Franck Thilliez - Pandemia

Здесь есть возможность читать онлайн «Franck Thilliez - Pandemia» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2015, ISBN: 2015, Издательство: Fleuve Éditions, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Pandemia: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Pandemia»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

« Bientôt, ce monde contaminé par la médiocrité, la misère, l’assistanat va connaître l’embrasement, puis le changement. »
« L’homme, tel que nous le connaissons, est le pire virus de la planète. Il se reproduit, détruit, épuise ses propres réserves, sans aucun respect, sans stratégie de survie. Sans nous, cette planète court à la catastrophe. Il faut des hommes purs, sélectionnés parmi les meilleurs, et il faut éliminer le reste. Les microbes sont la solution. »
Après
, une nouvelle aventure pour l’équipe de Franck Sharko et Lucie Henebelle, renforcée en coulisses par la jeune et courageuse Camille. Et l’enjeu est de taille : la préservation de l’espèce humaine.

Pandemia — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Pandemia», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Ces rats fuyants étaient comme ces aiguilles.

Des annonciateurs du malheur.

Elle se précipita dans le couloir et surgit dans sa chambre. La bestiole venait de se réfugier sous le lit. Les draps ondulaient de chaque côté. La bête ressortit et longea le Plexiglas. Au fur et à mesure qu’Amandine s’approchait, l’arme brandie, la bestiole se sentit prise au piège et se mit à cracher. Sa moustache frémissait, ses petites dents apparaissaient en rangées serrées dans sa gueule effilée. La défense du rat, c’est l’attaque. L’animal fit un bond vers Amandine qui hurla, avant de passer entre ses jambes et de filer vers la porte.

La jeune femme ne sentait plus ses membres tant elle avait eu peur. Elle dut s’asseoir sur son lit, choquée. Lorsqu’elle leva les yeux vers la chambre de Phong, elle crut mourir d’un arrêt cardiaque.

Quelque chose bougeait sous ses draps.

Elle hurla et cogna contre la paroi de toutes ses forces, mais elle était trop épaisse. Un doigt sur l’amplificateur sonore. Bouton tourné à fond.

— Phong ! Réveille-toi !

Il ne bougeait pas. Affolée, Amandine sortit en courant de sa chambre. À cause de l’architecture complexe du loft, il lui fallut trente secondes pour atteindre la porte opposée et entrouverte. Or, Phong la fermait systématiquement.

Amandine n’avait pas enfilé de masque, elle n’avait respecté aucune consigne. Lorsqu’elle entra dans la chambre, les rats étaient partout. Des dizaines de gros corps hideux qui couraient au sol, reniflaient, évoluaient sur les couvertures. Une bête tomba sur la tête d’Amandine, fourra ses pattes dans ses courts cheveux. Elle hurla, se débattit dans tous les sens, donna un grand coup qui propulsa l’animal contre un mur. Un autre s’approchait du visage de Phong. Amandine leva sa statuette et lui fracassa le crâne. Les animaux dressaient leurs museaux et bondissaient. D’autres arrivaient, par paquets, se dispersant au sol comme des billes.

Lorsque Amandine fixa de nouveau son mari, il avait la bouche ouverte.

Deux yeux noirs luisaient au fond de sa gorge.

Soudain, Amandine poussa un hurlement et se réveilla, trempée de sueur. Elle s’agitait frénétiquement, se frappait les membres comme pour en chasser la vermine. Aussitôt, elle se tourna vers la veilleuse et alluma, le souffle coupé.

Tout était intact, immobile. Silence complet.

Phong était endormi sous ses draps, le visage serein. Sa poitrine montait et descendait avec régularité.

Quel horrible cauchemar.

Pourtant, Amandine se leva pour aller tout vérifier. L’alarme était en marche, le silence régnait. Les origamis étaient à leur place.

Dans le loft aseptisé, il n’y avait rien d’autre qu’eux deux.

Deux rats dans un labyrinthe.

Amandine se rua dans la salle de bains et s’immergea sous la douche. Et frotta, frotta, frotta, jusqu’à ressentir une vive douleur sur la peau.

Une demi-heure plus tard, elle fouilla dans un tiroir.

Elle en sortit un rasoir à la lame bien tranchante.

Et l’approcha de son visage.

[57]

— Merde Franck, c’est quoi ces conneries ?

Nicolas n’en crut pas ses yeux lorsqu’il vit Sharko arriver avec Jacky Dambre menotté, au quatrième étage d’un immeuble du centre de Pantin. Le hacker avait sa veste de survêtement posée sur les épaules, afin que personne, dans la rue, ne puisse apercevoir les entraves à ses poignets. Son œil gauche était complètement fermé désormais, et le droit rouge de sang.

— J’ai entendu des craquements de verre dans le bâtiment désaffecté des douanes, expliqua Sharko. Il y était planqué, il pensait qu’on était tous partis, il est sorti et boom, je l’ai eu.

Marnier et Renart s’approchèrent, aussi surpris que Nicolas. Ce dernier traça un cercle autour de son visage avec son index droit.

— Et il s’est fait ça tout seul ?

— Il s’est pris une poutrelle en voulant se tirer. Hein, Jacky ?

— Allez vous faire foutre. C’est vous qui m’avez tabassé. Vous avez failli me noyer.

— Il est un peu nerveux. Normal.

Nicolas foudroya son subordonné du regard. Sharko avait recommencé ses conneries. Un vrai chien fou.

— Tu lui as cité ses droits ?

— Évidemment.

Sharko n’était pas vraiment sûr que Dambre les ait entendus, avec la tête sous l’eau. Il s’avança dans la pièce, poussant le hacker devant lui.

— Il reste vingt minutes. On a peu de temps.

— Vingt minutes pour quoi ?

Le salon était propre, fonctionnel. Au fond, dans un angle, du matériel informatique. Grosse unité centrale, ordinateur portable, imprimante, routeur, disques durs empilés. Une petite bibliothèque avec des ouvrages sur l’informatique, les systèmes d’exploitation, les langages de programmation.

— … Pour qu’il se mette en contact avec le fournisseur du virus de la grippe. C’est comme ça que lui et l’Homme en noir communiquent, par le Darknet. Dambre est aussi CrackJack.

CrackJack, l’Homme en noir… Nicolas avait l’impression d’avoir manqué un épisode. Sharko expliqua ce que Dambre venait de lui raconter. Les trois flics qui l’entouraient l’écoutaient sans bouger, lançant des regards assassins au hacker. Aucun d’entre eux n’était dupe, ils connaissaient Sharko, son passé, ses méthodes : il suffisait de voir le visage de Dambre, ses cheveux et vêtements trempés, pour comprendre ce qui s’était passé.

Téléphone en main, Marnier s’isola pour prévenir les équipes d’intervention et ses responsables.

— De votre côté, vous avez trouvé quelque chose ? demanda Sharko.

Nicolas désigna d’un coup de menton une éprouvette vide, placée dans un boîtier en verre accroché au mur.

— Que dalle pour le moment, sauf ça.

— L’éprouvette du virus ?

— Pose-lui la question…

Sharko agrippa Dambre par l’épaule.

— T’as gardé le tube comme ta petite boîte à fantasmes, c’est ça ? Tu te branles devant en te disant qu’en ce moment même des gens tombent malades à cause de toi ?

Nicolas poussa le hacker vers les ordinateurs.

— T’es qui ? Un rebelle de la société ? Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu pourris la vie des gens ?

Dambre s’arrêta et le regarda dans les yeux.

— C’est cette société qui est pourrie. Et vous êtes autant pourris que tout le reste. Tout votre système capitaliste de merde.

Sharko lui ôta les menottes.

— Ça t’empêche pas d’empocher le pognon. Combien il t’a filé pour disperser le virus ?

— Cent bitcoins.

— Mais encore ?

— L’équivalent de trente-cinq mille euros. Ça vous le troue, hein ?

Renart siffla entre ses dents.

— Pas mal. Mais finalement, c’est peu cher payé vu le temps que tu vas passer en taule. T’as été un beau pigeon sur ce coup-là, tu ne trouves pas ?

Dambre le fixa avec mépris.

— Je serai peut-être en taule, mais pas le virus.

Renart leva la main, comme pour le cogner.

— Petit merdeux.

Sharko désigna le fauteuil à roulettes.

— Bon, tu vas faire comme si on n’était pas là. Allez, au travail.

Sharko l’aida un peu à s’asseoir en lui appuyant sur les épaules. Nicolas s’isola avec son collègue.

— Il nous défie, on ne lui fait pas peur… Et s’il essaie de nous rouler ? Et s’il alerte l’Homme en noir malgré nous ?

— Tu vois une autre solution ?

Sharko avait raison, ils étaient pris par le temps. Nicolas vint s’asseoir à côté du hacker. Une horloge posée sur le bureau à proximité d’un pot à crayons indiquait 21 h 52.

— On veut voir tout ce que tu fais. Pas d’entourloupe.

Le hacker posa ses doigts sur le clavier. Le bureau était encombré de feuilles et de magazines. Sharko donna un gros coup de bras pour faire de la place, ne laissant traîner qu’un stylo ou deux. Dambre tapa son mot de passe que Nicolas nota — hack9@3_kcaj. Le hacker double-cliqua sur une icône qui représentait un oignon. Le navigateur SCRUB apparut et se connecta au bout d’une trentaine de secondes au Darknet.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Pandemia»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Pandemia» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Franck Thilliez - Vertige
Franck Thilliez
Franck Thilliez - L'anneau de Moebius
Franck Thilliez
Franck Thilliez - Vol pour Kidney
Franck Thilliez
Franck Thilliez - Un dernier tour
Franck Thilliez
Franck Thilliez - Ouroboros
Franck Thilliez
Franck Thilliez - AtomKa
Franck Thilliez
Franck Thilliez - Angor
Franck Thilliez
Franck Thilliez - Gataca
Franck Thilliez
Franck Thilliez - Le syndrome E
Franck Thilliez
Franck Thilliez - Deuils de miel
Franck Thilliez
Franck Thilliez - Conscience animale
Franck Thilliez
Franck Thilliez - El síndrome E
Franck Thilliez
Отзывы о книге «Pandemia»

Обсуждение, отзывы о книге «Pandemia» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x