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Frédéric Dard: Les scélérats

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Frédéric Dard Les scélérats
  • Название:
    Les scélérats
  • Автор:
  • Издательство:
    Éditions Fleuve Noir
  • Жанр:
  • Год:
    1959
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • Рейтинг книги:
    3 / 5
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Les scélérats: краткое содержание, описание и аннотация

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Entre son travail à l'usine et sa banlieue morne, Louise n'en peut plus de l'ennui abyssal de sa vie. La jeune fille s'égare un jour dans le centre-ville, et la voilà qui tombe en pâmoison devant la maison des Rooland ! Qu'est-ce qui la séduit le plus ? Le charme discret de cette demeure bourgeoise ? Sa fascination pour les deux Américains qui y résident ? L'alcoolisme mondain de Madame ? Le physique irrésistible de Monsieur ? Comme elle réussit à se faire embaucher comme bonne, on peut parier qu'elle le saura bien vite… Guidée par une intelligence animale et une libido devastatrice, Louise a-t-elle vraiment le choix ? Elle déploie son emprise sur le couple, inexorablement… Pour le meilleur et pour le pire.

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Je me suis dressée pour aller à leur rencontre.

— Vous êtes madame Rooland ? m’a demandé l’officier.

Ah ! vous ne pouvez pas savoir, cette confusion, pendant une poignée de secondes, l’effet qu’elle m’a produit. Moi : madame Rooland ! Quelqu’un avait cru que je pouvais être M me Rooland ! Ainsi mon rêve n’avait pas été tellement extravagant !

— M me Rooland est morte ; je ne suis que la bonne.

Jusque-là, les deux gendarmes avaient un petit air timide et gentil. Ils sont devenus brusquement moroses.

— Ah, bon ! Il n’y a pas de M me Rooland mère ?

— Non.

— Ni de M. Rooland père ?

— Pas que je sache. C’est à quel sujet ?

— Votre patron vient d’avoir un accident sur la route de Quarante-Sous.

— Un accident ?

— Il est rentré dans un camion à l’arrêt.

Je redevenais aussi calme que pendant la nuit, au moment où Jess m’avait dit que j’allais devoir retourner chez Arthur.

— C’est grave ?

— Il s’est tué. Vous parlez : il roulait à cent quarante…

La balancelle ricanait, là-bas, au fond du jardin. Maintenant, Jess y avait rejoint Thelma et je vous jure que tous les deux ils devaient se payer du bon temps à me regarder tituber entre ces deux gendarmes.

— Ça vous ennuierait de nous accompagner pour l’identification ? Vous comprenez, il faut s’assurer qu’on n’a pas volé sa voiture… Ça arrive !

— Pas la peine de vous changer, a assuré l’officier rondouillard, on vous raccompagnera.

Nous sommes partis sur-le-champ.

— Vous ne fermez pas la porte ? m’a demandé le noiraud.

— Pour quoi faire ?

Ils n’ont pas insisté.

J’étais sur la banquette arrière. L’officier se tenait aux côtés du chauffeur et me questionnait sans me regarder, sans même tourner la tête de mon côté.

— C’est un blond châtain, votre patron ?

— Oui.

— Avec des taches de rousseurs ?

— Oui.

— Il portait un complet à rayures dans les bleus et roses ?

— Oui.

— Une chemise de couleur ?

— Oui.

— Alors c’est sûrement lui. Il y a longtemps que sa femme est morte ?

— Cet hiver.

— Il avait du chagrin ?

— Je ne sais pas.

Pourquoi me demandait-il cela ? Qu’est-ce que ça pouvait lui faire, à ce gros gendarme bien nourri, que Jess ait ou non pleuré Thelma ?

— Enfin, il était neu-neu ou quoi ?

— Pourquoi ?

— On n’a pas relevé de traces de freinage sur la route. Rien ne le gênait, la visibilité était excellente. Un automobiliste qui le suivait de loin dit qu’il s’est volontairement jeté sur ce camion…

— Ah !

— Ça n’a pas l’air de vous faire beaucoup de peine, la mort de votre patron ?

Je n’ai pas répondu.

Le chauffeur a dit, l’air entendu, comme si cela devait justifier mon indifférence :

— Il était Américain !

Je pensais à ma communication téléphonique avec la secrétaire. J’aurais dû lui dire pourquoi le commissaire de police voulait voir Jess. Rooland avait certainement pensé qu’on allait l’arrêter. Il s’était dit que si sa femme, si moi-même, l’avions estimé coupable, les flics étaient parvenus également à cette conclusion.

Or, Jess n’avait plus voulu lutter. Je l’avais transformé moralement en assassin et il avait mieux aimé en finir…

— C’était un bon patron ?

— Pardon ?

Cette fois le gendarme a daigné tourner vers moi sa face rubiconde.

— Je vous demande si c’était un bon patron.

— Mais oui, bien sûr…

Nous arrivions. L’auto a franchi le portail d’une mairie. On avait déposé Jess sous un petit hangar derrière le bâtiment principal. La première chose que j’ai reconnue, ç’a été ses pieds dépassant de la bâche grise et rapiécée dont on l’avait recouvert. Les pieds de Jess ! Les seuls pieds d’homme qui ne m’aient pas inspiré de répulsion.

J’ai songé que j’avais mille fois astiqué ces souliers en deux couleurs, utilisant pour cela deux crèmes différentes.

— C’est pas la peine ! ai-je balbutié.

Mais ils n’ont pas compris et ont tout de même soulevé la bâche.

La nuit, lorsque j’avais caressé sa bouche pour suivre le dessin de son sourire, celui-ci m’était pour ainsi dire entré dans les doigts. Maintenant il flottait encore sur sa figure morte. Je le reconnaissais. Un filet de sang déjà sec coulait de son oreille. Il avait un œil fermé et l’autre légèrement entr’ouvert, comme pour guetter une dernière fois mes réactions.

— C’est bien lui, n’est-ce pas ?

En guise de réponse, je me suis accroupie auprès du cadavre. Les gendarmes n’ont pas osé m’en empêcher et j’ai chuchoté à l’oreille sanglante de Jess :

— Oh ! Monsieur Rooland ! je ne savais pas que vous l’aimiez à ce point !

« Ils » m’ont obligée à me relever. Ils semblaient horriblement gênés. Fidèles à leur promesse ils m’ont ramené à la maison.

* * *

Quand leur auto a eu tourné le coin de la rue j’ai regardé le pavillon désert. Un rideau du premier flottait hors de la croisée ouverte à cause du courant d’air ; c’était comme un mouchoir agité pour un adieu.

Alors, au lieu de pousser la grille, j’ai continué mon chemin.

ÉPILOGUE

Deux mois ont passé. Jamais je ne vous aurais raconté tout cela si cet après-midi je n’étais allée chez le médecin rapport à certains malaises. C’est un chic docteur, vous savez : gentil et qui comprend les choses. Et puis il m’a connue j’étais grande comme ça.

— Mon pauvre lapin, m’a-t-il fait, que veux-tu que je te dise, tu es enceinte…

Il s’attendait à ce que je pique la crise classique mais je n’ai pas sourcillé. Moi qui croyais cette affaire terminée, eh bien ! vous voyez : elle continue. C’est tout de même une consolation de penser que l’enfant que Jess désirait, c’est moi qui vais le lui donner, vous ne croyez pas ?

Oh ! il y aura des cris, naturellement, chez Arthur. Maman va prendre un coup de vieux et se dire que ça devient une fatalité décidément dans notre famille. Je m’en moque. Il est trop tard maintenant ; c’était avant qu’elle aurait dû intervenir.

Tout se serait alors passé autrement.

Mais voilà : les choses peuvent-elles se passer autrement ?

Dans le fond, voyez-vous, c’est ça le grand mystère des hommes.

De toutes manières, il vaut mieux se dire que c’était écrit. Un soir, en sortant de chez Ridel, je devais passer devant chez eux et les voir sur leur balancelle bleue, avec leurs whiskies et leur pick-up jouant « Loving you ».

Est-ce ma faute si mon imagination s’est mise alors à galoper et si, à un certain moment, elle s’est emballée ?

Non, puisque tout est prévu.

Je n’en démords pas et je me répéterai cela tous les jours, lorsque le chagrin et le remords s’approcheront de moi. Oui, tous les jours, comme une leçon qu’on doit savoir par cœur ou comme une prière ; tous les jours jusqu’à ce que je me console d’avoir achevé Madame dans l’ambulance, parce que j’avais cru comprendre qu’elle allait accuser Monsieur.

FIN
Les scélérats - фото 1
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