Theodore Sturgeon - Vénus plus X

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On a volé Charlie Johns. Qui ? Le peuple de Ledom, un monde libre, sans contrainte, sans guerre, sans peur. Un monde sans reproches dont tous les habitants sont bisexués, à la fois mâle et femelle. Bref, le paradis pour Charlie, Homo Sapiens du XXeme siècle ! Jusqu'au jour où il découvre ou il est. Pourquoi il y est. Comment il y est arrivé et ce que sont exactement « ceux-celles » qu'il désigne du nom de vénus plus X.

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Il se servit de sa chemise blanche pour tout éponger, après quoi il saisit un second fruit semblable et y mordit avec plus de précautions. Il en fut récompensé. Le jus qui en coula était clair, frais, dépourvu de pulpe et avait goût de pomme vaguement teinté de cannelle.

Il s’intéressa ensuite au gruau. Il n’avait jamais été très amateur de céréales cuites, mais la jatte dégageait un arôme appétissant, encore qu’indéfinissable. Un petit objet était posé près de la jatte, une espèce d’instrument. Sa forme extérieure rappelait celle d’une cuiller, mais il se composait d’un manche au bout duquel était montée une boucle d’une espèce de fil métallique d’un bleu brillant, un peu comme une raquette de tennis miniature, dépourvue de boyau. Perplexe, il se saisit de la chose par le manche et plongea la boucle dans son gruau. À sa grande surprise, le porridge s’amoncela au-dessus de la boucle, comme s’il se fût agi d’une véritable cuiller. Soulevant l’instrument, il vit que le porridge s’accumulait aussi sous la boucle, dans une symétrie parfaite. Rien ne coulait. Il porta le tout à sa bouche, un peu méfiant, et trouva l’aliment exquis. À tel point qu’il éprouva à peine la sensation étrange d’avoir une lamelle de caoutchouc dans la bouche, que procurait la surface invisible (encore une !) délimitée par la boucle métallique. Il regarda de nouveau la cuiller et plongea un doigt en son centre (qui n’offrit qu’une faible résistance). Mais surtout chacune de ses papilles se délectait de la savoureuse nourriture qui emplissait la jatte. C’était un goût absolument nouveau pour lui, et quand la boucle métallique se déforma sur le fond de la jatte vide, il émit in petto le souhait de se retrouver bientôt en face de ce délicieux gruau.

Repu, il poussa un soupir et se leva du lit, sur quoi le plateau disparut en silence dans l’ouverture du mur qui se referma aussitôt. « Quel service ! » approuva Charlie en souriant tout seul. Il gagna le placard que Philos lui avait montré et posa sa paume sur le système d’ouverture. Le mur se dilata. Le placard était éclairé par le même rayonnement argenté et apparemment venu de nulle part qui avait éclairé sa cellule capitonnée. Avec un coup d’œil méfiant aux rebords de l’ouverture — ce machin s’ouvrait et se refermait avec un enthousiasme apparemment redoutable — il se pencha en avant et examina le contenu de cette penderie, espérant bien y découvrir sa bonne vieille paire de pantalons marrons. Elle ou ils n’y étaient pas.

Non, à la place, il y avait une rangée de constructions — il n’y avait pas d’autre mot — de tissus raides ou moelleux, amidonnés, transparents, opaques, ou tout cela à la fois ; des rouges, des bleus, des verts, des jaunes ; des tissus qui semblaient de toutes les couleurs à la fois, chacun de leurs fils se teintant différemment au contact des autres ; et enfin des tissus dépourvus de couleur propre, des tissus caméléons, qui absorbaient automatiquement la couleur de tout ce avec quoi ils venaient en contact. Toutes ces étoffes étaient assemblées pour former des panneaux, des tubes, des plis, des drapés, tout cela piqué, brodé, doublé, crevé, ourlé, roulotté et mille autres choses encore. Son œil et sa main se firent peu à peu à cette agression multicolore et il fut bientôt en mesure d’y discerner un système. Le mélange était susceptible de se décomposer en éléments, et l’on pouvait décrocher telle ou telle pièce et, en l’examinant de plus près, y découvrir un vêtement. Il y en avait d’aussi simples que des chemises de nuit, du point de vue de la forme, sinon de celui de la couleur. Il y avait des pantalons bouffants, des caleçons étroits, des culottes, des pagnes, aussi bien que des jupes, longues ou courtes, flottantes ou à crinoline, et des robes longues et mi-longues. Mais qu’est-ce que pouvait bien être ce ruban brillant de deux mètres de long sur cinq centimètres de large, qui semblait représenter une série de U attachés par leurs extrémités supérieures ? Et comment était-on sensé porter une sphère parfaite, noire, faite d’un matériau élastique ? — Sur la tête ?

Il la posa sur sa tête et tenta de l’y maintenir en équilibre. C’était facile. Il baissa la tête pour la faire tomber. Elle resta en place. Il tira dessus. Ça n’était plus facile du tout. C’était même impossible. C’était collé, nom de Dieu ! Et ça ne lui tirait pas les cheveux, comme si cela avait adhéré directement à son cuir chevelu !

Il se dirigea vers les trois barres d’or, disposé à y étendre la main pour faire venir Philos, mais il se ravisa. Il allait s’habiller avant de l’appeler. Avec ces cinglés mi-chèvre, mi-chou, il ne savait plus trop à quoi s’en tenir et il avait depuis longtemps passé l’âge de se faire habiller par une femme !

Il retourna au placard. Il comprit vite le truc pour y accrocher des vêtements. Il n’y avait pas de cintres, bien sûr. Mais il suffisait de prendre un vêtement, de l’étaler ou de le plier de la façon dont on désirait le voir pendre, puis de l’appliquer contre la paroi intérieure à droite de la porte. Il se figeait aussitôt dans la position choisie. Il ne restait plus qu’à le faire glisser comme sur une tringle, mais comme de juste, il n’y avait pas la moindre tringle en vue. Quand on le décrochait, il redevenait mou et vague comme un vêtement vide.

Il dégotta une longue pièce de tissu affectant vaguement la forme d’une horloge de campagne et terminée, à l’une de ses extrémités, par un étroit ruban. L’étoffe était d’un bleu marine parfaitement acceptable dans sa sobriété et le ruban d’un beau rouge vif. Bon, se dit-il, à supposer que j’arrive à me langer là-dedans, ça me ferait un falzar de grande classe. Il fit glisser la chemise de nuit blanche au-dessus de sa tête — heureusement qu’elle était largement ouverte dans le dos, sinon il ne serait jamais parvenu à l’ôter avec le gros ballon noir qui se balançait sur sa tête, accompagnant chacun de ses mouvements. Appliquant sur son abdomen l’extrémité de la pièce d’étoffe qui était dépourvue de ruban, il passa le reste entre ses jambes, remontant sur les reins et ramena, de part et d’autre autour de sa taille, les deux extrémités du ruban qu’il comptait nouer par-devant comme une ceinture. Avant qu’il ait eu le temps de mettre ce projet à exécution, les deux extrémités fusionnèrent, sans trace de couture ni de joint. Il tira sur le ruban qui s’écarta de son corps. Quand il le lâcha, le tissu se contracta jusqu’à épouser exactement sa taille. Émerveillé, il tira sur l’extrémité libre de la pièce d’étoffe, jusqu’à ce que le pantalon improvisé soit à sa taille dans le dos et entre les jambes. Avec le rabat ainsi obtenu et glissé derrière le ruban, il façonna une manière de tablier qu’il laissa retomber par-devant. Il se contorsionnait pour mieux apercevoir tous les aspects de son œuvre qu’il jugea admirable. Cela lui allait comme un gant, comme sa propre peau. Sur le côté, ses jambes étaient nues jusqu’à la ceinture, mais comme Philos l’avait suggéré le reste était tout à fait « enveloppant ».

Quant au reste de son individu, se souvenant que le climat était tropical, il décida qu’il était suffisamment couvert. Oui, mais la plupart de ces gens semblaient tenir à porter quelque chose sur la partie supérieure du corps, ne serait-ce qu’un brassard. Il fourragea parmi les chichis de la penderie et finit par y découvrir une tache du même bleu sombre que ce qu’il portait déjà. Il tira et amena à lui une espèce de veste aussi légère qu’une toile d’araignée alors qu’elle avait l’air taillée dans une lourde étoffe. Et non seulement la couleur en était parfaitement assortie à celle de son pantalon, mais encore elle était finement bordée d’un liseré du même rouge que la ceinture. Il eut un certain mal à l’enfiler, jusqu’à ce qu’il eût compris que, comme le peignoir qu’il avait vu à Osséon, elle s’arrêtait sous les bras et ne couvrait pas les épaules. Elle s’ornait d’ailleurs du même genre de grand col élisabéthain. Elle se refermait, par-devant, sans aucun système de fermeture, au niveau de ses pectoraux auxquels elle semblait adhérer fortement. La taille était cintrée et la courte veste s’arrondissait tout autour des hanches.

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