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Frédéric Dard: C'est toi le venin

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Frédéric Dard C'est toi le venin
  • Название:
    C'est toi le venin
  • Автор:
  • Издательство:
    Éditions Fleuve Noir
  • Жанр:
  • Год:
    1957
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • Рейтинг книги:
    5 / 5
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C'est toi le venin: краткое содержание, описание и аннотация

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Victor Menda a tout perdu dans un casino de la Côte d'Azur. Alors qu'il erre la nuit, désabusé, il a une brève aventure avec une femme mystérieuse dont il ne réussit pas à voir le visage. En recherchant sa trace, il fait la connaissance des demoiselles Lecain, de riches héritières vivant recluses. L'aînée, Hélène, s'occupe avec dévouement de sa sœur Eve, une infirme de vingt ans, clouée sur son fauteuil roulant. L'irruption du jeune homme dans leur vie agit comme un catalyseur. Si Eve tombe très vite sous le charme de Victor, lui n'a d'yeux que pour Hélène… Un triangle amoureux à l'équilibre précaire se met en place. Mais les apparences sont trompeuses et quelqu'un tire les ficelles dans l'ombre. Une seule question : qui ?

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* * *

À la mort d’Hélène nous avions fait stopper les travaux de « la Boîte aux Rêves » en attendant que fussent réglées les histoires de succession. Mais ils avaient repris quelques jours avant notre mariage et maintenant il ne restait plus qu’à laisser sécher les peintures avant de recevoir le stock…

J’avais beaucoup de démarches à faire. Celles-ci vinrent me soustraire à la torpeur de la maison. Je me calmai les nerfs en me jetant à corps perdu dans les soucis commerciaux.

Je ne me rassasiais pas de notre Galerie. C’était notre œuvre à Ève et à moi ; oui nous avions réussi tout de même quelque chose ensemble.

J’arpentais le local vide en humant l’odeur obsédante de la peinture et du bois frais. Il me rassurait me parlait de l’avenir…

Je lui consacrerais ma foi et ma santé. J’en ferais une affaire prospère et utile… Je m’abîmerais dans le travail parce que c’est l’unique évasion réelle des hommes.

Lorsque je rentrais le soir j’étais heureux de retrouver ma femme. J’aimais son intelligence, sa vivacité…

Le souvenir funeste d’Hélène planait encore, mais très haut, comme les corbeaux au printemps. Ç’avait été mon ange noir…

Qui n’a pas le sien ?

CHAPITRE XVI

Et voici le moment venu pour moi de vous parler de la dernière nuit.

* * *

Ce soir-là, j’étais rentré du magasin incommodé par les remugles d’essence qui y flottait. Je prolongeais trop mes séjours à « La Boîte aux Rêves ». Mon écœurement était tel que je ne me mis pas à table pour dîner… Très tôt, je souhaitai le bonsoir à Ève et j’allai me coucher. Je trouvai une position commode dans mon lit et parvins rapidement à m’endormir. Seulement, dans le courant de la nuit, mon malaise changea de forme. Je me mis à souffrir de tiraillements d’estomac qui m’éveillèrent. Je savais que je ne pourrais jamais me rendormir si je ne m’alimentais pas un peu, la faim étant chez moi l’antidote du sommeil. Je me levais donc et, faisant le moins de bruit possible, je descendis à l’office pour visiter le frigidaire.

Cela m’était arrivé déjà à plusieurs reprises et je trouvais agréable ces repas solitaires, pris avec les doigts.

Je mis une solide tranche de rosbif entre deux biscottes et me versai un grand verre de vin rouge… Je portai le tout dans le patio pour déguster confortablement ma collation…

Il faisait doux. En grignotant mon sandwich, j’appréciais le charme de cette belle nuit de fin d’été. La chaleur déclinait et l’on respirait mieux.

Quand j’eus fini de manger, je restai un bon moment dans le noir, le front alourdi de sommeil. J’étais bien… Combien de temps ai-je flotté ainsi sur ma chaise longue, comme sur l’un de ces nuages roses dont je parlais autrefois à Ève ? Je ne puis le préciser… L’horloge du hall égrenait des coups que je ne comptais même pas…

Soudain, un craquement m’a fait frémir… J’ai cru tout de suite qu’il s’agissait d’un de ces bruits indéfinissables dont les grandes maisons résonnent. Je me suis penché en avant. Mon ouïe survoltée percevait des frémissements confus.

Le bruit a recommencé. Cette fois, j’étais certain qu’il provenait de l’escalier.

Des marches craquaient…

Je me suis levé, j’ai ôté mes Spartiates et, nu-pieds, me suis avancé dans l’ombre épaisse du hall.

Je ne m’étais pas trompé, il s’agissait bien des marches. Je me suis emparé d’un chandelier de cuivre posé sur une console, je l’ai assuré dans ma main droite et, de la gauche, j’ai cherché le commutateur.

Un flot de lumière a jailli. J’ai plissé les paupières et mon chandelier m’est tombé de la main.

Au milieu de l’escalier, il y avait Ève… Une Ève inconnue, dont le regard brillait… Une Ève très à son aise sur ses jambes. Une Ève vêtue d’une robe blanche boutonnée par-devant et coiffée d’un foulard en pointe.

J’ai saisi la rampe de bois et j’ai posé mon menton sur ma main. Le trou qui venait de se creuser dans ma poitrine était plus grand que celui qui avait causé la mort d’Hélène…

Quand j’ai eu la force de relever la tête, elle n’était plus là. La porte de sa chambre a claqué. Je me suis précipité dans l’escalier… Elle avait tiré le verrou, mais cette porte n’avait pas de chance avec moi. D’un nouveau coup d’épaule je l’ai disloquée.

Ève s’était réfugiée dans son fauteuil, comme si celui-ci avait eu le pouvoir de la protéger, comme si, entre ses bras elle était hors d’atteinte…

J’ai comprimé à deux mains les battements fous de mon cœur.

— Alors, c’était donc toi, la putain !

Mes dents s’entrechoquaient comme si j’avais été enfermé dans une chambre froide.

Je ne pouvais que bégayer :

— C’est donc toi… C’est donc toi !

Et pourtant, je pensais mille choses à la fois. Je pensais que cette petite garce blonde avait dupé tout le monde pendant des années. Elle avait fait perdre la raison à sa sœur… Elle avait saccagé ma vie… Oui, je venais d’épouser une roulure, une névrosée !

Je la regardais éperdument, et je la revoyais dans l’auto, au bord de la mer… Comment n’avais-je pas reconnu ses seins, sa bouche, son odeur de garce ? Et dire que depuis plusieurs jours qu’elle était ma femme, je ne l’avais pas touchée… Alors que je l’avais prise comme un soudard sur la banquette de sa voiture…

Elle se faisait toute petite dans sa chaise.

— C’est donc toi ! C’est donc toi !

J’ai fait un pas en avant. Avec sa prestesse coutumière, elle a fait tourner le fauteuil pour m’empêcher de la coincer contre le mur. Elle se trouvait maintenant, dos à la porte béante. Un nouveau geste et elle a été dans le couloir.

Je fonçais, les dents serrées, le souffle court. Mes poings crispés devenaient denses comme du bronze.

— Depuis combien de temps joues-tu cette comédie, petite ordure ?

J’ai flanqué un coup de pied dans le fauteuil, le véhicule a roulé dans le couloir sur deux mètres. Ève l’a bloqué habilement des deux mains.

— Hein, réponds ?

Son visage fixe s’est un peu détendu.

— Depuis toujours, Vic…

— Ça n’est pas vrai !

— Si !

— Explique !

— À treize ans j’ai été malade… Une mauvaise angine et du rhumatisme articulaire sans doute… Le docteur disait à mon père qu’il redoutait une attaque de polio… Il lui découvrait les symptômes… J’ai tout entendu…

— Et tu as simulé ?

— Tu le vois…

— Pendant sept ans ! Comment as-tu pu ?

— J’ai pu parce que j’ai voulu.

L’argument m’a fait frémir.

— Car je peux tout ce que je veux, Vic… Tu le sais bien ?

— Oui, je le sais… Pourquoi cette longue comédie ?

— Mon père préférait ma sœur. Il ne me pardonnait pas la fugue de ma mère, tu comprends ?

— Et alors tu as voulu coûte que coûte te rendre intéressante ?

— Oui. Et je crois pouvoir te dire que j’y suis parvenue !

— À merveille, ma jolie… À merveille. Tu es la plus grande comédienne de tous les temps…

— N’exagérons rien, Vic…

— Alors tu vas chercher de l’amour, la nuit, quand les autres dorment ici ?

— Et alors ?

Elle m’a coulé un regard qui m’a brûlé.

— Ça n’était pas bon, nous deux, dis, Vic ? Tu te souviens ?… C’est pour ça que j’ai voulu que tu restes. Tu es un amant incomparable… J’ai eu le coup de foudre, quoi…

— Comme une chienne, ai-je soupiré… Une sale chienne en chaleur !

— Mais oui, Vic… J’ai besoin d’amour, n’est-ce pas normal à mon âge ?

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