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Frédéric Dard: Le monte-charge

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Frédéric Dard Le monte-charge
  • Название:
    Le monte-charge
  • Автор:
  • Издательство:
    Éditions Fleuve Noir
  • Жанр:
  • Год:
    1961
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • Рейтинг книги:
    5 / 5
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Le monte-charge: краткое содержание, описание и аннотация

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Une histoire hallucinante qui vous fera douter de vos sens, peut-être même de votre raison. Et pourtant… Lorsqu'un producteur a en tête la réalisation d'un film que l'usage a affublé du nom bien français de « suspense » il appelle FREDERIC DARD — Avez-vous une bonne histoire ? Racontez-la-moi. DARD déteste raconter ses histoires. Il préfère écrire un roman. Le roman est déjà un scénario DARD voit, pense, écrit « cinéma ». Suspense, vertige, angoisse, psychose, voilà les mots qui s'attachent à son œuvre. Le cinéma français demande ses « brutes » à cet homme jeune, fin et bienveillant, ses tueurs à cet homme doux et pacifique et chez lui, auprès d'un feu de bois clair et sympathique, nous parlons bruits de pas, nuits sans lune, cris dans l'ombre et impitoyables destins. Alain POIRÉ

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Encore une fois je n’osais pas.

Je me suis tourné vers elle. Elle aussi m’a regardé. Et ç’a été tellement simple que j’ai cru mourir d’extase en voyant combien était puissante ma volonté.

J’ai pris sa main. Elle a lâché les jambes de l’enfant. Nos doigts se sont ouverts, puis se sont refermés comme pour une prière commune. C’était une sensation étrange, voluptueuse, farouche.

Je me sentais puissant, et six années, en un instant, venaient d’être abolies. J’étais avec Anna. Elle vivait toujours ; elle m’aimait. Elle me donnait sa chaleur, je lui communiquais ma force.

Pourquoi avais-je envie de me tourner vers cette inconnue et de lui dire :

— Je vous aime.

Parce que je l’aimais vraiment ?

Beaucoup de gens s’imaginent que l’amour est un sentiment qui a besoin d’être « installé », que c’est un aboutissement. Je sais bien que non, moi qui ai aimé Anna et cette femme au premier regard que nous avons échangé, elles et moi.

Nous sommes restés longtemps, ainsi, nos doigts emmêlés, à faire l’amour avec les mains. Puis la petite fille a lancé quelques ruades et s’est mise à pleurer dans son sommeil. Sa mère a retiré sa main, et ç’a été pour moi comme un déchirement.

Elle a chuchoté à l’enfant endormie :

— Nous allons rentrer, ma Lucienne. Tu vas retrouver ton dodo…

Elle parlait pour moi.

— Si vous me permettez, ai-je balbutié.

J’ai saisi la petite fille, je l’ai assurée dans mes bras et je me suis levé. Elle était lourde ; elle sentait encore le bébé, et, dans le sommeil, son petit visage ingrat devenait beau et émouvant.

J’ai remonté l’allée latérale au côté de la femme. J’avais l’impression de la connaître intimement. Sa démarche avait un rythme qui m’était familier. Une fois dans le hall nous nous sommes regardés à la lumière crue du néon souffreteux. Elle paraissait un peu crispée et j’ai craint que ce ne fût une réaction contre mes audaces.

Pourtant, ne les avait-elle pas encouragées ?

— Vous avez une voiture ?

— Non, j’habite assez près d’ici, Monsieur.

Elle a avancé ses bras en berceau.

— Je vous remercie… Elle n’a pas l’habitude de veiller.

— Je vous accompagne !

Elle s’y attendait sûrement, et malgré tout, quelque chose — je ne sais quoi — a chancelé dans son regard. Elle est restée immobile, avec ces bras tendus vers l’enfant. Puis elle les a laissés glisser le long de son corps.

— Merci.

Et elle s’est mise en route sans s’occuper de nous. J’avais du mal à la suivre car la fillette pesait de plus en plus lourd. C’était la première fois de ma vie que je tenais un enfant dans mes bras et je n’aurais jamais pensé que ce fût aussi émouvant. J’avançais avec précaution : je craignais de tomber avec mon précieux fardeau.

Nous sommes allés ainsi, l’un derrière l’autre, jusqu’au bout de la rue ; ensuite elle a tourné à droite, en direction d’un quartier neuf que je ne connaissais pas car il n’était qu’ébauché au moment de mon départ.

L’endroit était moins éclairé. Il n’y avait plus de magasins, plus d’éventaires d’écaillers, plus de sapins, sinon dans les appartements, et on devinait leurs éclairages multicolores à travers les vitres.

Des constructions claires se dressaient dans l’ombre. C’est vers elles que la femme s’est dirigée. Pas une fois elle ne m’a adressé la parole au cours du trajet. C’était à croire qu’elle nous avait oubliés, sa fille et moi.

À deux ou trois reprises, la petite s’est débattue et j’ai dû la presser contre ma poitrine pour la faire tenir tranquille. Ce devait être une gamine très nerveuse.

On entendait des télévisions et des radios. Des gens entonnaient le « Minuit Chrétiens » bien qu’il fût à peine dix heures. Mais ces bruits composaient une sorte de fond sonore irréel ; seul était vrai le martèlement régulier de nos pas sur le trottoir mouillé.

Je n’en pouvais plus lorsqu’elle s’est arrêtée devant un portail de fer tout neuf, sur lequel était peint en caractères jaunes sertis de noir :

Ets J. DRAVET — Brochage

Elle a tiré une clé de sa poche et a poussé le vantail. La minute de vérité était arrivée. Je louchais sur l’espace sombre, mystérieux, qui s’étendait au-delà du portail entrouvert. Je distinguais confusément une cour où deux camions étaient remisés. Au fond s’élevaient des bâtiments à deux étages dont les larges verrières captaient les reflets du lampadaire flanqué à l’angle de la rue. Tout était noir, neuf, silencieux.

Nous avons échangé le même regard que dans le hall du cinéma.

— Voilà, a-t-elle murmuré, et elle a ajouté ces mots peut-être très simples, mais qui, par la suite, devaient revêtir une étrange signification.

C’est ici !

Était-ce une prise de congé ?

Était-ce plutôt une invitation ?

Le plus simple au fond était de le lui demander.

— Dois-je vous laisser ici ?

Elle est entrée, sans répondre.

C’était une invitation.

2

LA PREMIÈRE VISITE

De chaque côté de la cour, se dressaient des montagnes de papier en rames, abritées par des verrières.

Tout le fond était occupé par des ateliers. Sur la droite, il y avait une large porte de fer, peinte en noir et portant le mot « privé », grossièrement barbouillé au pochoir.

La femme a ouvert cette porte. Elle a passé la main à l’intérieur et a actionné un commutateur, mais aucune lumière n’a jailli.

— C’est vrai, a-t-elle murmuré, sans me donner davantage d’explications.

Elle m’a pris le bras et m’a guidé dans le noir. Je m’enfonçais au cœur de l’obscurité, d’un pas d’aveugle, effrayé à l’idée de cogner la tête de l’enfant.

Ma compagne s’est arrêtée. Elle a tâtonné un peu, puis a fait coulisser la porte d’un ascenseur.

— Nous allons prendre le monte-charge ! a-t-elle déclaré.

À sa suite j’ai pénétré dans une vaste cage de métal. Par la grille qui lui servait de plafond, j’apercevais, deux étages plus haut, une trappe de verre d’où tombait une très vague lueur.

— Vous devez être fatigué ? a-t-elle chuchoté, dans le noir. Elle est lourde, n’est-ce pas ?

Je sentais sa hanche contre moi. J’aurais voulu que cela durât toute la nuit.

La cage d’acier s’élevait assez lentement. Elle s’est brusquement immobilisée. Ma compagne a fait coulisser la porte et l’a tenue ouverte pendant que je sortais avec l’enfant.

— Prenez garde, il y a une marche.

J’ai fait un grand pas. Elle me tenait par le bras, ses ongles s’incrustaient dans ma chair. Sans doute redoutait-elle que je laisse tomber la petite ?

L’obscurité était épaisse, car l’étroite verrière percée tout en haut de la cage du monte-charge ne suffisait pas à éclairer le palier.

Il lui a fallu une troisième clé pour ouvrir la porte de son logement.

Cette fois le commutateur a rempli son office. Je me suis trouvé dans un vestibule peint en blanc. En face de la porte d’entrée, une double porte vitrée ouvrait sur un salon.

Elle m’y a conduit. Cette succession de portes me donnait l’impression d’avancer dans un surprenant labyrinthe.

Pourquoi étais-je aussi angoissé ? Que pouvait-il y avoir de plus rassurant que cette jeune mère et son enfant endormie ? Quelle image plus fraîche et plus apaisante pouvais-je espérer ?

La pièce, blanche comme le couloir, n’était pas grande, et un sapin de Noël en occupait une bonne partie. Combien d’arbres magiques avais-je déjà trouvés sur ma route au cours de cette journée ? Une véritable forêt de Noël !

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