Franck Thilliez - AtomKa

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URSS, 1986. Hommes, terres, bêtes… l’atome a tout ravagé. Mais de Tchernobyl vient de s’échapper un mal plus terrible encore…
Paris, vingt-six ans plus tard. La scène de crime n’est pas banale : un journaliste mort de froid, enfermé dans son congélateur. À quoi travaillait-il ? Franck Sharko et Lucie Henebelle, de la Crim’, remontent la piste… Elle les mènera au cœur de l’enfer, là où, au nom de la science, l’avenir s’écrit en lettres de sang. « De quoi méditer et mourir de trouille, grâce à un auteur en totale et parfaite maîtrise de son art. »
Le Point
« C’est avec une passion et un intérêt quasi hypnotiques que l’on suit le chemin tortueux que Franck Thilliez nous fait suivre. »
20 Minutes
« Glaçant ! »
Le Figaro Madame

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Une nuit sans sommeil pour Sharko. Lucie, qui pleure dans ses bras, toute tremblante, parce que les images de la petite housse noire lui reviennent au visage comme une mauvaise vague. Cependant, contrairement à lui, elle finit par s’endormir. À bout, il se leva à 4 heures du matin et resta seul, allongé sur le canapé, face à des reportages animaliers dont il avait coupé le son. Il était crevé, éreinté, et son esprit ne plia qu’à 6 h 10 du matin.

À 7 heures, Lucie était debout. Sharko lui suggéra de rester à l’appartement pour se reposer un peu, mais elle lui dit qu’elle se sentait mieux, prête à aller travailler, et avala même un copieux petit déjeuner, sans faire la moindre allusion à ce qui s’était passé la veille. De son côté, le commissaire fit comme si tout allait bien, but juste un café très fort, s’habilla et parvint même à sourire tandis qu’ils échangeaient quelques mots.

Au moment de partir, il lui annonça qu’il ne se rendrait pas au bureau avant midi, il voulait faire un détour par les administrations pour ses histoires de papiers fichus. Ils se quittèrent sur un baiser silencieux aux alentours de 8 heures. Tandis que Lucie prenait la route du 36, le commissaire se dirigeait non pas vers la sous-préfecture, mais vers le centre pénitentiaire de Meaux-Chauconin-Neufmontiers, à cinquante kilomètres de Paris.

Encore un mensonge. Un de plus.

Le flic des services administratifs, Félix Boulard, connaissait du monde et avait pu lui obtenir un entretien avec Loïc Madère à 9 heures. La prison, qui datait de 2005, ressemblait à un grand navire de guerre échoué sur une mer de glace. En plus d’une maison d’arrêt d’une capacité de six cents places, cet impressionnant bloc de béton abritait deux cents taulards incarcérés pour des longues peines.

Sharko se présenta au poste de sécurité — avec son passeport intact, car resté dans un tiroir de l’appartement lors du voyage à Chambéry — en compagnie d’hommes, de femmes, et même d’enfants venus rendre des visites : des familles déchirées, privées d’un frère, d’un père, d’un mari. Une fois dans la cour, certains individus se dirigèrent non pas vers les parloirs, mais vers des bâtiments neufs, plus en retrait. Discutant brièvement avec les surveillants, Sharko apprit que la prison expérimentait des unités de visites familiales permettant aux proches de se retrouver dans l’intimité de petits appartements situés à l’intérieur même de l’enceinte pénitentiaire.

En compagnie d’une dizaine de personnes, Sharko fut orienté dans la salle commune des parloirs, un ensemble de tables et de chaises où les visiteurs se trouvaient face aux détenus, sans dispositifs de séparation. Toutes les catégories sociales, toutes les couleurs se mélangeaient ici. Pas d’intimité, aucune différence.

À 8 h 55, il s’installa à l’endroit qu’on lui indiqua.

À 9 heures, les surveillants firent entrer les prisonniers les uns derrière les autres, lentement, avec calme. Au milieu des grincements de pieds de chaises et des accolades, le flic était tendu, mal à l’aise, et pour cause : il n’était pas ici par sa propre volonté. On l’avait guidé, depuis le début. Juste un pion, poussé par un individu invisible qui jouait avec lui.

Il se redressa lorsqu’un type s’installa en face de lui. L’homme était grand, maigre, vêtu à la mode, avec un jean large et une veste de survêtement de marque. Une belle gueule, estima Sharko, avec des traits fins, de longs sourcils sombres et des yeux légèrement bridés, laissant deviner une lointaine origine asiatique. Malgré la rudesse de la vie qu’il devait mener en prison, il ne faisait pas son âge.

— Loïc Madère ?

L’homme acquiesça.

— On m’a annoncé qu’un « Franck Sharko » voulait me parler. Un flic ? Qu’est-ce que tu veux ?

Madère était assis avec nonchalance, les mains dans les poches de sa veste. Sharko avait posé les siennes à plat devant lui et scrutait son interlocuteur avec attention.

— Loïc Madère, quarante-cinq ans. Condamné à vingt ans pour le meurtre d’un bijoutier en 2006. Vous n’y êtes pas allé de main morte. Deux balles de 357 dans le buffet, avant de vous payer une belle course-poursuite en banlieue et sur le périph. On se croirait presque dans un film.

Le taulard jeta un œil tranquille aux surveillants qui passaient dans les allées, la bouche serrée.

— C’est bien joli, ta démonstration, mais, primo je la connais par cœur, et, secundo , ça ne m’explique toujours pas ce que tu veux.

Le commissaire changea de ton.

— Tu sais parfaitement ce que je veux.

Madère secoua la tête.

— Ah non, désolé.

Sharko soupira.

— Très bien, je vais te rafraîchir la mémoire, dans ce cas. Je recherche un type qui est venu te rendre une petite visite, ces derniers jours. Je pourrais obtenir son identité en consultant le registre du poste de sécurité, mais j’aimerais entendre son nom de tes lèvres, et que tu me dises ce qu’il a à voir avec toi.

— Et pourquoi je ferais ça, hein ? Qu’est-ce que j’y gagne, moi ?

Sharko y alla au bluff :

— Tu gagnes juste le droit de ne pas être impliqué dans une nouvelle affaire de meurtre.

Madère éclata de rire.

— Impliqué dans une affaire de meurtre ? Et comment je serais impliqué, hein ? Regarde autour de toi, amigo ! Je suis en taule, et il me reste quinze ans à tirer. Tu comprends ça ?

— Le nom, s’il te plaît.

Le prisonnier haussa les épaules.

— Tu te goures de mec, personne n’est venu ici. Ton type, il va falloir que tu le cherches ailleurs. C’est quoi, ton histoire de meurtre, au fait ? Discutons un peu, on a une demi-heure à passer ensemble. Les journées sont longues, ici, et une visite est toujours la bienvenue. Même celle d’un flic.

Sharko sortit de sa poche une feuille pliée et l’étala sur la table.

— Parle-moi de ça.

Madère leva le papier devant lui, contempla le graphique avec les différents pics bleutés et le rejeta.

— Pourquoi mon nom est marqué en bas ? Qu’est-ce que c’est ?

— Ton ADN. Pour être plus précis, l’ADN fraîchement prélevé dans ton sperme.

Sharko vit Madère blanchir. Il se pencha plus encore vers l’avant.

— J’en ai retrouvé un échantillon dans un tube en verre, au fond de la cabane d’un tueur en série que j’ai dézingué il y a neuf ans. Ton sperme, il ne s’est pas téléporté d’ici à là-bas. Tu t’es astiqué dans les chiottes ou je ne sais où, et tu t’es forcément arrangé pour refiler ta semence à quelqu’un. C’est le nom de ce transporteur que je veux.

Sharko avait l’impression que Madère se décomposait en face de lui. Ses lèvres s’étaient mises à trembler.

— Mon sperme… C’est… c’est pas possible.

— Je te garantis que si. Donne-moi un nom.

L’homme se leva, une main au front, et poussa sa chaise sur le côté. Un surveillant le lorgna attentivement et, de ce fait, le taulard se rassit. Sharko signala au gardien que tout allait bien et revint à son interlocuteur.

— Alors ?

— Quand ? Quand tu as trouvé le sperme ?

— Vendredi, dans la nuit. Il était enfoncé dans de la glace pour éviter sa dégradation.

Madère plaqua ses deux mains sur son visage et souffla entre ses doigts.

— Gloria… Gloria Nowick.

Sharko fronça les sourcils, un signal venait de s’allumer dans sa tête.

— La seule Gloria Nowick que je connaisse possède une cicatrice qui part de l’œil droit jusqu’au creux de la joue, fit le commissaire. Elle la doit à un ancien client un peu pervers, du temps où elle faisait le trottoir.

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