John Brunner - L'homme total

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Il s’appelle Gerry Howson. Il est petit, il est laid, il est infirme. Mais il y a dans son esprit une formidable puissance. Elle lui permettra de survivre dans une cité traumatisée par les désordres civils, sillonnée par les forces de l’ONU, et parfois aussi par des gangsters. Elle fera de lui le thérapeute numéro un d’Oulan Bator, où se regroupe l’élite d’une bien surprenante « Organisation Mondiale de la Santé ». Elle sera sa seule arme lorsqu’il s’aventurera dans des contrées où l’on n’accède que par la pensée, et où s’affrontent barbares, tigres, magiciens et dragons. Mais cette puissance est aussi une malédiction, et la tentation perpétuelle de s’abîmer volontairement dans la folie et de mourir immobile, les yeux ouverts, et de la poussière aux lèvres…
Sur un thème classique, – la télépathie –, John Brunner, dont on n’a pas oublié Tous à Zanzibar ni le Troupeau aveugle, prouve de nouveau qu’il est au premier rang de la science-fiction contemporaine.

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À cause de ce qu’il était, il pouvait difficilement être seul. La meilleure chose, après cela, était de se trouver là, au centre thérapeutique d’Oulan-Bator, où ceux qui le connaissaient avaient réprimé leurs premières réactions instinctives, et où ceux qui ne le connaissaient pas supposaient qu’il était un patient comme eux.

En onze années, certains changements s’étaient produits, mais il était le même, bien qu’il portât un nouveau titre à présent. Il était Gerald Howson Psi. D, télépathe soignant de première catégorie ; de l’Organisation Mondiale de la Santé. Il était l’une des cent personnes de la Terre les moins faciles à remplacer. C’était une bonne situation. Ça aidait – un peu. Mais il était toujours un nabot, et sa jambe courte traînait toujours tandis qu’il boitillait dans les couloirs, et le même affreux visage le saluait chaque malin dans sa glace.

Il s’était longtemps accroché à l’espoir. Il s’était rappelé la sourde-muette qu’on avait dotée de la parole et de l’ouïe et la façon dont elle était venue le remercier – lui, lui, Gerald Howson – les yeux pleins de larmes. Mais ça n’avait pas duré. Les visites s’étaient espacées ; finalement elles avaient cessé et il avait appris qu’elle avait épousé un homme de la ville où ils étaient nés tous deux et où ils avaient passé leur enfance.

Tandis qu’il était un horrible infirme.

Il y avait eu des demi-promesses, de nouveaux procédés chirurgicaux. On était même allé une fois jusqu’à tenter une greffe de peau sur lui. Mais longtemps avant que les tissus au développement lent se soient soudés, avant que les vaisseaux sanguins aient irrigué la greffe, elle s’était gangrenée et détachée. Il s’était tristement résigné depuis. Peu importait le temps qu’il consacrait à y penser, il ne pourrait ajouter les centimètres désirés à sa stature ; mieux valait employer un autre moyen que s’apitoyer sur lui-même.

Lorsque les défenses de la conscience étaient abandonnées dans le sommeil, il n’y avait aucun moyen d’empêcher les obscurs chagrins du passé de revenir s’ils en décidaient ainsi.

Il s’éveilla soudain d’un rêve lugubre. Ceci n’était pas l’imagerie habituelle de ses cauchemars ! Il en faisait assez souvent pour en reconnaître les racines dans la vie réelle, et rien de ce qui venait de le faire sursauter ne correspondait à une expérience directe.

Il n’ouvrit pas les yeux. Il n’y avait pas de doute : la chambre était sombre, et de toute façon la source du signal qui avait poignardé son esprit se trouvait à une certaine distance, partiellement dissimulée par le « bruit » des autres dormeurs. Le message avait émergé avec la soudaineté d’un cri dans une conversation paisible. Et c’était un cri de terreur.

Respirant régulièrement et se forçant à rester détendu, il plongea dans le flux mental pour identifier les images. De hautes montagnes couronnées de neige, des caravanes descendant des vallées, et les rythmes d’une langue qu’il ne comprenait pas…

Je crois que je l’ai .

Il y avait cette jeune Népalaise dans la Salle 4, une télépathe novice qu’ils avaient trouvée trop tard, après que ses compatriotes ignorants et pétrifiés l’eurent lapidée comme porteuse de malédiction. Elle devait avoir fait un mauvais rêve.

Eh bien, si c’était le cas, il pouvait arranger les choses sans même quitter son lit. Il fit en sorte d’entrer en contact avec elle et fit sortir d’elle sa frayeur informe. Un instant avant de se révéler, il fit une vérification et un pli se forma entre ses sourcils.

Ce n’était pas le Népal actuel. Même un pays aussi montagneux et isolé ne pouvait être si primitif. Des coutumes féodales ? Magiques ? De la magie ?

Il s’assit dans son lit et alluma l’interrupteur avant même d’y penser. Attendant une réponse, il plongea plus profondément dans les images extraordinaires qui lui étaient répercutées. Un sentiment de dépendance et d’absolue maîtrise : une mentalité d’une arrogance pleine de défi. Ces pensées-là ne provenaient pas de la fille. En particulier la nuance de masculinité qui colorait les pensées. Comme tous les gens d’origine paysanne, elle avait des préjugés rigides sur la masculinité et la féminité ; elle s’était religieusement conformée au schéma social de son pays afin d’échapper aux pires conséquences qu’auraient eu le développement de son don.

Une voix fatiguée monta de l’interphone :

— Ici Schacht, médecin de garde. Que se passe-t-il ?

— C’est Gerry, Ludwig. Quelque chose ne va pas pour la Népalaise de la Salle 4 – Quelque chose de suffisamment fort pour m’avoir réveillé.

— Hmmm ? (Un grognement interrogatif tandis que Schacht vérifiait le tableau de bord de la Salle 4.) Je ne reçois rien d’elle ici. D’après mes bitoniaux, elle est endormie.

— Ça ne prend pas son origine chez elle, dit Howson.

Il transpirait ; il y avait une profondeur terrifiante et complexe dans le fond mental où il plongeait, et plus il s’obstinait, moins il était sûr de ses explications toutes faites. Pourtant, il n’avait rien de mieux à suggérer.

— Avons-nous des paranoïaques mâles chinois en thérapie ?

— Oui, il y en a un en coma régressif dans le même bâtiment que la fille. (Schacht hésita.) Vous dites que ça ne prend pas son origine chez elle. Vous pensez qu’elle est en train de capter les pensées d’un esprit dérangé ?

— Elle capte quelqu’un, et ça lui flanque une frousse du diable. Vérifiez le paranoïaque dont vous avez parlé. Ça pourrait être lui. (Il perçut la nuance de doute dans sa propre voix haut perchée.)

— Les vérificateurs de chimiothérapie sont neutres aussi. Je croyais que l’ego était complètement masqué par le coma – hors d’atteinte.

— Peut-être que l’apport dépresseur a cessé son effet. Vérifiez tout de même.

Un silence. Une impression de haussement d’épaules.

— D’accord. Mais si ce n’est pas le Chinois paranoïaque, êtes-vous sûr que ça ne peut pas être la fille elle-même ?

— Certain, déclara Howson. Faites vite, Ludwig, s’il vous plaît !

— Gerry ? Il est totalement inconscient. Êtes-vous sûr que ça ne peut pas être la fille elle-même – une schizoïde secondaire, peut-être ?

Howson se retint de lui crier après. Il en était sûr, mais il ne pouvait expliquer pourquoi avec des mots.

— Ne quittez pas, dit-il d’un ton résigné.

C’en était fait de sa nuit de repos tranquille !

Tout d’abord, il lui fallait trouver dans la succession de concepts télépathiques incohérents un peu plus d’indices qu’il n’en avait. La masculinité, la nationalité asiatique, le plaisir de détenir un pouvoir n’étaient guère des caractéristiques originales dans cette région fortement peuplée de la planète. Il examina soigneusement les niveaux plus profonds. Au moins, se dit-il, ça ne semble pas être l’émanation d’un esprit malade. Ce n’était même pas aussi irrationnel que ce que devenaient la plupart des personnes saines lorsqu’elles s’endormaient.

Non, un moment. Ça doit être faux. Il se retint de tressaillir. N’y avait-il pas eu des références, lors de son premier contact, à quelque chose qu’il avait défini comme étant magique ?

Il aurait voulu pouvoir regarder à la source originelle. En un sens, ça ne devait pas être trop difficile : pour pénétrer la conscience d’une novice endormie, le signal devait être proche et puissant. Mais d’un autre côté, c’était une tâche immense : « Proche », cela pouvait être n’importe où dans la ville, et il y avait environ un million d’habitants.

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