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Francis Carsac: Les robinsons du cosmos

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Francis Carsac Les robinsons du cosmos

Les robinsons du cosmos: краткое содержание, описание и аннотация

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Depuis le « Robinson Crusoé » de Daniel De Foe qui marqua la naissance du thème, l’histoire de Robinson s’est hissée à la hauteur d’un mythe occidental fondamental. Comme tout mythe, il repose avant tout sur une structure obligatoire. Pour raconter l’histoire de Robinson, quatre « moments » sont indispensables: le naufrage, l’installation, la découverte de « naturels », le sauvetage final. En dehors de ces quatre « passages » nécessaires de l’œuvre, tout peut changer. En variant le décor ou les personnages, on obtient autant de reduplications valables du mythe. Ainsi rien n’oblige Robinson à être solitaire. En envoyant tout un village sur cette île de l’espace qu’est la planète Tellus, Carsac était dans le droit fil du mythe. Mais son œuvre reste proche de celles de Jules Verne ou de Rosny aîné: son Robinson qui se trouve, dès le départ, doté d’un village entier, n’aura aucun mal à se reconstituer une civilisation. Une voiture blindée, un cuirassé ou un champ d’exploitation de pétrole, ne semblent pas lui poser problème. On est ici à l’apogée de la robinsonade triomphante que rien ne limite. Et ce ne sont pas ces étranges Vendredis, sous la forme de centaures extraterrestres, qui sauront nous contredire ! Car l’intérêt primordial de ce roman tient aussi, sans doute, en ceci: il représente l’apothéose d’un mythe.  D’après Stan Barets (Introduction)

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À part mon oncle et Ménard, visiblement préoccupés, nous étions gais, même Breffort qui nous raconta avec humour les difficultés qu’il avait eues à éviter un mariage, honorifique, certes, mais peu plaisant, avec la fille d’un chef Ona de la Terre de Feu. Pour ma part, j’étais fasciné par Martine. Quand elle était sérieuse, son beau visage était comme un marbre glacé, mais quand elle riait, ses yeux pétillaient, elle secouait son abondante chevelure en renversant un peu la tête, et, ma foi, elle était encore plus belle.

Je ne devais pas longtemps jouir de sa compagnie ce soir-là. À 8 h 15, mon oncle se leva et lui fit signe. Ils sortirent avec Ménard, et, par la fenêtre, je les vis se diriger vers l’observatoire.

CHAPITRE II

LE CATACLYSME

Nous passâmes sur la terrasse pour le café. Le soir était doux. Le soleil couchant rougissait les hautes montagnes, assez loin à l’est. Michel parlait de la désaffectation où étaient tombées les études d’astronomie planétaire depuis que, selon son expression, la Mission Paul Bernadac était allée « sur les lieux ». Puis Vandal nous mit au courant des dernières recherches en biologie. La nuit vint. Une demi-lune brillait sur les montagnes, les étoiles scintillaient.

La fraîcheur nocturne tomba, et nous rentrâmes dans la salle commune, sans allumer. J’étais assis face à la fenêtre à côté de Michel. Tous les détails de cette soirée sont extraordinairement présents à ma mémoire, après si longtemps ! Je voyais la coupole de l’observatoire se découpant à contre-ciel, flanquée des petites tourelles abritant les lunettes accessoires. La conversation s’était scindée en aparté, et je parlais avec Michel. Sans savoir pourquoi, je me sentais heureux et léger. J’avais l’impression de peser très peu et j’étais, dans mon fauteuil, aussi à l’aise qu’un bon nageur dans l’eau.

À l’observatoire, une petite fenêtre s’alluma, s’éteignit, se ralluma.

« Le patron a besoin de moi, dit Michel. J’y vais. »

Il consulta sa montre lumineuse.

« Quelle heure est-il ? Demandai-je.

— 11 h 36. »

Il se leva, et, à sa grande stupéfaction, et à la nôtre, ce simple geste le projeta contre la muraille, éloignée de trois bons mètres.

« Mais … je ne pèse rien ! »

Je me levai à mon tour, et, malgré mes précautions, percutai la tête la première dans le mur.

« Ah ! Ça alors ! »

Ce fut un concert d’exclamations étonnées. Pendant quelques instants nous tourbillonnâmes dans la salle, comme des grains de poussière balayés par le vent. Il nous vint à tous la même sensation angoissante, un vide intérieur, un vertige, la perte presque totale du sens du haut et du bas. M’accrochant aux meubles, j’allai à la fenêtre. Non, j’étais fou !

Les étoiles semblaient danser une sarabande effrénée, comme le fait leur reflet dans une onde agitée. Elles palpitaient, grossissaient, s’éteignaient, reparaissaient, glissaient brusquement d’une place à une autre.

« Regardez ! Criai-je.

— C’est la fin du monde, gémit Massacre.

— Je crois bien que c’est la fin, en effet », me souffla Michel. Et je sentis ses doigts s’incruster dans mon épaule.

Je baissai mes yeux fatigués par la danse stellaire.

« Les montagnes ! »

Les cimes des montagnes disparaissaient ! Les plus proches étaient encore intactes, mais les plus éloignées, à gauche, étaient coupées aussi nettement qu’un fromage avec un couteau. Et cela se précipitait vers nous !

« Ma sœur ! » cria Michel d’une voix rauque, et il se rua vers la porte.

Je le vis gravir, à longues enjambées maladroites de plus de dix mètres chacune, le sentier de l’observatoire. Le cerveau vide, au-delà même de la peur, j’enregistrais les progrès du phénomène.

C’était comme une grande lame qui venait vers nous en plongeant, une lame invisible au-dessus de laquelle tout disparaissait. Cela dura peut-être vingt secondes ! J’entendais les exclamations étouffées de mes compagnons. Je vis Michel s’engouffrer dans l’observatoire. Soudain, celui-ci disparut ! J’eus le temps de voir, à des centaines de mètres plus bas, la montagne tranchée net, comme au rasoir, montrant ses couches comme sur un diagramme géologique, et éclairée par une étrange lumière livide, une lumière d’Autre Monde. L’instant d’après, avec un bruit assourdissant, le cataclysme fut sur nous. La maison oscilla, je m’agrippai à un meuble. La fenêtre éclata, comme poussée de l’intérieur par un gigantesque genou. Je fus aspiré au-dehors, entraîné par un vent d’une puissance inconnue, pêle-mêle avec mes compagnons, roulé sur la pente, me heurtant aux pierres et aux arbustes, bouleversé, étouffant, saignant copieusement du nez. Quelques secondes, et ce fut fini. Je me retrouvai 500 mètres plus bas, au milieu de corps épars, de débris de bois, de vitres, de tuiles. L’observatoire avait reparu, intact, semblait-il. Et il faisait jour, un bizarre jour cuivré. Je levai les yeux et vis un soleil diminué, rougeâtre, lointain. Mes oreilles bourdonnaient, mon genou gauche était enflé, j’avais les yeux injectés de sang. L’air était empuanté d’une étrange odeur.

Ma première pensée fut pour mon frère. Il gisait sur le dos, à quelques mètres de moi. Je me précipitai, étonné de me sentir lourd à nouveau. Paul avait les yeux clos, et du sang coulait de son mollet droit profondément entamé par un débris de vitre. Comme je lui faisais un garrot avec mon mouchoir, il reprit connaissance.

« Encore vivants ?

— Oui, tu es blessé, mais ce n’est pas grave. Je vais voir les autres. »

Il s’assit:

« Va ! »

Déjà Vandal se relevait. Massacre avait les yeux pochés, mais c’était tout. Il se dirigea vers Paul, l’examina.

« Ce n’est rien. Le garrot est à peu près inutile. Pas de grosse artère intéressée. »

Breffort était plus vilainement touché. Il avait un gros trou à la tête, et était inconscient.

« Il faut le soigner d’urgence, dit le chirurgien. J’ai tout ce qu’il faut chez votre oncle. »

Je regardai la maison. Elle avait assez bien résisté. Le toit manquait en partie, les fenêtres étaient crevées et les volets arrachés, mais le reste semblait intact. Portant Breffort et mon frère, nous entrâmes. À l’intérieur, les meubles renversés vomissaient leur contenu sur le plancher. Tant bien que mal, nous redressâmes la grande table, y étendîmes Breffort. Vandal aida Massacre.

Soudain, je m’aperçus que je ne m’étais pas, jusqu’alors, inquiété de mon oncle. La porte de l’observatoire était ouverte, mais rien ne bougeait.

« Je vais aller voir », fis-je, et je partis en boitant. Comme je contournais la maison, parut le jardinier, le père Anselme, que j’avais totalement oublié. Il saignait abondamment de la face. Je l’envoyai se faire soigner. Arrivé à l’observatoire, je montai l’escalier. La coupole était déserte, le grand télescope abandonné. Dans son bureau, Ménard rajustait ses lunettes d’un air étonné.

« Où est mon oncle ? » lui criai-je.

Tout en frottant ses verres avec son mouchoir, il me répondit:

« Quand c’est arrivé, ils ont voulu sortir, et je ne sais où ils sont. »

Je me ruai au-dehors, appelant:

« Mon oncle ! Michel ! Martine ! »

Un « ohé » me répondit. Derrière un éboulement de rochers, je trouvai mon oncle, assis, adossé à un bloc.

« Il a une cheville foulée, m’expliqua Martine.

— Et Michel ? »

Malgré les circonstances, j’admirai la rondeur d’une épaule, sous la robe déchirée.

« Il est allé chercher de l’eau à la source.

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