Georges-Jean Arnaud - Enfantasme

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Personne ne croyait à l'existence de ce petit garçon vêtu d'une grande cape noire. Ni les gens du pays ni son mari. Seule Charlotte l'avait vu, lui avait parlé, l'avait reçu dans sa maison. D'ailleurs, il devenait parfois envahissant, capricieux. Lorsqu'il n'était pas là elle souffrait de son absence mais prenait peur lorsqu'il revenait. Autour d'elle, on commençait par la trouver vraiment bizarre avec son idée fixe et son mari ne voulait plus qu'elle reste seule.
Les gens pensaient qu'elle devenait folle et elle-même finissait par croire que l'enfant n'était qu'un fantasme. Et puis le chien Truc disparut. Charlotte en le cherchant découvrit un cadavre dans une maison abandonnée.

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Il n’écoutait pas, scandait la chanson d’un tortillement de hanches. Elle alla chercher des draps, fit le lit en subissant les quatre titres du disque.

— Il n’y en a pas d’autres ?

— Essaye les Beatles.

— J’y comprends rien, avoua-t-il.

— Tu as des disques plus anciens, des contes de Perrault. Le petit Chaperon rouge…

— Pas des disques de cow-boys ?

— Je ne crois pas.

Les disques s’éparpillaient autour de lui et la chambre vivait à nouveau. Il écouta le début d’un conte d’Andersen mais arrêta tout de suite après.

— Pourquoi il n’aimait pas Claude François, Dalida et tous les autres ?

— C’était ainsi.

— C’est pas marrant tout ça, dit-il en se relevant.

Il alla fourrer son nez devant le rayon des albums de bandes dessinées.

— Tu as Lucky Luke, Astérix, Boule et Bill.

— Ouais.

Il en prit un au hasard.

— Voilà un pyjama, dit-elle. C’est le plus petit que j’ai trouvé. Tu n’auras qu’à retrousser les jambes de pantalon et les manches.

— Pourquoi, il était plus grand que moi, votre fils ?

— Plus grand et plus large.

— Et il avait mon âge ?

— Un an de plus.

— Ah bon !

Il s’allongea sur le lit sans même se déchausser.

— Tu ferais mieux de te déshabiller et de te coucher. Tu risques de t’endormir tout habillé.

Il releva la tête, la fixa :

— Il est mort comment votre fils ?

— Dans un accident d’avion.

— Non, c’est vrai ?

Écarquillant les yeux, il s’assit en tailleur sur le lit.

— Il était déjà monté en avion ?

— Plusieurs fois, fit-elle avec effort.

— Pour aller où ?

— Ses grands-parents l’emmenaient chaque année à Pâques faire un grand voyage. Une fois au Mexique, une autre fois au Canada. Cette fois-là ils allaient en Afrique noire pour un safari-photo…

— C’est quoi ?

— On visite une réserve et l’on prend des photos de lions, d’éléphants, de rhinocéros.

— De tigres ?

— Pas en Afrique.

— Y avait pas de tigres ? C’était tout con.

Elle se dirigea vers la porte mais il la rappela.

Cette histoire l’excitait visiblement et Charlotte en éprouvait une grande rancœur.

— L’avion s’est écrasé ?

— Oui. Au décollage de l’escale de…

— Ils sont tous morts ?

Incapable d’en dire plus, elle sortit de la chambre, descendit en hâte. Elle se servit un verre de whisky qu’elle avala pur, regarda hébétée la télévision qui marchait toujours. Au bout de quelques minutes elle tourna rageusement le bouton.

Lorsqu’elle ouvrit à Truc il se rua comme un fou dans la pièce, tourna en rond en poussant de petits gémissements plaintifs. Elle s’accroupit et il lui lécha le visage.

— Chut, dit-elle, ne fais pas de bruit.

Aussitôt elle se rebella contre ce qu’elle venait de dire. De quel droit ce sale gosse dirigerait-il sa vie ?

— Viens, dit-elle.

Elle choisit un morceau de viande dans le réfrigérateur et le lui donna. Puis elle sortit le gigot du congélateur pour qu’il dégèle pendant la nuit, en profita pour prendre également des croissants et une brioche au beurre pour le petit déjeuner du lendemain matin.

Truc l’accompagna jusqu’au pied de l’escalier. Il la regarda avec des yeux suppliants lorsqu’elle commença à monter et elle finit par lui enjoindre de venir. Il se précipita comme un fou mais au lieu de tourner à droite vers sa chambre, prit à gauche, se posta dans celle d’Antoine en grattant de sa patte.

— Viens. Allons, ne sois pas têtu.

Il finit par obéir, la tête basse.

Une fois couchée, elle continua d’entendre Sheila chantant à pleine gorge.

CHAPITRE VI

Il avait dû s’en aller très tôt, à l’aube. Elle n’avait rien entendu et Truc, qui dormait au pied de son lit, ne s’était même pas réveillé. Lorsqu’elle n’avait pas découvert ses vieux vêtements dans la cuisine, elle était remontée, avait entrouvert doucement la porte de sa chambre. Le lit était refait avec des draps propres, les mêmes qu’elle avait sortis la veille. Tout était en ordre, les disques, l’électrophone et l’album de bandes dessinées sur l’étagère. Les vêtements d’Antoine pliés sur une chaise.

Truc la suivait en gémissant et en cherchant partout, jusque sous le lit. Peut-être flairait-il le souvenir d’Antoine et éprouvait-il de la peine.

Elle songea ensuite au billet mais ne put le retrouver dans la cuisine. Elle fouilla dans chaque tiroir, dans le living également. L’enfant l’avait emporté.

Tandis que le café se faisait, elle sortit au-dehors, essaya de retrouver ses pas mais la neige était trop dure. Pourtant sur la petite pente voisine les traces de la luge restaient visibles, elles. Mais elle savait que le soleil de cette journée, qui s’annonçait radieuse, les ferait fondre en quelques heures.

Elle but plusieurs tasses de café puis alla chercher la chemise d’Antoine que Pierre avait portée la veille. Truc la renifla, gémit et remonta l’escalier pour gratter à la porte. Il ne flairait que l’odeur de son fils. Elle l’entraîna au-dehors, assez loin de la maison et lui fit à nouveau sentir la chemise. Mais le chien tourna en rond en gémissant, finit par rentrer à La Rousse.

Sur une carte Michelin elle découvrit que La Rousse était plus proche de Foncine-le-Bas que de Chapelle-des-Bois. Environ quatre kilomètres en coupant à travers bois. L’enfant pouvait venir de là-bas.

Une fois prête, elle fit le plein du scooter, appela Truc qui s’installa, méfiant, à l’arrière.

— Ne crains rien. J’irai lentement.

Elle rejoignit la route, passa près de la ferme Lamy. Elle aperçut plusieurs personnes devant la porte, agita la main sans s’arrêter. Plus loin elle rencontra des congères mais put les contourner en quittant la route. La descente sur Foncine fut assez facile et elle s’immobilisa devant le café du pays.

Tranquillement elle pénétra dans l’épicerie du village, attendit son tour d’être servie. Elle acheta des aliments pour chien.

— Y a-t-il une famille Roso ? demanda-t-elle en s’efforçant d’avoir un ton très naturel.

L’épicière parut réfléchir :

— Roso ? Ce nom ne me dit pas grand-chose. On vous a dit qu’ils habitaient ici ? Je connais à peu près tout le monde sauf les gens qui viennent pour la neige, évidemment. Vous avez demandé au café ?

— Non, pas encore.

— Ils vous renseigneront peut-être. C’est tout ce que vous voulez ?

En sortant elle aperçut la fourgonnette des postes et attendit le facteur.

— Roso ? Je n’ai pas ça dans mes clients. Et je fais plusieurs villages, vous savez.

L’enfant avait donc menti.

— Ils ont un petit garçon de dix ans qui porte une longue cape d’un bleu très sombre, presque noire, taillée dans du tissu militaire très certainement.

— Non, je ne vois pas.

Le café était désert. Elle commanda une Suze-citron, mais n’obtint pas de renseignements. Personne n’avait vu de petit garçon portant une longue cape.

— Il y a beaucoup de gens qui habitent la région. Des étrangers au pays qui s’installent dans des vieilles maisons, des fermes isolées. Vous êtes bien madame Berthod ? lui demanda la patronne. Je vous ai reconnue à cause de votre engin. Votre mari vient quelquefois ici l’été.

Elle décida d’aller jusqu’à Foncine-le-Haut, dut suivre la route verglacée. Mais elle n’obtint pas de meilleures informations, déjeuna dans un petit restaurant. Elle choisit de rentrer par une autre route malgré la forte pente qui l’attendait. Le scooter pouvait franchir ce genre d’obstacle mais elle crut bien devoir faire demi-tour. Durant une heure elle dut jeter de la neige sur le verglas pour avancer et franchir le petit col.

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