Jean-Christophe Grangé - Congo Requiem

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Congo Requiem: краткое содержание, описание и аннотация

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On ne choisit pas sa famille mais le diable a choisi son clan.
Alors que Grégoire et Erwan traquent la vérité, jusqu'à Lontano, au cœur des ténèbres africaines, Loïc et Gaëlle affrontent un nouveau tueur à Florence et à Paris.
Sans le savoir, ils ont tous rendez-vous avec le même ennemi : L'Homme-Clou n'a pas dit son dernier mot. Chez les Morvan, tous les chemins mènent en enfer.
Une intrigue haletante, rebondissements incessants et imprévisibles, tension constante… Jonglant entre passé et présent, la suite survoltée et diabolique de
tient mieux que ses promesses !

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— Vous êtes allés voir ?

— On a rien trouvé mais le gars est peut-être plus malin. Y a plusieurs escaliers et d’autres planques. Il peut passer de l’une à l’autre.

— Depuis combien de temps ça dure ?

— Ça a débuté dans la nuit de mardi à mercredi.

Le timing collait : si Pharabot avait fui directement à Gennevilliers après la mort d’Audrey, il serait arrivé dans ces eaux-là.

— Les vigiles du parc n’ont rien vu ?

— Ils sont nuls.

— À part ces bruits, d’autres détails pourraient trahir une présence étrangère ?

— Y a eu des vols de gamelles dans les vestiaires.

Sans savoir pourquoi, Erwan imagina un canard laqué prenant la fuite. Il eut un rire nerveux, absurde, qu’il maquilla en toux forcée. Tu perds la boule .

— Vous fermez à quelle heure le soir ?

— On ferme pas. Les équipes se relaient. On traite le linge de la moitié des hostos et des cantines des Hauts-de-Seine.

— Emmenez-moi jusqu’à la salle des stocks.

Ils pénétrèrent dans un premier cube de béton ciré, de plus de trois mètres sous plafond. Le sol et les murs brillaient comme des plaques d’argent poli. En hauteur, des tuyaux quadrillaient l’espace, évoquant un labyrinthe d’air et d’eau. Tout était net et neutre — on aurait pu dire « froid » si une tiédeur vague ne s’était renforcée à chaque pas. La salle était peuplée de vêtements suspendus : blouses, vestes, combinaisons qui circulaient le long d’un rail fixé au plafond.

— L’unité d’ensachage, commenta le manager en désignant les femmes devant un tapis roulant qui glissaient chaque pièce dans une housse plastifiée avant qu’elle ne s’envole dans les airs.

Il leur donna des consignes en version originale. L’une après l’autre, les ouvrières quittèrent leur poste et s’esquivèrent.

— Je m’approche de la planque, fit Erwan dans son mobile. Rien à signaler. À toi.

— Pareil. Les gars commencent à sortir.

La salle suivante était celle du repassage. Sifflements, soupirs et chuintements déchiraient l’espace saturé de vapeur. Des hommes et des femmes masqués comme des chirurgiens s’activaient, armés chacun d’un fer relié à un câble dessinant une anse derrière eux. D’autres s’affairaient sur des presses qui expiraient des jets blanchâtres. Erwan songea à des dim sun prêts à être consommés. Encore de l’humour culinaire complètement décalé. Putain, ressaisis-toi !

Nouveaux ordres. Les ouvriers ne se firent pas prier pour prendre le chemin de la sortie en file indienne.

— Je m’approche toujours, fit Erwan à l’attention de Tonfa. Tout va bien ?

— Ça sort de mon côté. Tout baigne.

Sous leur charlotte et leur masque de papier, les ouvriers observaient le commandant avec méfiance. Leurs yeux bridés accentuaient leur hostilité.

— Fais-leur baisser leur masque, ordonna-t-il à son adjoint.

— Tu dis ça comment en chinois ?

— Laisse tomber et mate chaque gueule.

Tout en marchant, son guide expliquait le système des horaires permettant à la blanchisserie de ne jamais refroidir. La perquise tournait à la visite guidée. Erwan était en sueur. La vapeur se condensait et traversait les fibres de sa chemise. Au moins il n’avait plus froid.

— Où est la cave ? coupa-t-il.

— Plus loin.

Une porte coupe-feu. Les tambours de gigantesques machines tournaient ici à plein régime. Les hublots révélaient des tempêtes de plis et de mousse. Des chariots verticaux, remplis ras la gueule de linge, attendaient leur tour. Le lavage…

— Toujours en approche, dit-il à Tonfa. Rien à signaler ?

— Les niakoués paniquent. Je vais voir à l’intérieur.

La voix de l’OPJ n’était plus la même : tendue, essoufflée.

— Putain, hurla Erwan, reste dehors ! Où sont les stocks, bordel ? demanda-t-il au Chinois.

Le géant tendit son index :

— Encore une salle, on…

À ce moment, un coup de feu retentit.

119

Erwan dégaina et courut vers la détonation tandis que les ouvriers s’enfuyaient dans la direction opposée, se prenant les pieds dans les draps et faisant tomber des chariots. Plus besoin de chercher la cave : l’intrus était remonté à la surface. Parvenu à un nouveau seuil, le flic se plaqua dos au mur et se rendit compte qu’il tenait toujours son portable dans sa main gauche.

— Tonfa ? murmura-t-il.

Pas de réponse.

— Tonfa ?

Rien. Erwan empocha son mobile et tira la culasse du calibre vers l’arrière. À cette seconde, il crut sentir, dans sa chair, la cartouche comprimée par les autres balles qui montait dans la chambre. Processus de mort engagé .

Il se coula dans une nouvelle salle, le long du mur de gauche, avançant les genoux fléchis. Un espace de séchage — des moissonneuses-batteuses crachaient des draps immaculés par un manchon oblique. Quelques ouvriers battaient en retraite, à quatre pattes ou rampant à plat ventre. Il en attrapa un par la blouse. Le Chinois, effaré, tendit l’index vers une porte de métal sur la droite.

La poussant violemment, Erwan découvrit un couloir plongé dans la pénombre : murs nus, des canalisations partout. Il plissa les yeux pour s’orienter — seules les lumières rouges de secours flottaient dans l’obscurité. Le bourdonnement de la soufflerie était assourdissant.

Le visage liquéfié par la condensation, il avança prudemment, refusant encore d’envisager le pire : une opération illicite de plus qui vire au désastre. Nouvelle porte. Quelques mètres plus loin, son troisième de groupe à terre, recroquevillé sur le flanc, calibre hors de portée.

Erwan se précipita, oubliant toute prudence. Il s’attendait à découvrir une mare de sang : rien. Tonfa se retourna et révéla le gilet balistique qu’il portait sous sa veste. Pour une fois, le moins finaud avait été le plus malin.

— J’en ai une dans le buffet mais je crois qu’ça va.

Même pour ce colosse, l’énergie cinétique d’une balle de 9 mm restait dure à encaisser. Ce qu’on appelle pudiquement les « effets arrière ». Pas de pénétration mais des lésions comme après une bonne raclée, pouvant aller de quelques côtes cassées à l’hémorragie pulmonaire.

— Fonce ! haleta-t-il en désignant la porte derrière lui. Il a rebroussé chemin. Il est fait comme un rat.

Erwan sortit son mobile pour composer le numéro des secours.

— Fonce j’te dis ! répéta l’OPJ. Je me démerde.

— J’m’en occupe, fit une voix.

Le boss chinois, tremblant, avait suivi le commandant. Ses traits semblaient coulés dans une cire brûlante mais il avait toujours l’air déterminé. À cette seconde, deux nouvelles détonations résonnèrent.

— Putain de dieu !

Erwan partit au pas de course, longeant des machines fumantes aussi grandes que des saunas. Il pénétra à temps dans la salle suivante pour voir son ennemi qui tentait de refermer une porte à l’autre bout. Le fuyard s’y reprit à plusieurs fois avant de se rendre compte que c’était la tête de l’ouvrier qu’il venait d’abattre qui coinçait le battant. Il fit feu à l’aveugle et disparut.

En empreinte sur la rétine d’Erwan, une silhouette en veste de survêtement noir, capuche relevée façon racaille, plutôt costaud et en pleine forme physique. Rien à voir avec un vieillard desséché par les médocs et les décennies d’asile. Tout à voir avec le salopard cagoulé de la rade de Fos. Cette fois, la peur éclata à l’intérieur de son corps à la manière d’une bouteille de verre, projetant ses tessons coupants à travers veines et nerfs. Qui était ce mec ?

Erwan longea des repasseuses aux allures de métiers à tisser puis ralentit à quelques mètres de la porte entrouverte. Le tueur l’attendait peut-être derrière. Il s’agenouilla près de l’ouvrier à terre. La poitrine était percée de deux trous larges comme des tomates écrasées. Encore chaud, mais mort. Erwan se releva, poussa doucement la porte et enjamba le cadavre. Coup d’œil à gauche, à droite : personne, hormis quelques têtes à charlotte planquées derrière un tapis roulant qui tournait à vide.

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