Jean-Christophe Grangé - Congo Requiem

Здесь есть возможность читать онлайн «Jean-Christophe Grangé - Congo Requiem» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2016, ISBN: 2016, Издательство: Éditions Albin Michel, Жанр: Триллер, Ужасы и Мистика, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Congo Requiem: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Congo Requiem»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

On ne choisit pas sa famille mais le diable a choisi son clan.
Alors que Grégoire et Erwan traquent la vérité, jusqu'à Lontano, au cœur des ténèbres africaines, Loïc et Gaëlle affrontent un nouveau tueur à Florence et à Paris.
Sans le savoir, ils ont tous rendez-vous avec le même ennemi : L'Homme-Clou n'a pas dit son dernier mot. Chez les Morvan, tous les chemins mènent en enfer.
Une intrigue haletante, rebondissements incessants et imprévisibles, tension constante… Jonglant entre passé et présent, la suite survoltée et diabolique de
tient mieux que ses promesses !

Congo Requiem — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Congo Requiem», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— On verra demain. Pour l’instant, tu bouffes ton singe et tu dors. Les FARDC doivent être déjà de retour. Ils vont penser que le carnage d’aujourd’hui est un coup des Tutsis. Dans quelques heures, ça va péter de partout. On doit repartir à l’aube.

Erwan accepta sa gamelle : des morceaux de viande baignant dans une sauce qui piquait les yeux. La gueule racornie du macaque paraissait reprendre son souffle à la surface. Aucun problème : il aurait avalé un pneu. Il mangea comme au temps des cavernes, avec les mains, puis s’endormit sans même avoir le temps de ruminer les aveux de son père.

73

Trois heures du matin. Service de réanimation de l’Hôtel-Dieu.

Après la catastrophe de Beaubourg, Gaëlle et Audrey avaient suivi l’ambulance jusqu’aux urgences de l’île de la Cité, de l’autre côté de la Seine. D’autres voitures de police leur filaient le train, bourrées de flics qui se demandaient ce qui s’était passé au juste et quelles étaient les emmerdes à venir.

Gaëlle était furieuse et bouleversée, rejetant la responsabilité du fiasco sur Audrey. Pourquoi ne pas l’avoir laissée mener cette soirée en solo ? À quoi la fliquette rétorquait qu’elle avait rameuté l’équipe d’Erwan — un colosse qu’on appelait Tonfa et un kakou gominé du nom de Favini — par précaution. Le reste, les flics du poste de police, le fourgon qui s’en était mêlé, c’était la faute à pas de chance.

Elles s’étaient engueulées tout le trajet et avaient fini sur un statu quo dans la cour intérieure de l’hôpital. Plus tard, elles s’étaient fait refouler par les urgentistes — personne au bloc — et s’étaient installées dehors, dans des fauteuils roulants qui traînaient là, grillant clope sur clope.

Gaëlle avait prié en silence — non pas Dieu, le destin : Éric Katz devait vivre. Pour répondre à leurs questions bien sûr mais aussi parce que l’existence du psy ne pouvait s’achever d’une manière aussi stupide. Malgré les soupçons qui pesaient sur lui, elle conservait une espèce de tendresse pour ce type bizarre. Elle refusait de se l’avouer mais ses séances avec lui — en dehors de ses délires sentimentaux — lui avaient fait du bien. Elle s’en souvenait maintenant comme d’un ressac régulier qui lui avait apporté soulagement et quiétude.

Les médecins leur avaient laissé peu d’espoir. Le psy s’était pris de plein fouet la calandre du 4 x 4. Le choc avait provoqué une hémorragie au thorax et à l’abdomen. Les cervicales avaient également morflé et le pronostic vital était sérieusement engagé.

Durant la nuit, Gaëlle et Audrey n’avaient parlé à personne du service hospitalier ni obtenu la moindre information supplémentaire. Elles ne pouvaient que fumer sur leurs espèces de chiliennes morbides, en regardant passer les urgences du samedi soir et les inculpés en route pour l’unité médico-judiciaire de l’Hôtel-Dieu.

Sur le coup de 2 heures, Gaëlle s’était décidée à révéler le secret qu’elle avait sur l’estomac — la phrase chuchotée à son oreille par Katz : « L’Homme-Clou n’est pas mort… » Aucune réaction de la part d’Audrey. Sans doute la confirmation de ce qu’elle redoutait : un lien direct avec l’affaire de septembre, voire celle des années 70. À qui d’ailleurs Katz faisait-il allusion ? À Philippe Kriesler, alias Kripo, reconnu coupable des meurtres de cet automne ? Ou au fantôme de Lontano, Thierry Pharabot, qui avait sévi dès 1969 dans le Haut-Katanga ? Aucune hypothèse n’avait de sens. Pharabot était mort d’un AVC dans un institut psychiatrique en 2009. Quant à Kripo, c’était Gaëlle elle-même qui lui avait tranché la gorge le 20 septembre dernier.

Enfin, un homme squelettique, portant encore sa blouse de papier vert, vint à leur rencontre. Abaissant son masque, il révéla un visage long aux yeux mélancoliques. Malgré ses traits tirés par les heures d’opération, il irradiait une forme d’énergie sombre, comme puisée à même la fatigue et la fébrilité.

— Je suis désolé, dit-il en sortant un paquet de cigarettes, c’est fini.

— Il est mort ? demanda stupidement Gaëlle.

Le médecin tiqua puis prit le temps d’allumer sa clope.

— Le cœur a lâché. L’hémorragie avait déjà noyé les organes. On a tenté l’impossible mais c’était perdu d’avance.

— Il n’a rien dit avant de mourir ? demanda Audrey.

De nouveau, le chirurgien la regarda de biais — son visage fatigué possédait un charme ensorcelant.

— Tout s’est passé sous anesthésie.

Elles reculèrent entre les fourgons de police et les ambulances du SMUR. Elles allaient se tirer quand le toubib les apostropha :

— Vous avez rempli les papiers d’admission ?

— On ne sait rien sur lui.

— Sa Sécu ? Sa famille ?

— On vous dit qu’on sait rien ! s’énerva Gaëlle. J’avais juste rendez-vous avec lui ce soir. Il a paniqué, pour des raisons qui seraient trop longues à vous expliquer, et s’est mis à courir, se jetant sous les roues du 4 x 4.

Le médecin fit un pas vers elle. Sa belle gueule affichait les tourments de la nuit.

— Vous vous foutez de moi ou quoi ?

— Quoi ? fit Gaëlle un ton plus haut encore. Qu’est-ce qu’il y a ?

Il les considéra d’un air consterné.

— Pourquoi vous dites « lui » ? reprit-il en allumant une nouvelle Marlboro à la précédente.

Gaëlle lança un regard à Audrey et eut une fulgurance : elles n’avaient rien compris à l’histoire.

— Qu’est-ce qu’il faudrait dire ?

Le médecin cracha sa fumée avec une rancœur sourde.

— La victime que vous nous avez amenée était une femme.

74

— Bien dormi ?

Six heures du matin. Erwan essaya de se lever mais il était coincé entre les racines qui lui avaient servi de lit, sans compter l’eau boueuse qui faisait ventouse et son gilet balistique qui formait sous son ciré une carapace, modèle scarabée. Enfin, après plusieurs essais, il réussit à se désencastrer de la fourche verdâtre.

Les pluies de l’aube étaient déjà passées. En cherchant la bonne exposition, il pourrait sécher en moins d’une heure. Il ôta sa cape de pluie, le gilet pare-balles et s’étira. Il était presque surpris, après le cataclysme de la veille, que le soleil soit au rendez-vous. Lumière, parfums, raffut animal : tout était en place. Une nouvelle fois c’était, dès le premier battement de cils, la naissance du monde qui s’écrivait.

Morvan alimentait le feu — à croire qu’il ne l’avait pas laissé s’éteindre.

— P’tit déj.

Aucun souvenir du moindre rêve. Seuls des mots de la veille flottaient dans son esprit — la confession de son père, le meurtre à l’ombre d’autres meurtres, la folie manipulée par une autre folie… Morvan préparait un chikwangue , cette boule de manioc aux relents d’excréments qu’Erwan avait déjà goûtée sur les barges.

— Assieds-toi.

Erwan s’installa sur une pierre. La clairière était striée de rais éblouissants où passait toute la trame de la forêt : poussière, pollens, insectes… Au loin, les oiseaux et les singes se renvoyaient la balle, nourrissant un contrepoint qui pouvait facilement rendre fou si on y prêtait l’oreille.

— J’attends la fin de l’histoire, fit Erwan en arrachant un fragment de chikwangue et en le trempant directement dans la sauce réchauffée de la veille — lui aussi devenait africain.

Morvan sourit. Traits détendus, il semblait libéré par ses confidences. Depuis plus de quarante ans qu’il vivait avec ce secret, sa seule façon d’en parler avait été les coups donnés à son épouse, en souvenir du bon vieux temps.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Congo Requiem»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Congo Requiem» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Jean-Christophe Grangé - La Terre des morts
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Kaïken
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Miserere
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Le Passager
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Le Сoncile de pierre
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - La Forêt des Mânes
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - L'Empire des loups
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Les Rivières pourpres
Jean-Christophe Grangé
libcat.ru: книга без обложки
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Esclavos de la oscuridad
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Le concile de pierre
Jean-Christophe Grangé
Отзывы о книге «Congo Requiem»

Обсуждение, отзывы о книге «Congo Requiem» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x