Franck Thilliez - AtomKa

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URSS, 1986. Hommes, terres, bêtes… l’atome a tout ravagé. Mais de Tchernobyl vient de s’échapper un mal plus terrible encore…
Paris, vingt-six ans plus tard. La scène de crime n’est pas banale : un journaliste mort de froid, enfermé dans son congélateur. À quoi travaillait-il ? Franck Sharko et Lucie Henebelle, de la Crim’, remontent la piste… Elle les mènera au cœur de l’enfer, là où, au nom de la science, l’avenir s’écrit en lettres de sang. « De quoi méditer et mourir de trouille, grâce à un auteur en totale et parfaite maîtrise de son art. »
Le Point
« C’est avec une passion et un intérêt quasi hypnotiques que l’on suit le chemin tortueux que Franck Thilliez nous fait suivre. »
20 Minutes
« Glaçant ! »
Le Figaro Madame

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— Rien ne prouve que le dossier Hurault soit lié à cette affaire.

Sharko finit par s’asseoir sur une chaise, épuisé.

— Rien ne le prouve, certes, mais moi j’en ai la certitude. On m’a vu sur les chaînes nationales, il y a deux ans, à propos d’une grosse affaire que j’ai traitée. Ça a dû, je ne sais pas, clignoter tout rouge dans la tête de ce tueur. Lui rappeler amèrement que j’étais celui qui avait ôté la vie à son mentor, des années plus tôt. Imaginez alors sa haine, sa colère, qui rejaillissent subitement, au moment où, peut-être, il s’y attend le moins. Il s’est alors fixé pour objectif de me détruire à petit feu, parce que, quelque part, moi aussi j’ai ruiné sa vie. On ignore comment un taré qui accompagne un tueur en série dans sa folie et dépèce un couple deux ans plus tard peut réagir. On ignore quelle a été sa vie ces dernières années, et comment il a évolué. Il a essayé de me faire croupir en prison, mais il a échoué.

Sharko se frotta longuement le visage. Il n’en pouvait plus.

— Aujourd’hui, il s’y prend d’une autre façon. Quelque chose de beaucoup plus violent et calculé. Il connaît mon passé en profondeur, certainement par le biais de l’Ange rouge, puisque ce dernier a détenu ma femme six mois. Il possède les pièces maîtresses en main. Il sait où j’habite, où je travaille, il anticipe mes réactions et me livre petit à petit les éléments d’un puzzle macabre.

Son poing se rétracta encore, et Sharko l’abattit sur la table.

— Gloria était une pièce du puzzle, il lui a gravé un coup d’échecs sur le front. Nous devons comprendre.

Basquez avait rarement vu autant de détermination dans les yeux d’un homme : Sharko était comme une bête sauvage, acculée mais prête à se défendre jusqu’au dernier souffle. Il claqua dans ses mains et regarda sa montre.

— On se fait une petite pause et, ensuite, tu nous raconteras tous les événements récents, à partir du message de sang dans la salle des fêtes de Pleubian. On veut toutes les billes, tous les détails. Je passe deux secondes à l’antidrogue pour y laisser les messages écrits par l’assassin. Fernand Levers est un pro des échecs, il pourra jeter un œil.

Le commissaire acquiesça. Des cigarettes jaillirent des poches, des soupirs se firent entendre. Il était tard, les hommes étaient crevés. Sharko se rendit à la bombonne d’eau, proche de la machine à café. Le sang pulsait bruyamment dans son crâne. Un fluide lourd, épais, fatigué. Nicolas Bellanger le rejoignit. Il bâilla, les mains dans les poches, appuyé contre la rambarde qui donnait sur la cage d’escalier. À l’étage juste en dessous, le filet vert antisuicide ressemblait à une toile d’araignée géante.

— Quand tu auras fini de raconter, tu rentres chez toi, Franck. Laisse-les agir. Basquez est un bon.

Sharko avait les yeux dans le vague. Il buvait mécaniquement, sans vraiment avoir soif.

— Je sais. Mais j’ai l’impression que tout s’accélère et que le temps joue contre nous.

— Je vais essayer de convaincre le juge de ta légitimité. Ça ne va pas être simple, mais je vais tenter le coup quand même.

Le commissaire était incapable de réfléchir et n’avait qu’une envie : se coucher. Il tendit sa carte de police mal en point à son chef. Bellanger la prit, mais la fourra de nouveau dans la main de Sharko.

— Garde-la et voyons ce que dira le juge. Ce ne serait pas humain de sa part de rester insensible à une histoire comme la tienne.

Lorsqu’il rentra à son appartement, Sharko ferma les portes à double tour et baissa les volets roulants. Il n’y avait rien de mieux à faire en attendant. Ainsi terré comme un lapin, il se sentait impuissant.

Sans Lucie à ses côtés, les différentes pièces lui parurent horriblement vides. Comment pourrait-il désormais vivre sans elle ? C’était inconcevable. Finalement, même s’il était exténué, il savait pertinemment qu’il ne trouverait pas le sommeil tout de suite.

Alors qu’il s’agenouillait dans son salon pour décorer son sapin de Noël, Basquez lui téléphona. Le commissaire inspira et décrocha.

— Sharko.

— Notre pro des échecs a identifié la partie que notre mystérieux messager nous livre. Et ça ne sent franchement pas bon.

40

1 h 13 du matin, heure locale. De petites loupiotes sur des gueules fatiguées. Les voyants Attachez votre ceinture , d’un rouge pâle, au-dessus des têtes immobiles.

Impatiente d’arriver enfin à destination, Lucie avait le front plaqué contre le hublot de l’A320. En contrebas, Albuquerque lui apparut comme un gigantesque nid de lumière au milieu d’un trou noir. Des filaments orangés — les Interstates — partaient du centre vers les quatre points cardinaux et fendaient l’obscurité, direction l’horizon. Le ciel était pur, chargé d’étoiles. La lune, assez basse et particulièrement rousse, laissait deviner des reliefs hachés, entourant la ville comme des gardiens attentifs. Juste avant l’atterrissage, Lucie aperçut les eaux noires d’un fleuve. Elle se rappela les vieux films de cow-boys qu’elle visionnait avec son père et se dit qu’il s’agissait probablement du fameux Río Grande.

Un air froid et sec la cueillit à la sortie de l’avion. D’après ce qu’avait raconté le commandant de bord, la température était de -5 °C et la ville se situait, pour sa partie la plus basse, à 1 490 mètres d’altitude.

Col remonté, gants enfilés, Lucie s’étira un bon coup, foula le sol américain et, passeport et commission rogatoire internationale en main, franchit sans trop de difficulté les contrôles de sécurité. Elle trouva facilement un taxi à la sortie de l’aéroport — il fallait néanmoins marcher une centaine de mètres jusqu’à la Albuquerque Cab Company — et demanda, en anglais, l’hôtel Holiday Inn Express, 12th Street North West. Le chauffeur, un vieux Blanc plutôt rustre avec un pantalon à bretelles, portait un tee-shirt sur lequel était inscrit : Chuck Norris can clap with one hand (Chuck Norris peut applaudir d’une seule main). Patriotique jusqu’à l’os vu la décoration intérieure du taxi, il s’engagea sur l’ Interstate I40 quelques minutes plus tard.

Malgré l’obscurité, Lucie sentait les vibrations du grand Ouest américain : les voitures de tailles démesurées — Hummer, Pickup, Chevrolet —, les panneaux aux consonances magiques au-dessus de l’autoroute — Santa Fe, Las Cruces, Río Grande Boulevard —, les enseignes lumineuses des drive-thru ou des drive-in en tout genre. Quant à son hôtel, situé aux abords de la ville, il était moderne, avec des couleurs pourpres et roses comme celles des canyons. Une décoration discrète, dans l’entrée, et la présence d’un grand sapin soulignaient l’arrivée prochaine de Noël.

Lucie s’enregistra à l’accueil, son anglais lui revenait en tête et elle se débrouillait plutôt bien. Néanmoins, après les quatorze heures de vol, avec le décalage horaire dans les jambes, elle était éreintée. Elle fut soulagée seulement lorsqu’elle claqua la porte de sa chambre.

L’endroit était propre, neutre et fonctionnel. Après une douche rapide, elle envoya un SMS à Sharko.

« J’ai pris mes quartiers, tout s’est bien passé. J’espère que tout va bien de ton côté. Je t’aime. »

Elle régla le réveil de son téléphone — qui s’était automatiquement branché sur le réseau Western Wireless et mis à l’heure locale — et s’effondra sur son lit, les mains se caressant le ventre, les yeux fixés sur le ventilateur immobile.

Elle sourit. Un bébé était en elle, elle le sentait comme seule une mère peut sentir ces choses-là. Une petite graine qui, elle le souhaitait plus que tout au monde, se transformerait un jour en une fillette aux yeux bleus. Elle pensa à Sharko et s’imagina, encore, sa réaction à l’annonce de la nouvelle. Elle aimait songer à ce moment-là.

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