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Frédéric Dard: Toi qui vivais

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Frédéric Dard Toi qui vivais
  • Название:
    Toi qui vivais
  • Автор:
  • Издательство:
    Éditions Fleuve Noir
  • Жанр:
  • Год:
    1958
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • Рейтинг книги:
    4 / 5
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Toi qui vivais: краткое содержание, описание и аннотация

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II y avait des mois et des mois que Bernard avait besoin d'en finir avec sa vie émaillée sans cesse d'erreurs et de renoncements. Pour y parvenir, il savait qu'il devait tuer et commettre le crime parfait. Il avait tout pesé, tout calculé, tout prévu. Non, vraiment, l'idée même qu'il pourrait échouer était absurde… Un suspense diabolique mené, comme toujours chez Frédéric Dard, de main de maître.

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— Non ! Ça a marché, vos espérances ?

— La preuve ! Aussi ai-je hâte de vous régler ce que je vous dois. Qui paie ses dettes, dit-on…

— Ce sont les créanciers qui ont inventé ce slogan. Bon, à quelle heure venez-vous ?

J’ai eu un petit tressaillement.

— Dites, espèce de paresseux, vous ne pourriez pas vous déplacer pour une fois ? Ça m’arrangerait bougrement. Je voulais vous demander de passer chez moi à l’apéritif… Ensuite, nous serions allés déjeuner ensemble. J’ai envie de me taper un bon gueuleton pour arroser ça !

Il a réfléchi. Tout mon être exprimait une pathétique prière. Mais cette prière-là pouvait-elle s’adresser à Dieu ?

— Bon, d’accord !

— Alors, disons onze heures trente chez moi, pas d’objections ?

— Aucune.

— Apportez les paperasses, on se dépêchera de liquider cette question avant d’attaquer les réjouissances.

— Naturellement.

— Vous savez, Stephan, je suis très content. Cette histoire de fric commençait à me flanquer des complexes…

Il n’a rien répondu. Je me suis hâté de lui dire « au revoir » et de raccrocher.

Pourvu qu’un incident de dernière heure ne l’empêche pas de remettre son rendez-vous ! Si jamais il téléphonait chez moi, Andrée lui mettrait la puce à l’oreille ! Je me méfiais de Stephan. C’était un homme très intelligent, un homme qui aurait très bien pu avoir la même idée géniale que moi !

*

J’ai pris la route à petite allure. Il faisait un temps splendide. Un temps idéal pour aller à Angers, justement. Il y avait peu de circulation. J’ai consulté ma montre. Elle indiquait huit heures vingt… J’étais en avance sur l’horaire que je m’étais établi, mais il valait mieux se constituer une petite marge de sécurité.

J’ai musardé jusqu’à Étampes. Cette ville constituait pour moi une espèce de point stratégique… Je l’ai traversée lentement, puis lorsque je me suis retrouvé dans les faubourgs, j’ai décidé qu’il était parfaitement inutile de m’éloigner davantage. Il existait dans mon fameux horaire une sorte de période blanche difficilement inimitable, car elle comportait une grosse part de hasard.

Je commençais à me sentir un peu angoissé. Chaque mètre que ma voiture parcourait à partir de maintenant constituait un handicap.

Heureusement, la chance était avec moi. Comme je doublais une voiture en stationnement, un lourd camion frigorifique survenait. J’avais largement la place pour passer, mais j’ai volontairement donné un coup de volant trop brusque pour me rabattre. Mon aile arrière a heurté l’aile avant de l’auto arrêtée. J’ai zigzagué comme si ce choc me faisait perdre le contrôle de ma direction ! Des gens qui passaient ont crié.

J’ai traversé toute la chaussée après m’être rendu compte d’un coup d’œil que rien ne se dressait devant moi et j’ai embouti avec fracas un grand mur d’usine sur lequel on avait peint un gigantesque DÉFENSE D’AFFICHER beaucoup plus disgracieux du reste que des affiches.

J’allais avoir pour cent mille francs de tôlerie, mais je m’en fichais. Ça faisait partie des choses à enterrer…

Des badauds se sont précipités, verts de frousse.

À grand-peine, j’ai quitté ma voiture dont les portières étaient faussées.

J’avais prévu une heure pour les constats. Mais tout a été bâclé en trente-cinq minutes, car un gardien de la paix se trouvait à proximité, réglant la circulation devant un groupe scolaire. Lorsqu’il a eu pris les mesures, noirci des feuillets et regardé quinze fois mon permis de conduire pour en relever le numéro, j’ai demandé à un garagiste voisin de s’occuper de ma voiture. Puis j’ai gagné la gare.

J’ai fait ce qu’il fallait pour ne pas passer inaperçu, interpellant les employés pour leur demander si dans l’immédiat j’avais un train pour Angers. Ils m’ont expliqué que je n’étais pas précisément sur la ligne et que je devrais prendre une correspondance. Tout cela, je le savais. J’avais, pendant des heures, potassé les horaires de la S.N.C.F. quelques jours auparavant… J’ai feint le désappointement.

— Et pour Paris, j’ai quelque chose ?

— Dans un quart d’heure !

— Ah bon ! Y a-t-il un bureau de poste près d’ici ?

Ils me l’ont indiqué. J’ai couru télégraphier à la préfecture d’Angers pour annoncer que je venais d’avoir un accident et que par conséquent je ne pourrais me rendre au rendez-vous fixé.

Ensuite j’ai pris le train pour Paris où je suis arrivé à onze heures vingt.

CHAPITRE V

En arrivant devant mon immeuble, j’ai reconnu la voiture sport de Stephan stoppée au beau milieu des clous. Ce gars-là avait des tas de relations partout et, pour lui, les contraventions n’existaient pas.

Je me suis engouffré dans l’escalier, tête basse, pressé d’en finir maintenant.

La concierge m’a interpellé :

— Par exemple, monsieur Sommet, vous n’êtes pas parti !

Elle tombait mal. Si je lui disais que j’avais eu un accident, elle allait me demander tous les détails et je risquais de voir repartir Stephan. J’aurais bonne mine de le rencontrer dans l’allée. En ce moment, Andrée et lui devaient avoir une explication plutôt embrouillée. Ma femme ne devait rien comprendre à ce rendez-vous bizarre. Stephan devait flairer du louche.

J’avais bien senti, au téléphone, qu’il ne croyait pas à ce fabuleux remboursement des huit millions.

— Non, j’ai eu un petit accrochage à Étampes, il faut vite que je téléphone, excusez-moi…

J’ai gravi l’escalier quatre à quatre…

J’avais mes clés. J’ai ouvert précipitamment. Ma main tremblait et ce léger désarroi de mon individu me rendait furieux. Ce n’était pas le moment de flancher. Je devais rester calme. Qui donc avait écrit qu’en toutes circonstances on doit prendre le temps de réfléchir ?

« Doucement, Bernard, me disais-je… Pas d’affolement. Tu as la situation en main. Ton plan a réussi… Maintenant tu touches au but. »

J’avais besoin de me répéter cela. Ça me dopait.

En pénétrant dans le vestibule, j’ai entendu la voix calme de ma femme dans le salon :

— Il me semble que c’est lui !

Elle a ouvert la porte et m’a contemplé avec une curiosité teintée d’inquiétude.

— Oui, c’est lui, a-t-elle jeté par-dessus son épaule.

Et à moi, avec un air pas commode que je ne lui avais jamais vu :

— Qu’est-ce que ça signifie, Bernard ?

Je me suis avancé, sans répondre. Stephan était assis dans le salon, les jambes croisées… Il souriait. Je le sentais agacé et mauvais. Il n’aimait pas ça du tout, était mal à l’aise et s’en tirait en prenant une pose insolente.

— Voilà le Sphinx, a-t-il dit. Alors, Bernard, vous faites de la sénilité précoce ? Vous dites à votre femme que vous partez en voyage et…

Andrée avait les bras croisés et me regardait avec une acuité gênante.

— C’est une histoire de fou, ai-je lâché brièvement.

J’ai été surpris par les inflexions métalliques de ma voix. Un poids très lourd m’écrasait la poitrine.

— Nous allons régler nos affaires, Stephan, vous avez les papiers ?

— Je les ai, mais excusez-moi, Berny, vous semblez avoir bu !

— Erreur ! Venez par ici, tous les deux… J’avais ouvert la porte donnant sur notre chambre.

— Bernard ! a soupiré Andrée.

Elle aussi avait du mal à parler. Elle sentait qu’il se passait quelque chose de très grave. Elle avait peur. Et Stephan avait peur également, tout comme moi. Mon Dieu, comme cette situation était étrange. Nous avions peur tous les trois, les uns des autres… Peur d’une catastrophe que j’avais préparée, organisée, et qui n’attendait qu’un geste de moi pour nous choir sur la tête.

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