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Francis Carsac: Les robinsons du cosmos

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Francis Carsac Les robinsons du cosmos

Les robinsons du cosmos: краткое содержание, описание и аннотация

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Depuis le « Robinson Crusoé » de Daniel De Foe qui marqua la naissance du thème, l’histoire de Robinson s’est hissée à la hauteur d’un mythe occidental fondamental. Comme tout mythe, il repose avant tout sur une structure obligatoire. Pour raconter l’histoire de Robinson, quatre « moments » sont indispensables: le naufrage, l’installation, la découverte de « naturels », le sauvetage final. En dehors de ces quatre « passages » nécessaires de l’œuvre, tout peut changer. En variant le décor ou les personnages, on obtient autant de reduplications valables du mythe. Ainsi rien n’oblige Robinson à être solitaire. En envoyant tout un village sur cette île de l’espace qu’est la planète Tellus, Carsac était dans le droit fil du mythe. Mais son œuvre reste proche de celles de Jules Verne ou de Rosny aîné: son Robinson qui se trouve, dès le départ, doté d’un village entier, n’aura aucun mal à se reconstituer une civilisation. Une voiture blindée, un cuirassé ou un champ d’exploitation de pétrole, ne semblent pas lui poser problème. On est ici à l’apogée de la robinsonade triomphante que rien ne limite. Et ce ne sont pas ces étranges Vendredis, sous la forme de centaures extraterrestres, qui sauront nous contredire ! Car l’intérêt primordial de ce roman tient aussi, sans doute, en ceci: il représente l’apothéose d’un mythe.  D’après Stan Barets (Introduction)

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— Tiens ! Fis-je, vivement intéressé. Bernard Verilhac m’a dit hier …

— Il est revenu ? Coupa Michel.

— Oui, de plus loin que l’orbite de Neptune. Il m’a donc dit que leurs calculs étaient faux, ou que quelque chose les avait déviés de leur route, au retour.

— Ceci intéressera beaucoup M. Bournat.

— Bernard doit passer cet été à l’observatoire. Entre-temps, je vais lui écrire pour lui demander des détails. »

Pendant que nous parlions ainsi, l’auto filait rapidement dans la vallée. Une voie ferrée suivait la route.

« Le train passe au village, maintenant ?

— Non, c’est la ligne construite depuis peu pour l’usine de métaux légers dont nous avons hérité. Heureusement que tous les traitements sont électriques. S’il y avait eu de la fumée, il aurait fallu la déplacer, ou déplacer l’observatoire.

— Importante, cette usine ?

— 350 ouvriers pour le moment. Il doit en venir au moins le double. »

Nous prîmes la route en lacets qui montait à l’observatoire. Au pied du petit pic qui le supportait, dans une vallée perchée, se nichait un gentil village. Un peu plus haut avait poussé l’agglomération formée de l’usine et des maisons préfabriquées du personnel. Une ligne à haute tension filait vers le lointain, derrière les montagnes.

« Elle vient du barrage construit spécialement pour l’usine. Il nous alimente aussi en courant », expliqua Michel.

Au pied même de l’observatoire se dressaient les maisons de mon oncle et de ses assistants.

« Quel changement, depuis deux ans ! remarqua mon frère.

— Nous serons nombreux à table, ce soir: votre oncle, Ménard, vous deux, ma sœur et moi, Vandal, le biologiste …

— Vandal ! Je le connais depuis ma naissance ! C’est un vieil ami de famille.

— Il est ici avec un de ses collègues de l’Académie, le célèbre chirurgien Massacre.

— Quel drôle de nom pour un chirurgien, plaisanta mon frère Paul. Brr ! Cela ne me dirait rien d’être opéré par lui.

— Vous auriez tort. C’est bien le plus habile chirurgien de France, et probablement même d’Europe ! Il y a enfin un de ses amis — et de ses élèves en même temps — l’anthropologue André Breffort.

— Le Breffort des Patagons ? Demandai-je.

— Lui-même. Quoique vaste, la maison est pleine. »

Sitôt arrivé, je pénétrai dans l’observatoire et frappai à la porte du bureau de mon oncle.

« Entrez ! hurla-t-il.

— Ah ! C’est toi, dit-il d’un ton radouci. »

Il se leva de son fauteuil, et déploya sa stature gigantesque, m’enveloppant dans une étreinte d’ours. Je le revois encore, avec ses cheveux et ses sourcils gris, ses yeux charbonneux et sa grande barbe d’ébène en éventail sur son gilet.

Un timide « Bonjour, monsieur Bournat » me fit faire demi-tour. Le chétif Ménard était debout à sa table, devant des papiers couverts de signes algébriques. C’était un petit bonhomme à binocles, avec une barbiche de chèvre et un immense front ridé. Sous cet aspect insignifiant se cachait un homme capable de parler douze langues, d’extraire de tête des racines invraisemblables, et à qui les spéculations les plus hardies des mathématiques et de la physique transcendantales étaient aussi familières qu’à moi les horizons burdigaliens des environs de Bordeaux. Par ce côté, mon oncle, observateur et expérimentateur admirable, ne lui arrivait pas à la cheville, et à eux deux, ils trustaient toute l’astronomie et la physique nucléaire.

Un cliquetis de machine attira mon attention vers un autre coin.

« C’est vrai, dit mon oncle. J’ai oublié de te présenter. Mademoiselle, voici mon neveu Jean, un vaurien qui n’a jamais su faire une addition exacte. La honte de la famille !

— Je ne suis pas le seul, protestai-je. Paul n’est pas plus fort que moi !

— C’est vrai, reconnut-il. Dire que leur père jonglait avec les intégrales ! La race baisse. Enfin, ne leur ôtons pas ce qu’ils ont. Jean fera un excellent géologue, et je crois que Paul ne fait pas du trop mauvais travail sur les Assyriens.

— Les Hindous, mon oncle, les Hindous !

— C’est la même racaille ! Jean, voici Martine Sauvage, la sœur de Michel, notre assistante.

— Comment allez-vous ? » Dit-elle en me tendant la main.

Un peu éberlué, je la lui serrai. Je m’attendais à voir un rat de laboratoire, à lunettes et nez pointu. J’avais devant moi une robuste fille bâtie comme une statue grecque, avec de longs cheveux aussi noirs que ceux de son frère étaient blonds, un front un peu bas, peut-être, mais de splendides yeux gris vert et un visage d’une régularité désespérante tant elle était parfaite. On ne pouvait pas dire qu’elle était jolie. Non, elle était belle, plus belle qu’aucune femme que j’aie jamais vue.

Sa poignée de main fut franche et courte, et elle se replongea dans ses calculs. Mon oncle m’attira à part.

« Je vois que Martien fait son effet, railla-t-il. Il ne manque jamais. Je suppose que cela tient au contraste avec ce lieu. Maintenant, tu m’excuseras, mais il faut que je finisse mon travail avant ce soir, de façon à être prêt pour les observations de cette nuit. Comme tu le sais, je n’ai pas encore de personnel. On dîne à sept heures et demie.

— C’est important, ce travail ? Demandai-je. Michel m’a dit qu’il se passe d’étranges phénomènes …

— D’étranges phénomènes ! Tu veux dire que ça fiche toute la science par terre ! Imagine un peu ça: Andromède à 18 degrés de sa position normale ! De deux choses l’une: ou bien cette nébuleuse a réellement bougé, auquel cas, comme avant-hier elle était à sa place, elle aurait atteint une vitesse physiquement impossible ; ou bien — et c’est mon avis aussi bien que celui de nos collègues du Mont Palomar — sa lumière a été déviée par quelque chose qui n’était pas là avant-hier. Et pas seulement sa lumière: celle des étoiles situées dans la même direction, celle de Neptune, et peut-être aussi … Une seule hypothèse n’est pas trop absurde: tu sais, ou plutôt tu ne dois pas savoir, que la lumière est déviée par des champs de gravitation intense. Tout se passe comme si une masse énorme avait fait son apparition entre Andromède et nous, à l’intérieur du système solaire. Et cette masse est invisible ! C’est fou, impossible, et cela est !

— Bernard me disait qu’au retour de leur dernière expédition …

— Tu l’as vu ? Quand ?

— Hier.

— Et il est revenu quand ?

— Dans la nuit d’avant-hier à hier, de plus loin que l’orbite de Neptune, justement. Il me disait donc qu’ils avaient probablement été déviés au retour …

— De combien ? Et quand ?

— Je ne le lui ai pas demandé ! Il est passé en coup de vent. Il viendra ici cet été !

— Cet été ! Vraiment ! Cet été ! Prépare un télégramme pour lui dire d’arriver immédiatement avec ses compagnons et leur journal de bord. Le fils du jardinier le portera à la poste. La clef de l’énigme est peut-être là ! Cet été ! Va, file ! Quoi, tu es encore là ? »

Je m’éclipsai et rédigeai donc le télégramme, que le petit Benoit partit, en courant, porter au village. J’ignorerai toujours si Bernard l’a reçu.

Après quoi, j’entrai dans la maison de mon oncle et j’y rencontrai les invités. Vandal, d’abord, dont j’avais été l’élève quand je préparais ma licence: grand et voûté, il avait une chevelure d’un blanc d’argent, quoique à peine âgé de quarante-cinq ans. Il me présenta son ami Massacre, petit homme brun aux gestes ronds, et Breffort, long gaillard osseux et taciturne.

À 7 h 20 exactement, mon oncle et sa suite arrivèrent, et à 7 h 30 nous étions à table.

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