Franck Thilliez - AtomKa

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URSS, 1986. Hommes, terres, bêtes… l’atome a tout ravagé. Mais de Tchernobyl vient de s’échapper un mal plus terrible encore…
Paris, vingt-six ans plus tard. La scène de crime n’est pas banale : un journaliste mort de froid, enfermé dans son congélateur. À quoi travaillait-il ? Franck Sharko et Lucie Henebelle, de la Crim’, remontent la piste… Elle les mènera au cœur de l’enfer, là où, au nom de la science, l’avenir s’écrit en lettres de sang. « De quoi méditer et mourir de trouille, grâce à un auteur en totale et parfaite maîtrise de son art. »
Le Point
« C’est avec une passion et un intérêt quasi hypnotiques que l’on suit le chemin tortueux que Franck Thilliez nous fait suivre. »
20 Minutes
« Glaçant ! »
Le Figaro Madame

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— Parfaitement.

— C’est peut-être ce qui s’est passé dans le cas de notre skieuse ou avec le Japonais, de façon naturelle : les chercheurs pensent que leur organisme s’est mis à métaboliser davantage de sulfure d’hydrogène pour occuper plus de chaises et réduire naturellement la consommation d’oxygène, sans qu’il y ait pour autant danger d’empoisonnement.

Lucie essayait de rassembler les informations, d’emboîter les pièces du puzzle.

— Vous me parlez d’essais sur des souris, il n’est donc pas encore question d’humains ?

— Jamais de la vie. Vous pensez bien qu’il faut des années de recherche, de tests et des milliers de pages de protocoles pour envisager d’appliquer ces méthodes à des êtres humains. Surtout avec un produit si dangereux. On ne parlera pas d’essais cliniques avant cinq à dix ans. Mais les possibilités sont énormes. Avec cette technique d’inhalation, on pourrait réduire les dommages irréversibles causés sur les tissus durant le transport de patients vers l’hôpital, lors d’attaques cardiaques, par exemple.

Gaspar Ravanel éventa les feuilles des rapports d’autopsie devant lui.

— De quand datent vos pages ?

— 2001 et 2002.

— C’est incompréhensible. Les recherches sur le sulfure d’hydrogène ont à peine trois ans, et la découverte de leur application est plutôt due au hasard qu’à autre chose. Elles n’existaient purement et simplement pas au moment de ces crimes.

Il réfléchit en secouant la tête.

— Non, impossible.

— Impossible pour vous, parce que vous êtes médecin, chercheur, et que vous sauvez des vies. Mais imaginez qu’une espèce de détraqué ait fait cette découverte par hasard ou je ne sais comment, et qu’il se la garde jalousement. Lui n’attend pas les protocoles. Il se croit au-dessus des lois et n’a aucun remords à supprimer des vies. Imaginez simplement cela possible, et essayez de me dire ce que ces actes criminels vous suggèrent.

Après une hésitation, il repoussa les feuilles vers Lucie, l’index planté sur l’une d’elles.

— Je vois une concentration de H2S de 1,47 microgramme dans le foie sur la première victime. Sur celle de 2002, on descend à 1,27 microgramme, mais ça reste mortel. 2003 et 2004, vous me dites que les victimes étaient en vie, retrouvées en état d’hypothermie. C’est bien cela ?

— Exactement.

— Donc, probable que les concentrations en H2S étaient encore moindres.

Il garda le silence quelques secondes, hésitant, puis se lança finalement :

— Si j’osais, je vous dirais que la personne que vous recherchez faisait des essais directement sur des êtres humains. Des essais d’une méthode qu’il avait découverte d’une façon ou d’une autre, et qui n’existait pas encore officiellement. De ce fait, cette personne possède probablement l’outillage qui permet de faire des dosages aussi précis — il s’agit là de millièmes de grammes — mais aussi des documents, des notes manuscrites pleines de formules qui retracent ses découvertes.

Lucie prit la remarque comme elle était : cohérente, plausible. Elle répliqua du tac au tac :

— Mais pourquoi les lacs gelés ?

— Pour combiner les deux, cumuler les effets. L’animation suspendue pour freiner les fonctions vitales, les eaux glaciales d’un lac pour les suspendre complètement. Les deux premières victimes étaient des échecs — trop de H2S, elles en sont mortes avant même d’atterrir dans l’eau —, et les deux suivantes, des succès : il a trouvé le bon dosage. En temps normal, la plupart des chutes dans les lacs gelés sont mortelles, le corps à beau essayer de survivre, cela ne fonctionne pas. Mais imaginez une personne aux fonctions vitales déjà ralenties par l’animation suspendue. Un corps déjà apprêté à franchir la frontière, si vous voulez. Dans ce cas, les chances de plonger l’organisme en hibernation sont beaucoup plus fortes.

Lucie voyait des zones d’ombre s’éclairer progressivement. Elle imaginait un homme — un médecin raté, un chercheur fou, un passionné de chimie organique — en train de s’amuser avec des cobayes humains. D’un autre côté, elle songeait au profil des victimes, qui avaient des caractéristiques physiques proches : jeunes, brunes, élancées, yeux noisette. Son tueur était peut-être un mélange des genres, une espèce de scientifique psychopathe, un sadique, capable d’enlever et de tuer tout en expérimentant. Où se situait sa prise de plaisir ? Avait-il pour objectif de montrer qu’il était capable de repousser les limites de la mort ? De voir des gens revenir de l’au-delà ?

Elle pensa à Christophe Gamblin, recroquevillé au creux de la glace, dans son congélateur. À ce trou creusé dans la tôle, à cet œil sadique qui avait dû l’observer, jusqu’au dernier souffle, pour lentement le voir agoniser. Agonie… Elle s’arracha à ses pensées et constata que son stylo noircissait inutilement son carnet. Elle revint à son interlocuteur :

— Est-ce que le terme Agonia , ça vous parle ?

Ravanel consulta son téléphone portable qui vibrait.

— Si vous permettez…

Il se leva, se contenta de répondre par des « oui » et des « non », avant d’annoncer qu’il arrivait. Il raccrocha et resta debout, les mains dans les poches.

— Cette conversation était très intéressante, mais je vais devoir vous laisser. Cependant, pour en revenir à Agonia , oui, ce terme me parle. Il y a, là encore, un rapport très fort avec la vie et la mort. L’agonie, c’est un peu la représentation de la flamme vacillante, prête à s’éteindre : une fois le processus en route, la marche vers le trépas est inéluctable. Le corps ne peut plus revenir en arrière.

D’un geste de la main, il invita Lucie à se lever. Ils firent quelques pas dans le couloir et s’arrêtèrent devant un ascenseur, où le professeur termina ses explications.

— D’un point de vue purement médical, le concept d’agonie est un peu plus compliqué que l’image symbolique de la bougie. En termes techniques, on parle d’abord de mort somatique, qui correspond à l’arrêt des fonctions vitales : cœur, poumons, cerveau. Des machines branchées sur le patient rendraient des courbes complètement plates, si vous voulez, et le décès serait déclaré officiellement. Mais ce n’est pas pour autant que les organes, eux, sont morts. À ce moment, le retour à la vie est théoriquement toujours possible, même si cela n’arrive jamais. Disons que l’organisme est entre deux mondes : mort, mais pas complètement.

Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent. Le professeur appuya sur un bouton pour les bloquer et resta dans l’entrebâillement.

— Après la mort somatique, il se passe cette fameuse phase d’agonie qui, à cause de la privation d’oxygène, va conduire une à une, et de façon irréversible cette fois, les cellules vers leur mort organique. Elles vont alors se dégrader à des vitesses différentes : cinq minutes pour les neurones du cerveau, quinze pour les cellules cardiaques, trente pour celles du foie… Puis les autres tissus vont mourir progressivement, jusqu’à conduire à ce que vous connaissez bien dans la police.

— La putréfaction.

— Exactement : dégradation des protéines, action des bactéries. Mais vous l’avez bien vu avec votre affaire : une personne aux fonctions vitales inexistantes — somatiquement morte — peut très bien, dans de très rares cas, revenir à la vie. Ces exemples d’hypothermie repoussent réellement la définition de la mort que l’on déclarait, il y a encore quelques dizaines d’années, dès l’arrêt de la respiration.

Lucie se sentait mal à l’aise. Ces histoires de « morts, mais pas complètement » l’interpellaient.

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