John Brunner - L'homme total

Здесь есть возможность читать онлайн «John Brunner - L'homme total» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1977, ISBN: 1977, Издательство: Presses de la Cité, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

L'homme total: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L'homme total»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Il s’appelle Gerry Howson. Il est petit, il est laid, il est infirme. Mais il y a dans son esprit une formidable puissance. Elle lui permettra de survivre dans une cité traumatisée par les désordres civils, sillonnée par les forces de l’ONU, et parfois aussi par des gangsters. Elle fera de lui le thérapeute numéro un d’Oulan Bator, où se regroupe l’élite d’une bien surprenante « Organisation Mondiale de la Santé ». Elle sera sa seule arme lorsqu’il s’aventurera dans des contrées où l’on n’accède que par la pensée, et où s’affrontent barbares, tigres, magiciens et dragons. Mais cette puissance est aussi une malédiction, et la tentation perpétuelle de s’abîmer volontairement dans la folie et de mourir immobile, les yeux ouverts, et de la poussière aux lèvres…
Sur un thème classique, – la télépathie –, John Brunner, dont on n’a pas oublié Tous à Zanzibar ni le Troupeau aveugle, prouve de nouveau qu’il est au premier rang de la science-fiction contemporaine.

L'homme total — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L'homme total», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Le vrai maître était-il alors cet homme de haute taille qui se tenait un peu en retrait ? Ou quelqu’un d’autre, absent de cette partie secondaire de la fiction dramatique ?

De nouveau il remit à plus tard le moment de trancher.

La procession impériale avait quitté la place quand le cri s’éleva :

— Le dragon ! Le dragon !

Il se retourna et vit une vague de panique déferler à travers le marché. Les acheteurs, les commerçants et les baladins se ruèrent tous hors de la place, renversant les baraques, éparpillant la marchandise, piétinant enfants et vieillards. Hao Sen resta fermement immobile, attendant d’y voir clair.

Lorsqu’il vit, son sang se glaça. Le dragon avait cessé d’être maussade et soumis. C’était à présent le danger incarné. Sur trois de ses pattes à ergots, il se tenait sur le corps de celui qui avait été son maître, lui lacérant le visage et le transformant en une bouillie sanglante.

Il se fatigua de ce jeu et s’arrêta, scrutant la grande place de ses yeux jaunes. Hao Sen s’attendait à demi à ce qu’il se nourrisse car on l’avait certainement affamé pour l’affaiblir. Pourtant son groin ne se baissa pas pour mordre le cadavre, et Hao Sen eut un coup au cœur en se rendant compte que la place était à présent complètement déserte : il n’y avait plus que lui et le dragon.

Il aurait dû s’enfuir. Il avait trop attendu. Le moindre mouvement attirerait l’attention de la bête, et il était sûr qu’elle le rattraperait, quelle que fût la vitesse à laquelle il s’enfuirait. La raison pour laquelle on lui avait fait laisser son chameau hors de la place lui apparut brusquement. Il avait utilisé son stratagème favori une fois de trop, et il avait affaire à un adversaire qui l’employait aussi.

Le dragon se mit en mouvement, avançant vers lui, les yeux – qui ne cillaient pas – brillants d’un feu semblable aux braises qu’il avait dispersées. Hao Sen chercha fébrilement une arme du regard. Il avisa le pieu brisé d’une tente et se précipita pour l’atteindre. À cet instant précis, le dragon chargea.

Hao Sen lança le pieu comme un javelot et se jeta face contre terre. Par chance plus que par habileté, le bois pointu percuta franchement une zone où les écailles étaient amollies par la maladie. La déchirure qui en résulta se remarquait à peine, mais le dragon hurla de douleur. Il pivota sur lui-même et repartit à l’attaque.

Au premier passage, Hao Sen se jeta de côté, tirant son épée. Au second passage, il ne put échapper complètement à la charge ; la bête incurva malignement sa queue qui le frappa à l’épaule et l’envoya rouler au sol. La queue était grosse comme une trique et le dragon devait peser le poids d’un homme.

Sur ces entrefaites, l’animal atterrit dans le fouillis de liens formé par l’éventaire d’un marchand de cordes, et en fut suffisamment retardé pour que Hao Sen adopte une tactique en vue de la charge suivante. Cette fois, au lieu de sauter de côté, il bondit en arrière, dans le même temps levant vivement son épée en l’air, de sorte qu’elle s’enfonça dans le ventre du dragon.

La garde de l’arme lui fut arrachée avec une telle force que son poignet fut presque brisé, et l’impact résonna dans sa tête comme il dégringolait sur le pavage. Avec un beuglement de souffrance, le dragon lui décocha un coup de griffe qui lui lacéra les guêtres. De toutes ses forces, Hao Sen frappa la bête d’un coup de pied à la racine de la queue. Ce fut assez douloureux pour que l’animal oublie un instant l’homme, en même temps qu’il essayait de saisir l’épée avec ses dents pour l’arracher de son corps. Un sang noir dégouttait sur la garde, mais lentement.

Aussitôt Hao Sen roula sur lui-même et se dégagea. Il envisagea d’attaquer le dragon aux yeux, mais ceux-ci étaient protégés par des arcades osseuses. Désespérément, l’homme chercha en vain une arme pour remplacer son épée. À présent le dragon revenait sur lui. Sa queue cingla l’air.

Alors Hao Sen la saisit à deux mains, arc-bouta ses talons dans le sol et tira de toutes ses forces.

Pendant un instant fantastique, il eut l’impression que le monstre voulait escalader sa propre queue pour l’atteindre. Puis il le sentit qui se soulevait. Quatre fois, cinq fois, le marché tourbillonna vertigineusement ; sur le sol, le sang de la bête décrivait un cercle encore plus grand. Hao Sen ajouta une dernière traction violente et lâcha tout.

Le monstre passa par-dessus l’étalage de corderie, par-dessus la cahute du changeur et les pièces éparpillées, et s’abattit, la tête bizarrement tordue sur la première marche du temple.

L’homme laissa retomber ses bras douloureux le long de son corps, haletant. Il regarda la carcasse du dragon, et les marches au-delà, et puis il croisa le regard fixe de l’homme de haute taille qui était demeuré immobile, appuyé sur un bâton.

Alors il sut.

XIX

— Un beau combat, fit l’homme au bâton d’un ton qui suggérait qu’il en avait vu une douzaine du même genre.

Hao Sen ne répondit rien ; son cœur battait avec trop de violence. À présent, tous ses plans étaient réduits à néant. Il était totalement vulnérable.

Son seul espoir était d’essayer de maintenir la fiction selon laquelle son déguisement était la création d’une personnalité schizoïde secondaire dans le déroulement général du fantasme.

Il cracha dans la poussière, frotta ses mains l’une contre l’autre et s’approcha du dragon pour retirer son épée du ventre de la bête.

C’était inutile : la garde était tordue à angle droit. En jurant, il fit mine de la jeter.

— Attends ! commanda l’homme qui se tenait sur les marches du temple. Une épée qui a pris la vie d’un dragon n’est pas une arme que l’on jette si légèrement. Donne-la.

Hao Sen obéit à contrecœur. L’homme prit l’arme et l’examina soigneusement ; il murmura quelque chose que Hao Sen ne put comprendre – sans doute une formule magique – et forma un anneau en rapprochant son pouce et son index qu’il fit courir le long de la poignée. Il cala ensuite la garde dans la pliure de son coude et saisit l’épée de sa main libre. Puis il fit courir l’anneau formé par ses doigts le long de la lame.

Le sang se figea et s’égoutta, laissant la lame immaculée. Lorsque les doigts atteignirent l’endroit où l’épée était tordue, le métal frémit puis s’anima avec un sifflement jusqu’à redevenir droit.

— Je suis Chu Lao le Magicien, dit l’homme d’une voix brusque. Reprends ton épée !

L’instant d’après il avait disparu.

Hao Sen considéra froidement les faits. Ils étaient déprimants.

Malgré tout le soin qu’il avait mis à se préparer, il avait secrètement fait une supposition qui pouvait être fatale : il comptait affronter un adversaire semblable à ses autres adversaires. Ce n’était pas le cas. Il avait affaire à un homme qui mettait autant de soin à élaborer ses fantasmes que dans tout autre domaine de son existence. Les taches de maladie sur les flancs du dragon auraient dû être un avertissement. Ce genre de détail était presque inconcevable à moins d’être produit par la réaction de Hao Sen à son environnement.

Lui-même avait utilisé ce stratagème assez souvent ; il avait encore compté l’employer en imaginant Étoile, le chameau. Et que ce fût par déduction ou par prémonition, cette arme aussi lui avait échappé.

Le dragon était assurément un phénomène schizoïde secondaire avec sa personnalité propre et « réelle ». Et le maître de la Cité du Tigre n’était pas l’Empereur livré à l’adulation et à la pompe, mais bien Chu Lao, le Magicien.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L'homme total»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L'homme total» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «L'homme total»

Обсуждение, отзывы о книге «L'homme total» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x