Jean-Christophe Grangé - Congo Requiem

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On ne choisit pas sa famille mais le diable a choisi son clan.
Alors que Grégoire et Erwan traquent la vérité, jusqu'à Lontano, au cœur des ténèbres africaines, Loïc et Gaëlle affrontent un nouveau tueur à Florence et à Paris.
Sans le savoir, ils ont tous rendez-vous avec le même ennemi : L'Homme-Clou n'a pas dit son dernier mot. Chez les Morvan, tous les chemins mènent en enfer.
Une intrigue haletante, rebondissements incessants et imprévisibles, tension constante… Jonglant entre passé et présent, la suite survoltée et diabolique de
tient mieux que ses promesses !

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Pour cette chasse à l’homme, on avait distribué les rôles et réparti les tâches. Louveciennes était déjà bouclé : de Port-Marly au nord à la N186 à l’ouest et de la D913 et la Seine à l’est jusqu’à la forêt domaniale au sud, tout le secteur était passé au crible. On avait fait flairer à des chiens les fringues trouvées dans la bibliothèque. Étaient aussi à pied d’œuvre policiers municipaux, membres de la BAC, flics en uniforme de tout poil, escadrons de gendarmes mobiles… Pour le porte-à-porte — audition des voisins, interrogatoire des commerçants, visionnage des bandes de vidéosurveillance du quartier —, les OPJ des commissariats de Rueil-Malmaison, Saint-Germain-en-Laye et Nanterre assureraient le boulot.

Chacun avait en tête un clochard meurtrier, un Francis Heaulme en maraude, Opinel en poche, plutôt qu’un assassin civilisé qui se fondrait dans la masse et volerait une voiture pour disparaître. Pourtant, des barrages routiers s’étaient également organisés sur les axes principaux des environs — autoroutes, nationales, départementales… Des patrouilles quadrillaient la banlieue ouest, de Versailles à Saint-Germain-en-Laye. Des brigades territoriales, des pelotons de surveillance et d’intervention (PSIG) de la Gendarmerie nationale étaient venus en renfort — leurs hélicoptères se tenaient prêts. Même la Brigade fluviale patrouillait le long de la Seine, au cas où la bête aurait tenté de fuir à la nage.

Erwan avait perdu la main. Commissaires, commandants, lieutenants-colonels de gendarmerie s’étaient invités dans les jardins de la villa transformés en QG de campagne. Certains voulaient lancer un appel à témoins — mais témoins de quoi ? D’autres préconisaient une analyse des mains courantes des dernières semaines aux alentours — la proie avait peut-être déjà fait des siennes dans le secteur. Quant au procureur de la République, qui avait fini par débouler en personne, il n’était préoccupé que par des problèmes de communication : rédiger un message aux médias, limiter les rumeurs sur Internet, organiser une conférence de presse à la première heure le lendemain matin…

Erwan rongeait son frein. Selon lui, cette agitation était inutile : le tueur avait frappé la veille au soir, soit vingt-quatre heures auparavant, il était déjà loin. La clé de son identité se trouvait dans le passé d’Isabelle Barraire. Personne n’avait squatté sa baraque. C’était la psy, et elle seule, qui avait accueilli le dément dans ses murs. Erwan avait déjà son idée — L’Homme-Clou n’est pas mort — mais cette thèse était trop folle, pas question d’en parler avant d’avoir du solide. Du reste, la proie pouvait aussi se prendre dans les toiles du dispositif — sans argent ni contacts, santé mentale défaillante et look de clodo : on pouvait espérer mettre rapidement la main sur un oiseau pareil.

Deux heures étaient passées et toujours pas de Riboise. Personne ne comprenait pourquoi Erwan refusait de réquisitionner un médecin standard pour délivrer le « bleu ». Non : il voulait que Riboise et lui seul lui confirme que la mort d’Audrey était « constante et effective ». Il comptait aussi sur lui pour remarquer des détails in situ. Il avait fait éteindre les projecteurs et stopper les opérations d’analyse, de peur que la chaleur autour du corps accélère sa décomposition et brouille la datation de la mort.

À 21 heures, tous les responsables reprirent leur voiture, se promettant de s’appeler mutuellement au fil de la nuit — Erwan acquiesçait mais s’en foutait déjà : il avait passé le relais à un divisionnaire de Versailles, Pierre Sandoval, qui connaissait son boulot.

Il serra des mains, nota des numéros, salua la compagnie comme après un barbecue. Il ne tremblait plus mais ce n’était pas bon signe : il était passé au stade du refroidissement interne — on perd un degré toutes les trois minutes, le cœur se ralentit, les membres ne sont plus irrigués, c’est le temps de la paralysie et des engelures. Erwan se sentait d’autant plus mal qu’il percevait, comme à l’extérieur de lui-même, qu’il ne faisait pas si froid que ça. Ce n’était pas la nuit qui était hostile mais son propre corps.

Par ailleurs, une migraine s’insinuait sous son crâne et ses paupières brûlaient. Depuis deux heures, les jardins n’étaient éclairés que par les gyroleds à éclats, les feux à iode et les rampes des bagnoles et des « boîtes de six ».

Finalement, il rameuta ses gars au pied d’un chêne, près de l’étang, et put enfin organiser sa guérilla personnelle. Ses troupes se limitaient désormais à Tonfa et Favini mais ils connaissaient déjà la vie d’Isabelle Barraire. Ils pouvaient la fouiller de nouveau, voir si un malade mental avait été libéré d’un des hôpitaux où elle avait exercé ou avait été soignée — notamment aux Feuillantines : Chatou n’était qu’à un kilomètre de Louveciennes.

Mais d’abord, Erwan voulait régler une question cruciale :

— Qui prévient la famille d’Audrey ?

— Elle n’avait personne, fit Favini. En tout cas, elle n’en a jamais parlé.

Le Marseillais disait vrai : d’origine slave, Audrey se présentait toujours comme une orpheline et n’avait jamais caché ses années sombres, à la limite de la cloche.

— Vérifiez tout de même.

Les hommes acquiescèrent, sinistres, alors que feuillages et buissons frissonnaient autour d’eux. Leurs pieds s’enfonçaient dans la glaise humide des bords de l’étang.

— La fouille, qu’est-ce que ça donne ? relança Erwan.

— Pour l’instant rien mais les collègues continuent.

Dans un mouvement réflexe, il eut un regard vers la bâtisse : il l’imaginait s’effondrer en un tas de gravats et révéler son secret dans un nuage de plâtre.

— Retournez rue Nicolo. Défoncez la porte, raflez tous les dossiers des patients. Allez aussi rue de la Tour. Collectez tout ce qui pourrait nous renseigner sur Katz. À chaque fois, vous y allez avec un serrurier et une escouade, une balle dans le canon. Plus question de prendre le moindre risque. Je n’exclus pas que notre client se soit planqué dans un de ces apparts.

— Je comprends pas, intervint Tonfa, il aurait les clés ?

Erwan s’abstint de répondre — aucune certitude.

— Repassez aussi au crible ses appels, ses messages.

— Isabelle Barraire n’avait plus d’abonnement, répliqua Favini.

— Je parlais du compte de Katz.

— On a déjà vérifié : tous les appels concernent ses patients.

— Je parle français ou quoi ? L’assassin peut être l’un d’eux ! Je suis certain qu’elle a soigné ce fêlé.

Favini haussa les sourcils. Tonfa risqua :

— On a aucune commission pour…

Le mal de tête, de plus en plus lancinant. Ces lumières, nom de dieu…

— Une fois pour toutes, notre commission, c’est notre délai de flagrance. Les précautions, c’est fini. On entre partout, on fouille où ça nous chante.

— La famille de Barraire va…

— Je les emmerde. Isabelle planquait un cinglé dont le nom se trouve dans ses dossiers.

À cet instant, un des flics de la brigade de Rueil arriva, gants de latex et traits tirés, tendant un objet :

— On a trouvé ça dans la cave, planqué sous la chaudière.

Erwan enfila de nouveaux gants et saisit la curiosité. Une statuette sculptée dans de la boue représentant un personnage d’une vingtaine de centimètres de hauteur, dans le style naïvo-expressionniste africain. Le fétiche était hérissé de clous rouillés et de tessons de verre.

Un nkondi tout juste sorti des mains de son créateur. Une effigie qui avait valeur de signature.

Un silence mortifié accueillit la trouvaille. Pour Tonfa et Favini, c’était comme si on les replongeait dans un cauchemar qu’ils s’efforçaient d’oublier depuis deux mois.

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