Theodore Sturgeon - Vénus plus X

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On a volé Charlie Johns. Qui ? Le peuple de Ledom, un monde libre, sans contrainte, sans guerre, sans peur. Un monde sans reproches dont tous les habitants sont bisexués, à la fois mâle et femelle. Bref, le paradis pour Charlie, Homo Sapiens du XXeme siècle ! Jusqu'au jour où il découvre ou il est. Pourquoi il y est. Comment il y est arrivé et ce que sont exactement « ceux-celles » qu'il désigne du nom de vénus plus X.

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Comment me trouves-tu ? hurla-t-il soudain en silence, dans un accès de gaieté meurtrière. Que dis-tu de Charlie emmailloté dans des langes bleu marine bordés de rouge sang ? Et que penses-tu de ce petit col fantaisie ?

Il s’agenouilla à l’entrée de la machine temporelle et enfouit son visage dans ses mains.

Au bout d’un moment, il se releva et se mit en quête de ce qui pourrait lui servir de mouchoir.

Sans cesser de chercher, il dit, à voix haute cette fois :

— Je serai avec toi quand cela se produira, Laura… Ou jusqu’à ce que cela se produise… Laura, peut-être aurons-nous le temps de vieillir ensemble dans l’attente… ?

L’émotion, son amour navré l’aveuglaient et il se retrouva à un bout de la pièce en train de fourrager dans les rideaux sans trop savoir comment il y était arrivé. Derrière le rideau, il n’y avait qu’un mur. Mais il portait un dessin en spirale sur lequel il appliqua la paume de sa main. Une ouverture semblable à celle qui lui avait dispensé son petit déjeuner apparut mais il n’en sortit rien. Il se pencha pour regarder à l’intérieur, qui était illuminé. Il y aperçut une série de boîtes transparentes et presque cubiques et un volume.

Il prit les boîtes, d’abord par curiosité machinale, puis avec un intérêt sans cesse accru. Il les prit une par une puis, soigneusement, une par une encore, les remit en place telles qu’il les avait trouvées.

L’une contenait un clou, un clou rouillé, mais le métal brillait encore là où on l’avait sectionné en diagonale.

Une autre renfermait une pochette d’allumettes trempée et effacée comme par un séjour dans une flaque d’eau, le phosphore rouge ayant peu à peu déteint sur le carton. Et il la connaissait, cette pochette ! Il l’aurait reconnue entre mille. Une partie de la couverture était arrachée mais c’était les pochettes qu’on distribuait aux clients de Bar Grill Dooley’s, au coin d’Arch Street ! Sauf que les quelques lettres qu’on distinguait encore étaient imprimées à l’envers…

Dans une autre boîte il y avait un souci séché. Oh ! rien de flamboyant comme les fleurs-miracles qu’obtenaient par croisement les Ledom, non, un rien du tout de petit bouton de souci séché.

Une boîte, enfin, renfermait une motte de terre. La terre de qui ? Une terre que le pied de Laura avait foulée ? Venait-elle du pauvre arpent boueux, pelé, qui s’étalait au pied des gros globes blancs sur lesquels s’écaillait le 61 ? Les mâchoires de la machine temporelle s’étaient-elles refermées sur cette motte au cours d’une tentative antérieure ?

Et pour finir, il y avait ce volume. Comme tout le reste, il n’affectait bien sûr pas une forme rectangulaire parfaite. C’était plutôt une espèce de machin arrondi, aux contours aussi réguliers que ceux d’un petit-beurre. Et les lignes du texte accusaient une forme arquée (mais n’est-ce pas précisément la forme qu’affecteraient les lignes de quelqu’un qui aurait appris à écrire le coude fixe ?) De toute manière, cela s’ouvrait comme un bon vieux bouquin et il pouvait le lire. C’était en ledom, mais le fait de savoir le lire n’étonna pas plus Charlie Johns que d’avoir pu le parler. Plutôt moins : il avait été étonné une fois pour toutes, en quelque sorte…

Le volume s’ouvrait sur la description d’une série d’appareillages, d’un haut degré de technicité, suivie d’une série de colonnes manuscrites, souvent remaniées, gommées, corrigées, qui donnaient à penser que quelqu’un avait tenu le journal de quelque expérience, noté des résultats et des tailles. Suivait un tas de pages où étaient imprimés quatre cadrans, comme de montre ou de baromètre, mais dépourvus d’aiguille. Vers la fin, ils étaient encore vierges, mais les premiers étaient entièrement couverts de gribouillages, les aiguilles y avaient été dessinées et, en bas de page, on pouvait lire des notes bizarres. Scarabée expédié — pas de retour. Il y avait un sacré tas de ces pas de retour, jusqu’à une page où s’inscrivait un énorme point d’exclamation triomphal. C’était l’expérience 18 et, d’une main tremblante, quelqu’un avait noté Noix expédiée — retour une fleur. Charlie sortit de nouveau la boîte contenant la fleur et en la tournant et la retournant finit par y repérer le nombre 18.

Ces cadrans, ces cadrans… il pivota sur ses talons et se hâta de gagner le bizarre entassement d’appareils qui occupait le centre de la pièce. Comme il s’y était attendu, l’un des appareils portait quatre cadrans autour desquels coulissait une manette. Voyons voir… placer les quatre manettes dans la position indiquée par le bouquin et — pas de doute, c’était ça ! Un coupe-circuit est un coupe-circuit dans n’importe quelle langue et celui-là portait les mots marche et arrêt.

Il regagna l’angle de la pièce, tourna les pages à toute allure. Expérience 68… la dernière expérience avant les pages vierges Pierres expédiées — retour : (en phonétique Ledom) Charlie Johns.

Les doigts serrés comme des griffes sur le fort volume, il entreprit d’apprendre par cœur ces foutues formules.

— Charlie, tu es là ? Charlie Johns !

Osséon !

Quand Osséon pénétra dans la pièce par quelque porte dérobée, située derrière la machine temporelle, Charlie avait eu le temps de remettre le volume en place. Mais ce fut tout, Osséon le découvrit debout devant le placard ouvert, un souci fané à la main.

* * *

— Qu’esse tu fais ?

Herb ouvre les yeux et voit sa femme, penchée au-dessus de lui. Il dit :

— Ch’uis allongé dans un hamac et j’cause à ma poule un sam’di après-midi.

— Je te regardais. Tu avais l’air très malheureux.

— Oh, pourquoi Pépita sans répit m’épies-tu ?

— Voyons mon petit poulet, dis tout à ta moman…

— Smitty et toi m’interdisez de parler sérieusement.

— Idiot. J’étais à moitié endormie quand j’ai dit ça…

— D’accord, d’accord. Je pensais à un bouquin que j’ai lu et que j’aimerais bien relire, ces temps-ci. La Disparition.

— Je parie qu’il a disparu. Dis donc, c’est de Philip Wylie, ça ! Sale type. Adore les poissons, déteste les femmes.

— Je sais ce que tu veux dire. T’as tort. Il adore les poissons mais ce qu’il déteste c’est la façon dont les femmes sont traitées.

— C’est ça qui te donne l’air malheureux dans ton hamac ?

— J’étais pas vraiment malheureux. Je me concentrais pour essayer de me rappeler exactement ce que ce type a écrit.

— Dans La Disparition ? Je m’en souviens. Ça raconte qu’un jour, toutes les femmes ont disparu d’un seul coup de la surface de la terre. Pas génial.

— Tu l’as lu ? Au poil ! Dis, il y avait un chapitre qui présentait plus ou moins le sujet du bouquin. C’est ça que j’aimerais retrouver.

— Oh-h-h-h-h… oui. C’est vrai. J’ai commencé à lire ça et puis j’ai laissé tomber, je voulais aborder l’histoire tout de suite. Il y avait…

Herb l’interrompit :

— Tu vois, il y a un seul truc, un seul côté par lequel je trouve que les rédacteurs publicitaires sont supérieurs aux auteurs de best-sellers. Les deux métiers portent sur les mots ; mais le rédacteur publicitaire ne permet jamais, jamais à ses mots de se glisser entre le client et le produit. C’est précisément l’erreur que Wylie a commise dans ce bouquin. Tous ceux qui ont besoin de lire ce chapitre ne le lisent jamais.

— Ah, parce que j’en avais besoin, moi ? Qu’est-ce qu’il contenait donc de si précieux pour moi ?

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