Georges-Jean Arnaud - L'éternité pour nous

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L'éternité pour nous: краткое содержание, описание и аннотация

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« — J’étais à bout. Vous m’avez prise de vitesse. C’est peut-être la preuve de votre génie. Mais que vous le vouliez ou non, nous sommes complices. Seulement, je veux que vous sachiez une chose. Jamais je ne supporterai que vous ayez quelque pouvoir sur moi. J’accepte vos conditions. Je ne peux pas faire autrement. Dans l’état actuel des choses, je serais arrêtée et condamnée. Vous m’en avez persuadée. Mais je lutterai. Jusqu’au bout. »

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— Vous mentez. Il y a encore des dizaines de bouteilles dans la glace. Vous aviez passé la consigne à Corcel et à Paulette, mais une autre serveuse m’a renseigné.

Elle ne niait pas.

— Vous avez trouvé ça tout seul, comme un grand ?

Elle s’est levée et s’est approchée de moi.

— Pourquoi vous en faire au sujet de cette fille ? Vous croyez qu’elle en vaut la peine ?

Sa main s’est posée sur mon bras. D’une tape, je lui ai fait lâcher prise.

— Amoureux ? Vraiment ? Comme c’est drôle !

— Vous ne l’êtes pas, vous ! ai-je lancé.

— Je ne savais pas que vous teniez autant à elle. C’est vraiment dommage. Notre complicité aurait pu aller plus loin.

Elle s’était encore rapprochée de moi, nos corps se frôlaient.

— Imbécile ! a-t-elle dit d’une voix rauque. Tu ne vas pas rester avec cette petite grue qui ne cherche que le moyen de te tromper ? Tu mérites mieux. Après ce que tu as fait, tu mérites beaucoup mieux.

— Brigitte ?

— Si tu le veux, elle va partir et nous resterons tous les deux seuls. Depuis la mort de mon mari, je n’ai pas eu envie d’un seul homme. Maintenant, je sais pourquoi. C’est toi qu’il me faut.

Elle m’a secoué par le bras.

— Tu m’écoutes, dis ?

— Où est Brigitte ? ai-je hurlé.

Ses lèvres ont exprimé un grand dégoût. Elle aussi m’écœurait en ce moment.

— Pauvre idiot ! Tu veux savoir ? Elle se trouve dans la villa, Avec Henri, oui. Depuis une bonne heure.

J’ai pivoté vers la porte.

— N’y va pas.

Elle s’est raccrochée à mon bras avec une force insoupçonnable.

— C’est un type dangereux. Il est toujours armé.

— Laisse-moi.

— Il a un pistolet sur lui. Il va te descendre. Attends.

Je ne l’avais jamais vue dans cet état. Elle ouvrit un tiroir de son bureau et en sortit un petit automatique 6,35.

— Prends-le… Je t’en supplie.

Je la haïssais. Mais j’ai cru qu’elle m’aimait. Ma fatuité aidant, je pris l’arme, la glissai dans ma poche.

CHAPITRE VII

La porte principale n’était pas fermée à clef. Je l’ai doucement repoussée. Il y avait une ligne de lumière sous celle ; du fond du couloir. Juste la pièce en face de la chambre où Pierre Barnier était mort.

J’ai collé mon oreille à la porte, mon œil au trou de la serrure. Je n’ai rien entendu, mais j’ai vu une chambre discrètement éclairée.

Lentement, j’ai tourné la poignée. Henri était en train de se rhabiller. Il s’est tourné vivement. Puis son regard est allé à sa veste où devait se trouver son pistolet. Brigitte était dans le lit, endormie. Je compris tout de suite qu’elle était ivre-morte. Je ne pense pas que, dans un état normal, elle se soit laissé faire.

Sans ses cheveux plaqués, Henri avait une drôle de tête. Il était blafard. Je suis certain qu’il avait peur. J’ai sorti le petit automatique de ma poche, et son regard s’est concentré sur le petit trou noir.

— Dépêche-toi ! Tu vas filer, si je te revois par ici je te descendrai. Rentre au Majorque et n’en bouge plus.

C’est alors qu’il m’a reconnu. Je crois qu’au lieu de le soulager, ça l’a encore affolé.

— Touche pas à ta veste ! Sors comme ça ! Je te la jetterai quand tu seras en bas.

Je m’écartai de la porte et il sortit. Je fermai à clef derrière lui. Effectivement, je trouvai un pistolet dans la poche intérieure de sa veste. Je l’ai glissé dans ma propre poche. Puis j’ai ouvert la fenêtre et j’ai balancé la veste sur le sol.

Brigitte dormait toujours. Elle était nue sous les draps. J’ai rassemblé ses affaires et je l’ai rhabillée comme j’ai pu. Puis je l’ai prise dans mes bras pour la ramener dans notre chambre.

Je n’ai rencontré personne dans le hall. Brigitte ne s’était pas éveillée. J’ai examiné le pistolet d’Henri. Il était en bon état de fonctionnement et le chargeur était à moitié plein.

Brigitte s’est mise à gémir. Je me suis penché vers elle.

— Jean-Marc ?

Elle n’avait pas ouvert les yeux et j’étais certain que ce n’était pas de la comédie. C’était moi qu’elle appelait, moi dont elle avait besoin.

J’ai pris sa main entre les miennes.

— J’ai froid.

Elle était glacée. Je suis descendu à la cuisine et j’ai demandé du café à Corcel. Il a peut-être lu dans mes yeux qu’il valait mieux faire ce que j’exigeais.

Revenu dans la chambre avec un plein pot de café brûlant, j’en ai fait boire deux tasses à Brigitte. Puis je l’ai couverte soigneusement. Il m’a semblé que son sommeil redevenait plus calme.

Au-dessous de nous, la musique et le chahut continuaient. Je ne pensais même pas que mes collègues, les musiciens, pouvaient avoir besoin de moi. Il était deux heures du matin. Brigitte et moi nous étions seuls dans le tapage.

J’ai laissé la lampe de chevet allumée et j’ai quitté la pièce. J’avais les deux pistolets dans ma poche. Je me suis d’abord rendu au bureau d’Agathe, mais elle n’était plus là. Corcel finit par me dire qu’elle devait être dans la salle. Je suis passé par l’extérieur.

Quand je suis entré, l’orchestre se reposait quelques instants. Agathe, revêtue d’une robe à danser, riait avec les occupants d’une table. Elle ne m’a pas aperçu tout de suite. Les musiciens, eux, me regardaient avec inquiétude, se demandant ce que j’allais faire. Ils avaient soupçonné le drame et devaient craindre que je fasse un esclandre.

Enfin, elle s’est redressée et m’a vu. Son visage exprima une surprise sans nom. Lentement, j’allai vers elle et elle s’approcha rapidement.

— Pas d’histoires, hein ?

— Salope !

— Je t’attends à mon bureau.

Elle passa devant moi, me laissant son parfum discret. Mais je ne pensais qu’à Brigitte. Je n’avais devant les yeux que son visage douloureux.

Dans la cuisine, j’ai foncé vers Corcel. Il m’a regardé, lui aussi, avec inquiétude.

— Combien elle te donnait pour que tu me surveilles ? Tu lui avais raconté que je louais la deux-chevaux ? Dès le premier jour ?

Il encaissa mon poing en plein visage, tituba en direction de ses fourneaux. La femme de service poussa un cri et se redressa. Mais j’étais déjà sorti et je fonçai vers le bureau. Elle m’attendait, assise dans son fauteuil.

Elle encaissa les deux gifles avec crânerie. Puis elle sourit.

— Enfin tu as des réactions de mâle.

J’ai commencé par sortir le pistolet d’Henri. Elle a ouvert de grands yeux effrayés.

— Écoute…

— Celui-là, il est chargé.

J’ai jeté le petit 6,35 sur le bureau.

— Mais celui-là était vide. Bien combiné. Tu as mis le paquet. Yeux roucouleurs et bouche en cœur. Tout juste si tu ne m’as pas dit que tu m’aimais.

Elle restait impassible, les joues un peu rouges à cause des gifles.

— Tu savais que je vous suivais à Béziers, à Sète. Corcel t’avait révélé que je lui louais la deux-chevaux. Tu voulais m’exciter, me pousser à bout. De là toutes tes manœuvres ce soir pour m’affoler encore. Tu avais planqué la 403 derrière la villa. Dans l’espoir que je la découvrirais quand même. Ça n’est pas arrivé tout de suite, et alors tu es venue dans ton bureau. Là, nouvelle offensive. Tu me préviens qu’Henri est armé, tu me supplies de ne pas y aller. Venant de toi, ça ne peut que me pousser encore. À bout d’arguments, tu me donnes ton pistolet. Mais le chargeur est vide. Tu sais que l’homme qui est avec Brigitte est un type dangereux et qu’il me tuera s’il me voit une arme à la main.

Elle m’écoutait avec attention, comme pour se persuader que je savais tout.

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