Franck Thilliez - Pandemia

Здесь есть возможность читать онлайн «Franck Thilliez - Pandemia» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2015, ISBN: 2015, Издательство: Fleuve Éditions, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Pandemia: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Pandemia»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

« Bientôt, ce monde contaminé par la médiocrité, la misère, l’assistanat va connaître l’embrasement, puis le changement. »
« L’homme, tel que nous le connaissons, est le pire virus de la planète. Il se reproduit, détruit, épuise ses propres réserves, sans aucun respect, sans stratégie de survie. Sans nous, cette planète court à la catastrophe. Il faut des hommes purs, sélectionnés parmi les meilleurs, et il faut éliminer le reste. Les microbes sont la solution. »
Après
, une nouvelle aventure pour l’équipe de Franck Sharko et Lucie Henebelle, renforcée en coulisses par la jeune et courageuse Camille. Et l’enjeu est de taille : la préservation de l’espèce humaine.

Pandemia — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Pandemia», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Il y a peut-être un ADN ici, quelque part.

Nicolas secoua la tête.

— Et qu’est-ce que les techniciens vont faire ? Découper la moquette en petits morceaux pour la passer au microscope ? J’ai pas fait gaffe, j’ai… foutu mes mains partout. Je ne pouvais pas savoir quand je suis rentré. Et ensuite, j’ai… je ne sais plus…

Il se précipita vers la table basse et écrasa des feuillets sur la poitrine de Sharko. La liste des égoutiers…

— Une liste de trois cent quarante-deux putain d’identités, voilà ce qu’on a. Tiens, vas-y, jette un œil. Que des mecs entre 20 et 40 ans qui crèchent tous en banlieue parisienne. Qu’est-ce qu’on fait avec un truc pareil ? On va les interroger un par un, on perquisitionne chez eux pour voir s’ils n’ont pas un déguisement avec des griffes en acier ? On n’a pas des semaines devant nous. C’est une question d’heures, maintenant.

Sharko s’éventa avec les six feuilles. Des noms, prénoms, âges, adresses. Nicolas avait raison. Interroger tous ces gens qui travaillaient dans les égouts était une procédure extrêmement lourde, qui demandait des moyens et du temps. Et puis, ils ne savaient rien de l’homme déguisé en oiseau. Pas la moindre caractéristique physique, pas un indice. Il pouvait être n’importe lequel d’entre eux. Peut-être qu’il n’appartenait même pas à cette liste.

Nicolas fixait la boîte de cyclosporine sur la table basse, ces fameux antirejets que devait avaler Camille deux fois par jour. Elle pouvait avoir de graves problèmes si elle ne prenait pas son traitement.

— Je ne pourrai pas me retrouver seul, Franck. Ce n’est pas concevable. Elle est toute ma vie. Elle est devenue ma raison d’exister.

D’une main tremblante, il s’empara de L’Aiguille creuse et ouvrit à l’endroit où se trouvait le marque-page.

C’est Arsène Lupin qui parlait.

Nicolas lut mentalement.

« Ne pleure pas, petit. Ce sont là des coups auxquels il faut s’attendre, quand on se jette dans la bataille, tête baissée, comme tu l’as fait. Les pires désastres vous guettent… C’est notre destin de lutteurs qui le veut ainsi. Il faut subir courageusement. »

[61]

8 heures du matin. Réunion quotidienne de crise des membres du GIM.

En quelques jours, le visage d’Alexandre Jacob s’était amaigri, le manque de sommeil se lisait sur ses yeux rouges et ses cernes gonflés. On le sollicitait de tout côté, on voulait des chiffres, des expertises, des comptes rendus.

Et les échantillons à analyser pleuvaient des quatre coins de la France.

— Réunion très brève. Que des mauvaises nouvelles.

Les scientifiques échangèrent des regards inquiets. Johan buvait un café en silence, les yeux rivés sur le visage d’Amandine.

— Vous êtes sans doute au courant, avec les bruits de couloir, mais Séverine ne s’est pas suicidée. Elle a visiblement été empoisonnée avec du cyanure.

Un brouhaha s’éleva de l’assemblée. Jacob tempéra de la main.

— L’enquête est en cours, espérons de tout cœur que les policiers trouveront le coupable… Désolé de changer de sujet aussi brusquement, mais nous concernant, on ne traque plus le virus, terminé. L’IVE prend le relais, c’est désormais trop vaste pour qu’on puisse arrêter sa diffusion. On reprend nos activités de renfort à plein temps. On va passer en vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept pour les analyses au CNR grippe. Astreinte microbiologique renforcée pour tout le monde. Un planning de roulement pour venir en soutien aux laborantins a été affiché sur le tableau du couloir. Je vous demande donc beaucoup de souplesse dans les jours à venir.

Amandine soupira, tout cela tombait tellement mal. Niveau moral, Phong n’était pas au mieux de sa forme, et elle non plus. Elle se rappelait encore son horrible rêve, la veille. Cette monstrueuse vision des rats qui remontaient des égouts, et qui venaient s’approprier le corps de Phong. Puis ce fil d’araignée, bien réel celui-là, les jours précédents. Des signes prémonitoires ? Est-ce qu’un danger guettait son mari ? Aujourd’hui plus que jamais, elle avait peur pour Phong. Peur que la maladie ne l’attrape et ne le tue.

Jacob balaya l’assemblée du regard, s’arrêta quelques secondes sur Amandine, avant de poursuivre :

— Neuf jours après la dispersion du virus au Palais de justice, une première victime est à déplorer. Un vieux monsieur de 86 ans est décédé cette nuit de complications respiratoires. On a analysé les échantillons dans le labo, il y a trois heures à peine. C’est notre grippe des oiseaux.

Visages graves. Silence de cathédrale.

— À l’heure où je vous parle, on en est à une estimation d’environ neuf cents cas connus chez les humains. Quant aux oiseaux morts de la maladie, on ne les compte plus.

— Neuf cents cas ? Ça se répand à une vitesse impressionnante, fit un scientifique.

— C’est plus rapide que la pandémie de 2009, annonça un autre.

Jacob acquiesça et posa ses deux mains à plat sur la table de réunion.

— Le virus est désormais en Espagne. Deux cas humains ont été recensés dans le même village, un coin paumé de l’autre côté des Pyrénées. D’après les services de santé espagnols, les deux individus ont chassé le canard dans le couloir de migration. Ces volatiles étaient probablement infectés. Et voilà donc notre virus qui saute d’oiseaux à humains avec une facilité déconcertante.

Il parcourut ses notes des yeux : un empilement de feuilles avec des annotations dans tous les coins.

— Côté français, on a aussi de nouveaux cas humains en Ardèche et dans le Limousin. Toutes les tranches d’âge sont touchées, même les seniors. Le microbe s’étend, les oiseaux volent toujours plus loin, porteurs de la maladie. Certains migrateurs sont déjà en route pour l’Afrique. Au sol, les humains atteints diffusent le microbe. H1N1 trace sa route. Et on plonge vers l’hiver, ce qui ne fera qu’accroître la résistance et la virulence du virus. Pour toutes ces raisons, l’OMS va passer au niveau 5 du plan grippe.

Le silence s’emplit d’une clameur générale. Le niveau 5… « Transmission interhumaine du virus dans au moins deux pays d’une même région de l’OMS. »

Jacob plia les doigts, il était désormais appuyé sur ses poings.

— Ce n’est pas dans ma nature d’être pessimiste, mais vu ce qui se passe avec les oiseaux et la rapidité de propagation du virus, on risque de basculer rapidement vers l’ultime niveau d’alerte : extension du microbe au monde. La pandémie. Il va falloir s’y préparer.

C’était effroyable. Amandine pensait encore à la discrète Séverine Carayol. Sa copine de fac, sa collègue. Elle ne reposait certainement pas au paradis.

Jacob tapa dans ses mains.

— Allez, au travail !

Très vite, Johan et Amandine se retrouvèrent dans les couloirs, à consulter le planning. Johan semblait satisfait de ses horaires.

— Rien pour moi avant 17 heures. Tant mieux.

— Et moi, je m’y colle tout de suite jusqu’à midi. Puis demain, 8 heures-12 heures, et dimanche après-midi. Génial… Merci Jacob de nous avoir chargés à bloc.

Johan lui adressa un pâle sourire, puis pointa son index au niveau de la tempe.

— Où sont tes cheveux ?

Amandine passa une main sur son crâne nu et lisse. Johan remarqua l’état de son avant-bras gauche lorsque la manche de son pull se souleva un peu. Elle pelait. C’était comme si Amandine avait frotté sa peau avec du papier de verre.

— Ah, ça. J’ai tout rasé cette nuit.

— Pourquoi ?

— Tu sais bien…

— Tu m’inquiètes, Amandine.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Pandemia»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Pandemia» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Franck Thilliez - Vertige
Franck Thilliez
Franck Thilliez - L'anneau de Moebius
Franck Thilliez
Franck Thilliez - Vol pour Kidney
Franck Thilliez
Franck Thilliez - Un dernier tour
Franck Thilliez
Franck Thilliez - Ouroboros
Franck Thilliez
Franck Thilliez - AtomKa
Franck Thilliez
Franck Thilliez - Angor
Franck Thilliez
Franck Thilliez - Gataca
Franck Thilliez
Franck Thilliez - Le syndrome E
Franck Thilliez
Franck Thilliez - Deuils de miel
Franck Thilliez
Franck Thilliez - Conscience animale
Franck Thilliez
Franck Thilliez - El síndrome E
Franck Thilliez
Отзывы о книге «Pandemia»

Обсуждение, отзывы о книге «Pandemia» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x