Frédéric Dard - Un tueur

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Un tueur raconte à la première personne du singulier l'épopée sanglante d'un criminel sans envergure devenu tueur.
Un tueur élégant comme on n'en fait plus, ne succombant à rien si ce n'est au charme vénéneux des femmes et qui, les yeux voilés de rouge et la mort dans la peau, finit par attendrir sa proie à commencer par nous, lecteurs.
Kaput, c'est l'odyssée de ce tueur vers la pente fatale du crime.
C'est aussi une pièce majeure sur le chemin de Frédéric Dard vers la reconnaissance littéraire et populaire qui est la sienne aujourd'hui.
Qualifiés de « mémoires du désespoir » par son auteur à l'époque de leur publication dans les années 1950, les textes originaux des Kaput sont désormais réunis dans ce livre sous le titre
.

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— Oh ! Monsieur…

Avec ça, il allait s’en coller un vieux coup dans le nez sans toucher au patrimoine du ménage !

CHAPITRE XIII

Nous ne nous sommes rien dit, elle et moi.

Nous vivions un curieux moment, presque critique… C’était comme si nous avions dû traverser les chutes du Niagara sur un câble.

Un faux mouvement et c’était scié !

Si Rapin avait expédié les talbins en poste restante, il ne nous restait plus que quelques heures pour les retrouver. Passé ce délai, ils allaient aux rebuts et nous pouvions en faire notre deuil !

J’ai demandé au facteur où se trouvait la poste… Je ne doutais pas que si Rapin avait expédié le fric il l’ait fait de ce bled. Question d’heure.

Bouboule m’avait dit qu’ils avaient mangé après l’atterrissage… Puis qu’il s’était endormi… Donc il devait être plus de midi quand Rapin avait quitté le plateau… Le temps de radiner à pinces jusqu’ici, ça nous menait à deux ou trois heures de l’après-midi, plutôt trois heures… Il ralliait Grenoble, mais il n’était pas certain d’y parvenir avant la fermeture des bureaux de poste, par conséquent il devait se décharger de « son » magot sans tarder…

Il y avait deux postières brunes derrière les guichets. Je me suis adressé à celle qui se trouvait préposée aux affranchissements des pacsons.

— Dites-moi, mademoiselle, êtes-vous toujours à ce guichet ?

Elle m’a pris pour un baratineur et s’est renfrognée.

— Pourquoi ?

— Oh ! ne froncez pas le sourcil, mes intentions sont pures, je suis sur la trace d’un ami que je veux absolument retrouver et vous pouvez peut-être m’aider…

Elle s’est radoucie.

— Non, je ne suis pas toujours là… Nous changeons chaque semaine…

— Le 27 ou 28 du mois dernier ?

Elle a consulté le grand calendrier accroché au mur et à esquissé un signe affirmatif.

— En ce cas il faut que je vous parle… Je vois qu’il est midi moins cinq, voulez-vous venir nous rejoindre, ma femme et moi, au café à côté ? Vous ne le regretterez pas.

Elle a hésité. Ce qui l’a décidée c’est le « ma femme et moi » et sûrement la promesse qu’elle n’aurait pas à le regretter.

— Ça colle, ai-je dit à Herminia, viens à la terrasse, la postière ne va pas tarder, on sera mieux pour lui tirer les vers du nez.

La môme s’est pointée sept minutes après notre prise de contact. Elle portait une robe imprimée, une veste de tailleur et des chaussettes blanches. Avec ça sur le dargeot, elle se prenait pour l’arbitre des élégances.

Ses lèvres étaient dessinées en forme de violette et un gentil accent méridional justifiait les poils noirs qu’elle avait aux jambes.

— Le 27 ou le 28, du mois dernier, ai-je attaqué lorsqu’on lui a eu apporté une consommation, l’ami dont je vous parle a posté d’ici un paquet en poste restante…

Elle a froncé le sourcil.

— Ah !…

J’ai sorti le passeport de Rapin et brandi la photo du mort.

— C’est ce garçon, vous ne vous rappelez pas ?

On n’osait pas respirer, Herminia et moi. On se regardait tendrement, conscients de vivre ensemble une minute pas ordinaire.

— Peut-être bien, a murmuré la postière en regardant l’image…

Elle a ajouté, enjouée…

— C’est marrant, je me rappelle moins la photo que le nom… Rapin… J’ai pensé à un peintre…

La brave enfant…

— Il était sur le paquet ?

— Oui…

Parbleu, où l’aurait-elle vu ? J’avais des questions crétines.

— Et c’est bien de cet homme qu’il est question ?

Elle s’est encore penchée sur la photo.

L’image datait de quelques années et je devais avouer que le physique de Rapin s’était modifié entre le moment où on lui avait tiré ce portrait et celui où il s’était présenté au guichet de la postière.

— Il ne porte pas une médaille d’or au cou ?

— Si !

Je triomphais…

— C’est magnifique, mademoiselle, vous avez une mémoire extraordinaire !

Elle a rougi.

— Dans notre métier, on observe…

Je lui ai allongé un talbin de cinq raides. Elle n’en croyait pas ses mirettes.

— C’est trop, a-t-elle chuchoté.

Elle a biglé autour d’elle, puis, rassurée par ce coup de périscope, a enfouillé le billet.

— Merci…

— J’en ai un plus gros à votre disposition si vous pouvez me dire la destination du colis en question…

Alors elle a dû penser qu’il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond, car elle a levé les yeux brusquement sur moi.

Heureusement Herminia est intervenue avec sa voix douce et son regard pur.

— L’ami en question s’est expédié ce paquet à lui-même… Nous le recherchons pour un motif grave. Si nous savons où allait le paquet, nous saurons où il habite…

Un nouveau sourire a effacé toute inquiétude sur la bouille mal peinte.

Mais elle s’est rembrunie parce qu’elle ne se souvenait pas…

Et du même coup la traquette nous a saisis, Herminia et moi. Si près du but !

— Je ne me rappelle pas…

— Il le faut ! Faites un effort…

— Tout ce que je sais c’est que c’était dans le Midi… Moi aussi, je suis du Midi et chaque fois que je prends une lettre ou un paquet pour la Côte je me dis que je voudrais bien être dedans…

— Le Midi ! Oui, ça collait avec les projets de Rapin… Seulement le Midi est vaste.

— Réfléchissez…

— Je réfléchis… Mais comment voulez-vous que… Depuis trois semaines ! Des recommandés, vous pensez… ça défile… Non, franchement, il n’y a pas moyen…

C’était définitif.

Herminia m’a tiré par la manche.

— Donne dix mille francs tout de même à mademoiselle, ça vaut ça !

Sans comprendre, je me suis fendu d’un grand format. La postière lui a fait suivre le même chemin. Puis, honteuse, elle s’est levée…

— Faut que je rentre, excusez-moi…

Avant de partir elle a murmuré :

— Merci…

J’ai explosé :

— Tu en as de bonnes ! Me faire lâcher dix sacs contre une absence de mémoire !

— Elle nous a fourni tout de même un précieux renseignement.

— Je lui avais refilé un bouquet pour ça…

— Non, je veux dire en ce qui concerne la destination du paquet.

— Lequel ?

— Rapin l’a envoyé recommandé, ce qui est naturel étant donné l’importance du contenu…

— Alors ?

— Alors il a fatalement gardé le reçu, on ne jette pas le reçu d’un dépôt de vingt et quelques millions… Or sur un reçu figurent les noms et adresse du destinataire !

CHAPITRE XIV

On a beau dire, mais dans les cas graves rien ne vaut une cervelle de souris pour défricher le terrain.

Surtout une matière grise comme celle d’Herminia ! Elle valait son poids d’or, en 18 carats même !

Je l’avoue, j’ai eu comme un coup de panique. Nous étions le 14 à midi, demain soir, dans un bureau de poste de France, un paquet dont je n’imaginais pas les dimensions allait partir pour les rebuts. Vingt-quatre briques allaient s’en aller dans un sac postal à la grande remise des messages perdus.

Je comprenais maintenant pourquoi Rapin m’avait dit qu’il fallait qu’il soit rentré en France avant le 15…

Une autre traquette m’a saisi : et si le facteur s’était gourré ? Si le délai expirait le 15 au matin au lieu du 15 au soir ? Là on était enviandé…

— Tu as le portefeuille de Rapin ? m’a demandé Herminia…

J’ai sorti la pochette de croco.

— Voilà…

— Regarde vite !

J’ai vidé tous les compartiments de leur contenu. Aucun reçu ne s’y trouvait…

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