John Brunner - L'homme total

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Il s’appelle Gerry Howson. Il est petit, il est laid, il est infirme. Mais il y a dans son esprit une formidable puissance. Elle lui permettra de survivre dans une cité traumatisée par les désordres civils, sillonnée par les forces de l’ONU, et parfois aussi par des gangsters. Elle fera de lui le thérapeute numéro un d’Oulan Bator, où se regroupe l’élite d’une bien surprenante « Organisation Mondiale de la Santé ». Elle sera sa seule arme lorsqu’il s’aventurera dans des contrées où l’on n’accède que par la pensée, et où s’affrontent barbares, tigres, magiciens et dragons. Mais cette puissance est aussi une malédiction, et la tentation perpétuelle de s’abîmer volontairement dans la folie et de mourir immobile, les yeux ouverts, et de la poussière aux lèvres…
Sur un thème classique, – la télépathie –, John Brunner, dont on n’a pas oublié Tous à Zanzibar ni le Troupeau aveugle, prouve de nouveau qu’il est au premier rang de la science-fiction contemporaine.

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— Gerry ? Vous êtes là ? demanda Schacht dans l’interphone.

— Silence, lui dit Howson. Ça a l’air d’un gros truc, Ludwig. Gros et mauvais.

Et brusquement il attrapa la chose.

— Ça y est ? demanda Schacht avec une impatience grandissante.

Howson l’entendit à peine ; il était trop déprimé en comprenant ce qui se passait.

— Gerry !

— Je… J’écoute, Ludwig, répondit Howson avec effort. Vous feriez mieux d’appeler Pan et aussi Deirdre. Et faites venir une ambulance et une voiture.

— Que diable avez-vous trouvé, enfin ?

— Un nouveau groupe catapathique s’est établi. Il est quelque part dans la ville : je suppose que je peux retrouver sa trace.

— Magnifique ! fit amèrement Schacht. C’est vraiment ma nuit ! J’ai eu deux blessés par arme blanche, trois brûlés, un accident de voiture et deux accouchements prématurés depuis que je suis de garde !

Howson ne lui prêta pas attention. Il chancelait sous la violence des événements qui surgissaient en tempête dans son esprit. Sans liens avec la réalité extérieure, encore chargés des rêves et malgré le même manque de logique – ils ne lui offraient ni point d’appui ni ligne directrice. Il ne s’était pas rendu compte de la force qui les poussait lorsqu’il les avait captés par l’intermédiaire de l’esprit de la jeune Népalaise, qui devait être sous l’effet d’un somnifère pour résister à un tel bombardement. Et le pire était cette aura de calme parfait mêlé de… d’amusement…

Il déploya chaque parcelle de sa volonté et repoussa le contact, en tremblant. Ses ongles étaient profondément enfoncés dans ses paumes. Pourquoi cela le surprenait-il ? C’était la chose qu’il redoutait le plus au monde.

Mentalement et à voix haute, il s’adressa au télépathe inconnu, mettant toute sa haine et sa colère dans un simple concept : Sois damné qui que tu sois !

Sûr de lui dans sa fugue, poursuivant une chatoyante illusion pour des raisons qui lui étaient propres, l’inconnu devait avoir reçu le signal, et il gloussa, invitant Howson, s’il le désirait, à faire le siège de la forteresse de son cerveau – ou peut-être était-ce l’idée qu’avait eue Howson. Il était trop exaspéré pour le dire.

Souffrant le martyre, il envisagea l’inévitable futur. Aucun télépathe projectif n’était sans valeur, et si l’on en jugeait par ses signaux, cet homme était exceptionnel entre tous. Peu importait l’intolérable tension qui l’avait contraint à abandonner la réalité ; ils voudraient le récupérer. Ils feraient appel à Howson, et parce que c’était ce qu’il faisait le mieux au monde, il essaierait, et serait sublimement terrifié, et il découvrirait peut-être cette fois-ci ce que…

NON .

L’ordre était adressé à lui-même, mais il était donné comme une criante interdiction télépathique, et quelque part dans l’hôpital, d’autres télépathes – y comprit la jeune Népalaise – eurent une réaction de surprise ensommeillée. Il chercha à tâtons sa réserve de médicaments sur l’étagère auprès de son lit – il était sujet aux mêmes urgences que les autres patients – et trouva le flacon de tranquillisants. Il avala deux comprimés et resta assis, immobile comme un roc jusqu’à ce qu’ils aient établi la barrière de protection autour de son esprit.

Sa respiration devint plus aisée. La tentation diminua de tourner son attention vers les éclatantes visions projetées par l’inconnu, comme s’il avait réprimé l’envie d’agacer une dent gâtée et d’en éprouver la douleur. Lorsqu’il s’estima capable de bouger, il se leva maladroitement de son lit et prit ses vêtements, s’apprêtant à partir à la recherche de l’ennemi anonyme.

XV

Il émergea en boitillant de l’ascenseur et gagna le hall principal de l’hôpital en passant devant les appareillages d’urgence en attente : cylindres à oxygène sur des chariots anguleux comme des mantes religieuses, projetant leurs ombres gauches sur le mur crème ; civières à roulettes avec à leur pied des couvertures soigneusement pliées ; une machine appelée cœur, une machine appelée poumon, une machine appelée rein, comme s’il était possible de les prendre, de les assembler et de fabriquer un homme.

Avec quel cerveau ? Le mien ? Je préférerais presque…

Mais la porte s’était refermée, sa lèvre de caoutchouc embrassant dans un murmure le sol de caoutchouc, et Pandit Singh était là, en pull noir et pantalon gris, la lumière faisant comme une auréole dans sa crinière de cheveux.

— Gerry ! Qu’est-ce que c’est que cette histoire de groupe catapathique ? Transporté sans prévenir ? D’où ? Et qu’est-ce que tu fiches ici, d’abord ? Ce n’est pas Ludwig Schacht qui est de garde ?

— Vous avez dû venir tout droit sans vous arrêter pour demander des détails à Ludwig, Pandit. On n’a pas transporté un groupement à l’hôpital. Il y en a un en ville. La jeune Népalaise a capté dans son sommeil des images perdues. Par hasard, le décor des fantasmes correspondait à sa propre expérience. Sa peur m’a réveillé.

— Je vois ! (Singh se caressa la barbe.) Tu peux les repérer pour nous, ou faut-il que nous fassions une recherche ?

— Oh, je peux les repérer, fit acidement Howson. C’est pour ça que je me suis habillé.

Singh l’examina pendant plusieurs secondes. Il eut soudain une de ses intuitions aveuglantes.

— Gerry, ça n’est pas seulement parce que tu n’as pas dormi. C’est une affaire spécialement déplaisante ?

Howson hocha piteusement la tête.

— La sensation est mauvaise, Pandit. Il n’y a pas l’ambiance normale de… faiblesse, ou d’évasion. Je perçois une impression… comment diable pourriez-vous dire ça ? Sardonique ! Dure ! Délibérée !

L’écho mental de Singh était grave. Et cependant réconfortant aussi. On aurait pu le formuler ainsi : S’il est soucieux, il a raison. Mais il est le plus grand : je sais de quoi il est capable .

La porte du hall s’ouvrit de nouveau et Deirdre Van Osterbeck, qui avait succédé à Singh à la tête de la Thérapie A, entra, volumineuse comme un cumulus dans sa grande blouse bleu noir, le visage rond et pâle comme la pleine lune. L’air irritable, Ludwig Schacht émergea du bureau de nuit et annonça que la voiture et l’ambulance étaient en route.

— Est-ce qu’une seule suffira, vous croyez ?

Une réponse automatique monta aux lèvres de Singh : Il n’y avait jamais eu de groupe catapathique de plus de huit personnes, une grande ambulance et la voiture devaient suffire. D’un signe mental, Howson le fit taire.

— Envoyez-en deux, Ludwig. J’ai peur que cet individu enfreigne toutes les règles.

Et, en lui-même, il répéta : J’ai peur…

Des images fragmentaires torturèrent Howson tandis que la voiture filait sur la large route en direction du cœur de la ville. Elles lui montraient des événements brillants et impossibles qui, s’il les laissait se développer librement, pouvaient déformer la réalité à jamais. Le sifflement du véhicule, les façades sombres des immeubles, l’éclairage de la rue, même la présence d’autres personnes tout près de lui seraient effacés, comme sans violence. Qui pouvait être l’inconnu ? La submersion de sa mémoire réelle était presque totale, et Howson craignit d’avoir à s’enfoncer très profondément dans le tourbillon mental avant de découvrir un indice…

— Gerry ! s’exclama Singh.

Howson se reprit. Sans s’en rendre compte, il s’était laissé dériver.

— Je suis désolé, dit-il d’une voix épaisse. C’est si puissant… Je suis obligé de rester braqué sur la source puisque j’essaie de la situer, et chaque fois que je pense dans cette direction, je…, je… DITES AU CHAUFFEUR DE TOURNER À DROITE. NOUS SOMMES TOUT PRÈS.

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