Georges-Jean Arnaud - Enfantasme

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Personne ne croyait à l'existence de ce petit garçon vêtu d'une grande cape noire. Ni les gens du pays ni son mari. Seule Charlotte l'avait vu, lui avait parlé, l'avait reçu dans sa maison. D'ailleurs, il devenait parfois envahissant, capricieux. Lorsqu'il n'était pas là elle souffrait de son absence mais prenait peur lorsqu'il revenait. Autour d'elle, on commençait par la trouver vraiment bizarre avec son idée fixe et son mari ne voulait plus qu'elle reste seule.
Les gens pensaient qu'elle devenait folle et elle-même finissait par croire que l'enfant n'était qu'un fantasme. Et puis le chien Truc disparut. Charlotte en le cherchant découvrit un cadavre dans une maison abandonnée.

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— Je crois qu’il y en a un paquet dans la bibliothèque, là-bas. À quoi sais-tu jouer ? À l’Homme Noir, à la Bataille ?

Il la regarda comme si elle s’adressait à un bébé :

— Je sais jouer à la belote.

— Ah ! Tu es plus calé que moi. Je n’ai jamais rien compris à ce jeu-là.

Il apporta le jeu de cartes et ils s’installèrent de chaque côté d’une table basse.

— Et les petits paquets, vous connaissez ?

— Non.

Il battait les cartes avec une dextérité peu commune. Charlotte se laissait fasciner par le jeu de ses longues mains blafardes.

— Voilà.

Il disposa plusieurs paquets de cartes devant elle, une seule carte devant lui.

— Vous pariez, dit-il. Vous avez de l’argent ?

— De l’argent ? répéta-t-elle, estomaquée.

— Ben oui, quoi, on va pas jouer des haricots.

Charlotte alla chercher son sac, y prit de la monnaie.

— Vous pariez. Comme vous voulez. Au pif, quoi. Si je retourne un dix et que vous avez un valet, c’est gagné pour vous et je paye. En dessous, c’est moi qui empoche.

— D’accord, dit-elle.

Elle disposa des pièces de dix et vingt centimes. Pierre fit la grimace :

— C’est plutôt maigre.

Il retourna sa carte. Un huit. Charlotte avait des cartes supérieures. Gravement il sortit de l’argent de sa poche et régla les paris.

— Vous avez du pot, dit-il.

Elle paria le tout, à nouveau, plus une pièce d’un franc. Il retourna un dix, paya sur trois paquets mais empocha dix centimes.

— Tu ne fais pas fortune, dit-elle.

— Est-ce que vous avez peur que je ne puisse pas payer ? demanda-t-il.

Intriguée, elle sortit plusieurs pièces d’un franc et les posa sur les petits paquets. Il retourna un roi et rafla tout.

— Eh bien, fit-elle. Mais pourquoi c’est toujours à toi ?

— Quand j’aurai plus de ronds je devrai vous céder la banque. Mais vous pouvez toujours essayer de me l’acheter.

— Combien ?

— Dix francs.

— Trop cher.

— Tant pis pour vous.

Il retourna un as et lui rafla quatre francs.

— Mais dis donc, tu as de la chance.

Lorsqu’il retourna encore un as elle le regarda d’un air soupçonneux.

— Tu triches, hein ?

— C’est pas vrai. Vous râlez parce que vous perdez. Vous n’avez qu’à me racheter la banque.

— Trop cher, dit-elle.

— Vous avez tort, on achète toujours quand le banquier gagne.

Elle s’entêta et après plusieurs tours se rendit compte qu’elle avait perdu trente francs. Le garçon lui faisait de la monnaie, rangeait ses billets dans un petit porte-cartes de couleur jaune. Elle crut apercevoir des photographies à l’intérieur.

— Bon, je t’achète la banque, dit-elle.

— Vingt francs.

— Tu exagères. Tout à l’heure c’était dix.

— Il fallait l’acheter. Bientôt ce sera trente francs.

— Bon, je ne joue plus.

— Une dernière fois.

Cette fois elle gagna. Du moins elle récupéra la mise, comprit, suffoquée, qu’il faisait ce qu’il voulait avec les cartes. Il sortait toujours celles du dessous pour lui. Elle se promit de veiller au grain et de le coincer.

— Bon, encore une fois, dit-elle.

Elle coupa et il allait commencer à distribuer lorsqu’elle lui demanda de couper encore une fois. Il devint rouge de colère.

— C’est pas de jeu, dit-il.

— Pourquoi pas ? Je peux couper autant de fois que je le désire.

— Non, c’est pas vrai.

Il lança les cartes dans la cheminée. Elle se précipita, ne put empêcher le valet de pique, comme par hasard, d’être brûlé dans un coin. Furieuse, elle alla les ranger dans un tiroir, monta dans sa chambre. Elle voulait le punir de son geste mais ne put rester plus d’un quart d’heure loin de lui. Cependant en redescendant, elle l’ignora superbement et se mit à tricoter.

— Écoutez, dit-il.

— Qu’y a-t-il ?

— On dirait un chien qui appelle.

Elle se précipita comme une folle à la porte, l’ouvrit. La neige s’engouffra dans la pièce poussée par un vent qui se levait peu à peu. Elle essaya de percer l’écran de neige, siffla entre ses doigts mais vainement.

— Je me serai trompé, dit-il.

Une façon de se faire pardonner ou de renouer la conversation avec elle. Il était parfois odieux.

— Je peux avoir quelque chose de chaud ? Je ne me sens pas très bien, dit-il en portant la main à sa gorge.

Elle s’inquiéta. Comme s’il s’agissait d’Antoine.

— Tu veux du lait chaud avec du miel dedans ?

— Si vous voulez.

Elle alla en faire chauffer, lui apporta le bol.

— Tu veux aussi de l’aspirine ?

— Non. Pas maintenant. Si on jouait à autre chose ? À cache-cache par exemple.

La pensée d’avoir à le chercher dans toute la maison la paralysa d’avance. Elle craignait de ne jamais plus le retrouver. Il pouvait disparaître d’un instant à l’autre. Comme par magie. Depuis son retour, elle vivait sur cette appréhension.

— On peut cacher un objet, dit-elle. Dans la pièce.

Il fit la moue.

— Un objet ?

— Un bouchon par exemple ou une petite cuillère.

— Une pièce de cinq francs, dit-il. Il faut la trouver en moins de dix minutes pour pouvoir la garder.

Décidément, il aimait les jeux d’argent.

— Tu commences, dit-il. Je vais à la cuisine.

Elle glissa les pièces dans les cendres du cendrier, disposa les mégots dessus.

— Tu peux venir.

Pierre se planta devant elle qui continuait à tricoter.

— J’ai oublié de te dire que lorsque tu t’approcheras de la cachette, je dirai que tu brûles, et quand tu t’éloigneras, je dirai que tu es tiède, froid ou glacé, selon la distance.

— Maintenant ?

— Tu es froid.

Il fit un pas en avant.

— Tu tiédis.

Bientôt il fut « moyennement chaud ». Il s’accroupit, regarda sous le tapis.

— Tu refroidis un peu.

La sonnerie du téléphone éclata rageusement.

CHAPITRE IX

Pierre avait fait un saut sur le côté et paraissait se tenir sur la défensive. Elle avait décroché, les mains tremblantes comme si on venait de la surprendre en flagrant délit d’adultère. Et c’était son mari en effet.

— Il neige, déclara-t-elle.

— Je sais bien. Je m’en suis vu tout le long de la route.

Elle dut devenir blanche car Pierre la fixa avec curiosité.

— Mais où es-tu ?

— À Chapelle-des-Bois. Où veux-tu que je sois ? Mais pas question que je monte avec la voiture. Il faut que tu viennes me chercher avec le scooter. Je n’ai pas envie de passer la nuit ici.

— La couche est molle, il y a du vent, murmura-t-elle.

Puis elle se rebella :

— Tu y songes ? Je vais m’égarer.

— Allons donc, le chemin et la route sont bien balisés. Tu ne risques rien. Tu prends ton temps et tu viens me chercher. Je t’attends au bistrot, à tout à l’heure.

Le combiné à la main, elle resta hébétée.

— Qui c’est ? demanda le jeune garçon.

Elle raccrocha lentement :

— Mon mari. Il est à Chapelle-des-Bois et je dois aller le chercher… Mais que vais-je faire de toi ?… Il est impossible qu’il te trouve ici… Et tu ne peux pas partir avec cette neige.

Le garçon se dirigea vers l’escalier.

— Où vas-tu ?

— Chercher ma cape. Puisqu’il faut que je parte.

— Tu es fou ? Pas avec ce temps.

— Si, je partirai.

— Je te le défends, cria-t-elle. Nous trouverons bien une solution.

À mi-hauteur, il s’arrêta sur une marche, se retourna :

— Vous avez peur de lui ?

— Mais non. Il n’est pas si méchant… Seulement il sera plus curieux que moi, voudra savoir où tu habites, qui sont tes parents. Tu sais, il connaît tout le monde dans la région, beaucoup mieux que moi.

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