Theodore Sturgeon - Vénus plus X

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On a volé Charlie Johns. Qui ? Le peuple de Ledom, un monde libre, sans contrainte, sans guerre, sans peur. Un monde sans reproches dont tous les habitants sont bisexués, à la fois mâle et femelle. Bref, le paradis pour Charlie, Homo Sapiens du XXeme siècle ! Jusqu'au jour où il découvre ou il est. Pourquoi il y est. Comment il y est arrivé et ce que sont exactement « ceux-celles » qu'il désigne du nom de vénus plus X.

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Rusé, Charlie demanda :

— Quoi ! renoncer à tout savoir sur Ledom ?

Mais il éclata de rire et dit à Philos que ce n’était pas grave et que tout cela serait oublié.

Il n’en fut rien.

* * *

Une fois couché, Herb dit tout à coup :

— Mais Margaret ne nous aime pas.

D’un petit ton satisfait, Jeanette réplique :

— On lui balance une bombe à elle aussi. Dors. Margaret qui ?

— Mead. Margaret Mead, l’anthropologue — l’article dont je t’ai parlé…

— Et pourquoi ne nous aime-t-elle pas ?

— Elle dit qu’en grandissant, les garçons rêvent d’imiter leur père. De sorte que si le père est un bon fournisseur, un camarade de jeux agréable, aussi disponible et pratique, dans la maison, qu’une machine à laver ou qu’un vide-ordures — ou qu’une épouse — les gosses grandissent pour devenir à leur tour de bons fournisseurs, camarades de jeux, etc.

— Et où est le mal ?

— Elle affirme que Bégonia Drive ne produira jamais ni aventuriers ni explorateurs, ni artistes.

Il y a un silence puis Jeanette fait :

— Dis-lui d’aller se faire cuire un œuf peint en rouge au sommet de l’Anapurna, à ta Margaret ! Je te l’ai déjà dit, nous sommes des gens différents — nouveaux. Nous sommes en train de créer une nouvelle race de gosses qui ne seront pas complètement fichus parce que papa est parti se saouler pendant que maman s’envoie en l’air avec le plombier. Nous sommes en train de mettre au monde une race nouvelle ! Toute une génération qui sera satisfaite de ce qu’elle aura et ne gâchera pas sa vie à régler ses comptes avec les ancêtres ! Tu ferais mieux de cesser d’être sérieux, mari-copain, ça ne te réussit pas du tout.

Herb en est ébahi.

— Tu sais, c’est exactement ce que Smitty m’a dit tout à l’heure. (Il rit.) Il a dit ça pour m’envoyer sur les roses et toi tu le dis pour me remonter le moral !

— Question de point de vue, quoi.

Il garde les yeux ouverts, un bon moment, fixant le vide, songeant aux godillots d’Elle et Lui, à mes-parents-c’est-un-comité, à l’allure que ça donne à un type de se trimballer toujours avec un torchon pour essuyer la vaisselle, il y songe jusqu’à ce que la tête lui tourne un peu. Alors il se dit, qu’est-ce que ça peut bien me fiche et il fait :

— Bonne nuit, chérie.

— Bonne nuit, chéri, murmure-t-elle.

— Bonne nuit, mon chou.

— N’nuit, mon chou.

— Bon sang ! rugit-il, arrête donc de m’appeler toujours exactement de la même façon que je t’appelle !

Elle n’a pas vraiment peur, mais elle sursaute un peu, elle sait qu’il y a des trucs qui le tracassent, alors elle ne dit rien.

Au bout d’un moment, Herb lui touche le bras :

— Je suis navré, mon chou, je te demande pardon.

Elle dit : — Mais de quoi, Georges ?

Et il est bien obligé de rire.

* * *

Il fallut quelques minutes de « métro » — il existait un mot ledom mais c’était un mot nouveau, sans traduction directe en anglais — à Philos et Charlie pour gagner Celui de la Science. Ils sortirent du sous-sol et contournèrent la piscine où une trentaine ou une quarantaine de Ledom étaient de nouveau occupés à se baigner (impossible qu’ils y soient restés depuis la dernière fois que Charlie était passé). Ils s’arrêtèrent un moment pour jouir du spectacle. Ils n’avaient guère parlé en chemin, chacun restant plongé dans ses propres pensées. Ce fut donc en réfléchissant à voix haute plutôt qu’en posant consciemment une question que Charlie murmura, devant les Ledom qui se poursuivaient, chahutaient, plongeaient.

— Mais enfin, qu’est-ce qui peut bien faire tenir leur foutu petit tablier ?

Alors Philos, étendant gentiment une main, la passa sur les cheveux de Charlie et lui dit :

— Et ça ? qu’est-ce qui peut bien les faire tenir ?

Et Charlie rougit, lui qui ne rougissait jamais.

Ils contournèrent le bâtiment aux formes étranges et colossales et Philos s’immobilisa.

— Tu me trouveras ici quand tu auras fini, dit-il.

— J’aimerais mieux que tu viennes avec moi, répliqua Charlie, comme ça, cette fois, quand il me dira de te poser la question à toi, je t’aurai sous la main.

— Il te le dira sûrement. Et tu m’auras sous la main quand le moment sera venu. Je t’assure que je te parlerai sans détour. Mais n’estimes-tu pas devoir en apprendre un peu plus sur Ledom aujourd’hui avant que je ne jette la confusion dans ton esprit en te racontant un tas de détails sur notre passé ?

— Quelle est donc ta spécialité, Philos ?

— Je suis historien. (Il fit signe à Charlie de se placer plus près du mur et plaça sa main sur la rampe invisible.) Prêt ?

— Prêt.

Philos recula et Charlie fut projeté vers le haut. Il était désormais suffisamment familiarisé avec cette sensation pour ne pas penser perdre tripes et boyaux à chaque ascension. Il fut même capable de regarder Philos s’éloigner en direction de la piscine. « Curieux personnage, se dit-il. On dirait que personne ne l’aime. »

Il s’arrêta net au beau milieu de rien, devant une immense fenêtre qu’il franchit cette fois sans la moindre hésitation. Avec de nouveau cette certitude physique de fermeture. Que faisait donc ce mur invisible ? S’ouvrait-il très exactement aux contours de son corps de façon à ce qu’il s’y incorpore lors de son passage ? Il devait s’agir d’un truc de ce genre…

La première chose qu’il aperçut en entrant fut la cellule capitonnée, la citrouille d’argent ailée, la machine temporelle, dont la porte était restée entrouverte comme le jour où il en était sorti. Les rideaux masquaient toujours les deux extrémités de la pièce dont le centre était occupé par une espèce de lourde estrade, supportant d’étranges appareils, curieusement disposés ; quelques chaises et une espèce de bureau encombré de papiers complétaient le mobilier.

— Osséon ?

Pas de réponse. Il traversa la pièce, assez timidement pour aller s’asseoir sur l’un des sièges-champignons. Il appela de nouveau, un peu plus fort cette fois. Toujours sans résultat. Il croisa les jambes et attendit, puis il les décroisa, les recroisa en sens inverse. Le temps passait et il finit par se lever pour aller risquer un coup d’œil par la porte entrouverte de la citrouille.

Il ne s’était pas attendu à la violence du choc. Il ne s’était pas même attendu au choc. C’est là, sur ce sol lisse, sur ce sol d’argent mollement incurvé, qu’il s’était traîné plus mort que vif, pendant qu’on l’arrachait à tout ce qui avait jamais compté pour lui, et qu’il s’éloignait à des kilomètres et des kilomètres et à des années et des années de sa propre vie, sans que la bonne sueur de l’amour ait même le temps de sécher à la surface de son corps. Des larmes brûlantes jaillirent de ses yeux. Laura ! Laura ! Es-tu morte ? Est-ce que d’être morte t’a au moins rapprochée de moi ? As-tu vieilli, Laura ? Ton corps tendre, poli, si précieux, s’est-il ratatiné peu à peu ? Et alors, t’es-tu réjouie que je ne fusse pas là pour le voir ? Laura, sais-tu, savais-tu, sauras-tu jamais que je donnerais tout, tout — la vie elle-même — pour te toucher une seule fois… une seule fois, Laura, même si tu étais vieille et que je sois resté jeune… Laura ?

Ou la fin… cette… chose horrible et sans retour, s’est-elle produite quand tu étais encore jeune ? L’énorme marteau abattu sur ta maison et toi, sans même le savoir, partie dans l’embrasement d’un instant ? Ou serait-ce une pluie impalpable de venin, qui fera couler le sang dans tes entrailles, t’éveillant dans la terreur et les vomissements, la tête dressée, horrifiée de découvrir ta propre chevelure tombée sur l’oreiller ?

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