il fonctionne, essayez de les mettre en compétition, tous les deux. Je pense que là une certaine surprise vous attend. Et qu’il interroge beaucoup, autant qu’il est possible. Plus il demande, mieux c’est. À vos places, mes amis, à vos places !

Il bondit sur ses pieds et fila. Nous nous regardâmes.

— Des questions, cybertechnicien ? s’enquit Maïka. Froidement, sans une trace d’amitié. C’étaient ses premières paroles depuis ce matin. Elle ne m’avait même pas salué.

— Non, intendant. Pas de questions, intendant. Je vous vois, mais je ne vous entends pas.

— Tout ça, c’est parfait, prononça Wanderkhouzé, méditatif. Je ne m’inquiète pas pour mes favoris. Mais …

— Justement, lança Maïka en se levant. Mais.

— Je veux dire, reprit Wanderkhouzé, qu’hier soir on a reçu un radiogramme de Gorbovski. D’une manière des plus délicates, toutefois sans ambiguïté aucune, il a prié Komov de ne pas forcer le contact. Et derechef il a laissé entendre qu’il serait enchanté de se joindre à nous.

— Et Komov ? demandai-je.

Wanderkhouzé renversa sa tête en arrière et, caressant son favori gauche, me contempla par-dessus son nez.

— Komov s’est prononcé à ce propos en termes irrespectueux. Oralement, bien sûr. Quant à sa réponse écrite, c’étaient des remerciements pour le conseil.

— Et alors ? insistai-je. (J’avais très envie de voir Gorbovski. Je ne l'avais jamais vraiment vu.)

— Rien d’autre, dit Wanderkhouzé, se levant à son tour.

Maïka et moi nous dirigeâmes vers l’arsenal. Nous y trouvâmes et enfonçâmes sur nos fronts de larges bandeaux en lamelles avec le « troisième œil » — vous connaissez ces télé-émetteurs portatifs pour les éclaireurs solitaires, destinés à transmettre continûment l’information visuelle et acoustique, tout ce que voit et ce qu’entend l’éclaireur. Un truc simple, mais astucieux. On l’inclut dans le jeu d’équipement ER depuis très peu de temps. Nous eûmes quelque mal à ajuster les bandeaux de façon à ce qu’ils ne nous serrent pas les tempes ni ne nous tombent sur le nez ; l’objectif ne devait pas non plus être caché par nos capuches. Ce faisant, je me lançais désespérément dans les bons mots, provoquais Maïka autant que possible à blaguer à mes dépens, en un mot, m’échinais à la ranimer ne serait-ce qu’un peu. Ce fut vain elle demeurait maussade, se taisait ou répondait par monosyllabes. En principe, cela lui arrive, elle a parfois des accès de cafard ; il vaut mieux alors la laisser en paix. Cependant là, il me semblait qu’elle n’avait pas simplement le cafard, mais qu’elle était en rogne, en rogne précisément contre moi ; curieusement, je me sentais coupable devant elle et ne savais pas quel comportement adopter.

Maïka alla dans sa cabine chercher un ballon, et moi, je libérai Tom et le conduisis sur la piste d’atterrissage. Le soleil déjà levé, le froid nocturne était tombé, néanmoins l’air restait encore très froid. Mon nez devint immédiatement gelé. De surcroît, un petit vent léger, très méchant pourtant, venait de l’océan. Il n’y avait aucune trace du Petit.

Je fis courir un peu Tom sur la piste pour le laisser se détendre. Tom, flatté que je lui manifeste une telle attention, quémandait des ordres avec dévouement. Maïka arriva avec le ballon et, pour nous réchauffer, nous y jouâmes cinq minutes — à vrai dire, non sans plaisir. J’espérais toujours que Maïka allait, comme d’habitude, retrouver son entrain, mais là aussi ce fut vain. En fin de compte j’en eus assez et lui demandai franchement ce qui s’était passé. Elle posa le ballon sur la surface cannelée, s’assit dessus, repliant les pans de sa pelisse et prit un air affligé.

— Qu'est-ce qu’il y a, écoute ! répétai-je.

Maïka me regarda et se détourna.

— Tu vas peut-être me répondre quand même ? insistai-je, haussant la voix.

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