Jean-Christophe Grangé - Congo Requiem

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On ne choisit pas sa famille mais le diable a choisi son clan.
Alors que Grégoire et Erwan traquent la vérité, jusqu'à Lontano, au cœur des ténèbres africaines, Loïc et Gaëlle affrontent un nouveau tueur à Florence et à Paris.
Sans le savoir, ils ont tous rendez-vous avec le même ennemi : L'Homme-Clou n'a pas dit son dernier mot. Chez les Morvan, tous les chemins mènent en enfer.
Une intrigue haletante, rebondissements incessants et imprévisibles, tension constante… Jonglant entre passé et présent, la suite survoltée et diabolique de
tient mieux que ses promesses !

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— L’Homme-Clou élargissait son terrain de chasse, c’est tout. Il ne visait plus seulement les Salamandres. Après Catherine, il a surpris une mère de famille dans sa villa. Il lui a planté des dizaines de clous dans la chair alors que son bébé pleurait à quelques mètres.

Erwan avait lu ces faits dans les synthèses du procès. Pas la peine de développer. Ni de revenir sur la dernière victime du meurtrier : une religieuse de vingt ans.

— Et son arrestation ?

— On a fait la fête pendant des jours et des nuits. La ville était libérée. Grégoire était notre héros ! S’il avait voulu devenir maire de Lontano, on l’aurait élu dans la minute.

— Et Maggie ?

— Elle n’est jamais revenue. Grégoire l’a rejointe à Kisangani. Elle est tombée enceinte et…

Philae se tut. Les cris des oiseaux, le bruissement des herbes semblèrent d’un coup monter en régime. Elle venait de réaliser que l’enfant que Maggie attendait alors, c’était Erwan.

Il se leva pour couper court à toute question. La suite de l’histoire, il la connaissait — c’était sa propre enfance. Sa tête bourdonnait : trop de chaleur, trop de mots, trop d’infos inattendues. Il ne se sentait plus capable d’assimiler quoi que ce soit.

— Vous n’auriez pas conservé des coupures de presse de l’époque ? hasarda-t-il pour finir.

— Non. Ce ne sont pas des bons souvenirs.

— J’ai cherché la trace de vos familles à Lubumbashi, je n’ai rien trouvé. Vous avez quitté Lontano ensuite ?

— C’est Lontano qui nous a quittés. Dans les années 80, les mines se sont taries. Plus tard encore, il y a eu des pillages. Les soldats de Mobutu, qui n’étaient plus payés depuis des lustres, se sont servis à la source. Les derniers Blancs ont fui. Certains ailleurs en Afrique, d’autres en Belgique.

— Vous, vous êtes restée.

— C’est mon pays. J’y ai fait mes études, ma carrière.

— Dans quelle branche ?

— Au Katanga, il n’y en a qu’une : les mines. L’ingénierie industrielle, la mécanique des roches, les méthodes d’extraction. Je me suis installée à Kolwezi puis ici, chez les mangeurs de cuivre…

Dernière question pour la route :

— Vous ne vous êtes pas mariée ? Vous n’avez pas eu d’enfant ?

— Plutôt crever. Il n’y a pas d’avenir ici pour les générations futures.

— Pour les Blancs ou pour les Noirs ?

— Pour personne.

18

Quand ils parvinrent au-dessus de Kabwe, il faisait nuit.

L’avion — un Cessna 182 bon pour la casse — venait d’éteindre ses feux de position. L’intérieur de l’appareil ne comportait que deux sièges — Erwan était assis à même le sol, à l’arrière. La cabine avait été désossée, sans doute pour transporter plus de minerai, mais l’espace était vide. Qu’allait donc livrer Salvo ? Ou était-ce le contraire ? allait-il chercher un chargement ? Il n’avait emporté que quelques valises qui paraissaient en carton, ficelées avec des sangles de déménagement.

— Ni les FARDC ni les rebelles rwandais n’ont de missiles sol-air, cria Maillot Jaune en se retournant, mais vaut mieux être prudent ! On raconte que les Tutsis ont reçu des armes…

L’avion piqua vers les ténèbres. C’était tellement irréel qu’Erwan n’avait pas vraiment peur. Plutôt le sentiment d’évoluer dans une dimension parallèle. Soudain, il distingua par le hublot une double ligne lumineuse qui tremblotait dans la nuit. Plus qu’une piste, cela évoquait les vestiges d’une culture sur brûlis.

À cinquante mètres d’altitude, le Cessna ralluma ses lumières. Contre toute attente, l’atterrissage se fit sans problème. Avec la vitesse, les nids-de-poule passèrent à l’as et le pilote réussit à maintenir plus ou moins son axe. Erwan n’avait aucune idée de l’endroit où ils étaient. Il ne disposait que d’un seul repère, sa montre : un peu plus de 18 heures.

— Bienvenue à Kabwe, patron.

Il n’espérait rien et c’est exactement ce qui l’attendait dehors. Une obscurité totale, une atmophère lourde, poisseuse comme un manteau mouillé. On ne distinguait que les boîtes de conserve remplies d’essence enflammée qui marquaient la zone d’atterrissage. L’odeur du carburant, ajoutée aux relents de la terre humide, saturait les narines. Des Noirs dissous dans l’ombre les observaient, yeux exorbités.

— On… on dort ici ? s’inquiéta Erwan.

— Non, dans la voiture qui nous emmène à Ankoro. En partant maintenant, on arrivera demain en milieu de journée. À temps pour attraper les barges.

— À quelle heure ?

— Houlà, faut déjà qu’elles soient là ! (Salvo prit son ton de businessman.) C’est mille euros, patron.

— Pour quelques kilomètres ?

— Tu peux les faire à pied.

Erwan ouvrit sa ceinture.

— Où est la bagnole ?

— Au bout du sentier, répondit le Noir en empochant l’argent, n’aie pas peur.

Le Cessna repartait déjà. À mesure que le bruit du moteur s’éloignait, les craquements et les sifflements de la nuit semblaient se rapprocher. Salvo n’aurait plus qu’à lui trancher la gorge et récupérer son cash. D’instinct, Erwan chercha, glissé dans son sac, le 9 mm et le fourra dans son dos.

Ils marchèrent dans un corridor de feuillages. Le Banyamulenge ouvrait la marche, braquant sa lampe devant lui, une de ses valises sous le bras, Erwan sur ses pas, des fantômes dépenaillés fermaient la marche, portant les autres bagages.

Bientôt, dans le faisceau de la torche, une Toyota blanche mouchetée de boue apparut. Pas une maison ni le moindre signe de vie aux alentours. Seul un chauffeur en short les attendait, cigarette au bec. Un vrai prodige, qui valait bien mille euros.

— Dernières révisions et on démarre.

Erwan s’assit sur une souche, redoutant d’y découvrir une araignée ou un serpent, au lieu de quoi c’est la fatigue qui l’assaillit. Il était abruti par la chaleur de la journée, les trépidations du vol, le néant qui les entourait maintenant. Tout ce qui lui restait ce soir, c’était des économies qui fondaient à vue d’œil, une ignorance complète de son avenir et une trouille au ventre qui ne demandait qu’à se transformer en chiasse.

Pourtant, il tenait quelque chose : les informations de Philae de Momper. Il avait déjà essayé de les ordonner afin d’échafauder une nouvelle théorie. Non, trop tôt. En revanche, un petit coup de fil à son père s’imposait. Il fouilla dans son sac et en tira l’Iridium. Après quelques essais infructueux, la sonnerie retentit. On décrocha au bout de quelques secondes.

— C’est moi, fit-il d’une voix triomphante. Je suis dans les environs de Kabwe.

Le Padre eut un sifflement admiratif mais ne posa aucune question. Une manière de respecter les efforts du fiston. Il y avait quelque chose de surréaliste à se parler ainsi à travers la nuit, d’un point de brousse à l’autre.

— Tu as le bonjour de Philae de Momper, attaqua Erwan.

Morvan ne manifesta aucune surprise : au fond, il savait exactement ce que pouvait découvrir son fils, et à qui il pouvait parler.

— Elle va bien ?

— Je l’ai trouvée… usée.

— L’Afrique, mon bonhomme ! Qu’est-ce qu’elle t’a raconté ?

— Elle m’a parlé des Salamandres.

— Toute une époque !

— Pourquoi tu ne m’as rien dit là-dessus ?

— Je t’en ai parlé mais tu n’as pas fait gaffe. Et tu as eu raison : aucun intérêt pour ton enquête.

— Et ta liaison avec Catherine Fontana ?

Soupir proche du grognement :

— Pas envie de remuer ça, fils. Pharabot l’a tuée pour me montrer qui était le maître. (Grégoire prononça un juron inaudible.) C’est moi, avec ce simple flirt, qui ai attiré son attention sur elle.

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