Theodore Sturgeon - Vénus plus X

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On a volé Charlie Johns. Qui ? Le peuple de Ledom, un monde libre, sans contrainte, sans guerre, sans peur. Un monde sans reproches dont tous les habitants sont bisexués, à la fois mâle et femelle. Bref, le paradis pour Charlie, Homo Sapiens du XXeme siècle ! Jusqu'au jour où il découvre ou il est. Pourquoi il y est. Comment il y est arrivé et ce que sont exactement « ceux-celles » qu'il désigne du nom de vénus plus X.

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Charlie se mit à passer en revue l’ensemble des impressions bizarres qu’il avait recueillies sur le sujet : pectoraux saillants (encore que rien de vraiment anormal de ce côté), dimension inaccoutumée des aréoles, absence générale d’individus à épaules larges et à hanches étroites. Quant aux chevelures et aux coiffures, d’une infinie variété, comme les vêtements, et quant aux vêtements eux-mêmes, Charlie refusa de se laisser guider — tromper — par ce genre de détails.

Il songea ensuite au langage qu’il pouvait (pour des raisons qui lui échappaient entièrement) parler couramment mais qui le confrontait à chaque instant avec différents mystères et énigmes. Il regarda le grave et patient Mielwiss, debout devant lui et se dit en ledom « je le regarde ». Et il porta pour la première fois son attention sur le pronom « le » en lui-même. Et il constata qu’il n’avait pas de genre. C’était lui, Charlie qui, en anglais, songeait à « lui », « le », « un », et leur accordait un genre qui lui semblait plus naturel, mais, en ledom, il en allait tout autrement : le pronom ne comportait aucune référence au sexe, au genre, masculin ou féminin. C’était bien pourtant un pronom personnel, pas question de l’utiliser pour parler de choses et il n’était donc pas neutre. C’était l’équivalent de on : « on croit rêver » n’indique pas si on est un homme ou une femme, mais c’est un pronom indéfini. Il en allait de même du pronom personnel ledom — il y songeait soudain : il n’en existait qu’un — et s’il l’avait traduit par « il », ç’était sa faute comme il le comprenait désormais.

Cette absence de genre signifiait-elle que les Ledom étaient dépourvus de sexe ? Bien sûr, ça aurait conféré un sens aux paroles de Philos qui disait n’avoir jamais vu de mâle mais ne pas être une femelle.

Le langage possédait des mots pour signifier le concept de « mâle » et de « femelle »… Il ne restait donc qu’une solution : les deux. Chaque Ledom possédait les deux sexes.

Il leva les yeux pour rencontrer le regard patient de Mielwiss.

— Vous êtes les deux, dit-il.

Mielwiss ne bougea pas, ne prononça pas une parole, pendant un temps qui lui parut très long. Puis le demi-sourire qui errait sur ses lèvres se précisa et s’élargit comme s’il était content de ce qu’il lisait dans les yeux levés de Charlie. Il finit par demander très doucement :

— C’est donc une chose bien terrible ?

— Je ne me suis pas encore posé la question de savoir si c’était ou non terrible, répliqua Charlie sans chercher à dissimuler sa pensée. Je cherche simplement à me représenter ça.

— Je vais te montrer.

Et l’imposant Mielwiss se leva avec majesté et contourna son bureau pour rejoindre Charlie qui demeurait tout interdit.

* * *

— Salut les hommes ! Ça boume ?

— Ça boume, fait Smith.

— On parlait entre hommes, fait Herb, et il ajoute : Et vous les quilles, ça roule ?

— Boum, boum ! fait Jeanette.

— J’lai déjà dit, j’lai déjà dit ! chantonne Smith.

— Ils sont tellement drôles qu’ils me donnent soif, commente Tillie. Buvons quelque chose.

— Pas nous, s’empresse de dire Herb, faisant tinter la glace dans son verre, d’ailleurs vide. C’est déjà fait et il est tard.

— Moi non plus, merci, dit Jeanette qui a compris.

— Merci pour le verre et toutes les histoires cochon, dit Herb à Smith.

— Pas un mot sur les deux strip-teaseuses, hein ? fait Smith avec un clin d’œil.

Jeanette fait mine de lancer une boule.

— Bonne nuit, Til. Soigne ton lancer.

Tillie se met aussitôt en devoir de faire semblant de s’entraîner et Smith en profite pour se rasseoir. Les Railes rassemblent leurs affaires, le sac de sport de Jeanette que Herb soulève avec un grognement dramatique, le baby-sitter électronique que Jeanette débranche et glisse sous le bras droit de son mari, le sac à main de Jeanette qu’elle lui glisse sous le bras gauche. Après, quoi, Jeanette, puisqu’elle est une dame, attend patiemment devant la porte que Herb la lui ouvre avec le genou.

* * *

— Suis-moi, dit Mielwiss et Charlie pénétra sur ses talons dans une pièce de dimensions plus réduites. Une paroi entière, du sol au plafond, était occupée par un ensemble de casiers munis d’étiquettes — archivage ou classement, songea Charlie. Et ça, même ça ! n’était pas en ligne droite, chaque rangée de casiers formant une espèce d’arc de cercle — tout de même cela lui revenait soudain, la forme la plus efficace, avec portée maximale de la main gauche, de la main droite, etc. Puis une espèce de tablette blanche, lisse et moelleuse sortit de l’un des murs, s’en détacha après que Mielwiss l’eut touchée au passage et s’approcha de lui, Charlie, puis descendit jusqu’à la hauteur d’une chaise.

— Assieds-toi, je t’en prie, lui dit alors le grand Ledom.

Un peu ébahi, Charlie obéit machinalement et suivit attentivement les gestes de Mielwiss qui examinait les étiquettes. Au bout d’un moment, ce dernier tendit la main vers un casier en faisant : « Ah ! nous y voici ! » Il introduisit ses longs doigts à l’intérieur du casier d’où sortit une planche anatomique qui mesurait environ un mètre de large sur près de deux de long. Au fur et à mesure que la planche se déroulait, l’éclairage de la pièce diminuait d’intensité tandis que l’image qu’elle portait s’illuminait. Mielwiss en choisit une seconde avant de venir s’asseoir près de Charlie.

La pièce était plongée dans l’obscurité complète et les deux diagrammes rayonnaient de lumière. Ils exposaient, en couleurs, un Ledom de face et de profil, seulement vêtu de l’inévitable sporran soyeux, placé à deux centimètres environ sous le nombril et descendant en s’élargissant jusqu’à mi-cuisse. Charlie avait vu de grands et de petits sporrans et de toutes les couleurs mais il n’avait encore jamais vu un Ledom sans son sporran. Il devait s’agir d’un tabou particulièrement strict et il évita d’y faire allusion.

— Nous allons disséquer, annonça Mielwiss.

Blip ! Et le sporran, de même que la peau qui se trouvait directement au-dessous de l’épiderme, disparurent, laissant apercevoir la paroi abdominale et ses fibres musculaires. Avec une longue baguette noire, surgie de nulle part, Mielwiss indiquait les divers organes et en décrivait les fonctions. L’extrémité de la baguette se transformait apparemment à volonté en flèche, parenthèses, cercle, etc. Mielwiss se montrait concis et remarquablement direct dans chacune des réponses qu’il apportait aux questions de Charlie.

Et il n’en manquait pas, des questions, il en avait ! Sa gêne avait depuis longtemps disparu et deux des aspects fondamentaux de sa personnalité avaient pris le relais. Le premier résultait de son gargantuesque appétit de lecture, de sa faim omnivore de connaissances, des efforts désordonnés mais imperturbables qu’il avait toujours déployés pour étudier l’opinion de tous ceux qu’il rencontrait et faire son profit de tout ce qu’ils pouvaient savoir. Le second tenait à sa culture, considérable, quoique constellée de lacunes. À la faveur de cette leçon d’anatomie, ces deux traits de sa personnalité lui apparurent plus marqués que jamais auparavant : il savait infiniment plus de choses qu’il ne croyait en savoir et il lui restait néanmoins cinq à sept fois plus de manques et d’idées fausses qu’il ne l’aurait cru.

Les détails anatomiques étaient fascinants. Tout simplement en raison de l’ingéniosité, de l’inventivité et aussi de l’efficacité si complexe de la matière vivante. Du moins pour ceux qui ont gardé de leur enfance la moindre capacité d’émerveillement.

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