Karine Giébel - De force

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De force: краткое содержание, описание и аннотация

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Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. Elle ne m'aimait pas.
Pourtant, je suis la aujourd'hui.
Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai pose une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j'ai voulu l'aimer.
De toutes mes forces. De force.
Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite a tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce.
Sur le tabouret, une enveloppe.
Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles, écrites il y a trois mois.
Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voila l'héritage qu'elle me laisse.

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— Plus fort ! exige le tueur. Que tout le monde t’entende !

— J’ai déposé Maud dans sa chambre, répète le chirurgien. Ensuite, je suis redescendu pour dire à Sara… ma femme, que j’avais retrouvé notre fille… Je suis sorti sur la terrasse et je l’ai vue, au bord de la piscine. Elle était en train de crier le prénom de notre fille…

Maud tourne la tête vers son père. Entre ses larmes, elle entrevoit son visage.

Son nouveau visage.

Mais non, c’est impossible…

— Je me suis approché sans bruit et… et je l’ai poussée dans l’eau. En quelques minutes, c’était terminé. Elle était morte.

Le silence revient, assassin.

Jusqu’à ce que Maud sorte de son mutisme.

— C’est pas vrai, murmure-t-elle. Papa, dis-moi que c’est pas vrai !

— Ta gueule, ordonne Abramov en coupant le caméscope. C’était parfait, professeur ! Absolument parfait !

Tout à côté, Luc observe Reynier. Avec tant de mépris au fond des yeux…

— Tu as tué sa mère et tu lui as fait croire toute sa vie qu’elle était responsable ? lance-t-il. T’es vraiment la pire des ordures !

Armand enfouit sa tête entre ses mains pour échapper aux regards accusateurs qui le cernent. Qui l’ont déjà jugé. Et condamné.

En cet instant, il préférerait être mort.

Abramov récupère l’ordinateur portable de Reynier et y connecte le caméscope.

— À vous de jouer, dit-il à Luc.

Le jeune homme s’installe derrière la machine et ouvre la messagerie. Il met les vidéos en pièces jointes, attend patiemment qu’elles se chargent.

Il voit Abramov s’approcher de Reynier, se pencher vers lui.

— Tu sais pourquoi j’ai choisi cette maison pour notre ultime rendez-vous ? demande-t-il.

Armand ne répond pas, le regard fixe, hagard.

— Parce que c’est ici que mon fils et moi passions nos vacances d’été, ajoute le tueur. Il adorait cet endroit… Et à cause de toi, il n’y reviendra jamais.

Les vidéos enfin chargées, Luc écrit quelques lignes qu’il signe Professeur Armand Reynier . Il relève la tête vers le chirurgien, aussi livide que le cadavre de la gouvernante.

— Tes aveux partent directement chez les flics, annonce-t-il. Notre cher lieutenant Lacroix… Je les envoie également à Nice Matin .

Puis il clique pour expédier le message.

— Voilà, c’est la taule qui t’attend désormais. Et pour très longtemps, conclut Luc en fermant l’ordinateur.

55

Maud ne sent plus ses doigts. Tant d’heures que ses poignets sont comprimés par cette corde rêche… Des brûlures atroces s’élancent le long de ses bras et s’éternisent dans ses épaules. Elle a la bouche sèche, les entrailles en vrac.

Mais tout cela n’est rien.

Depuis quelques minutes, elle fixe son père. Avec une batterie de missiles au fond des yeux. Reynier, lui, regarde ses mains, posées sur la table comme deux choses devenues inutiles.

— Pourquoi ? murmure-t-elle. Pourquoi tu l’as tuée ?

Comme il se mure dans le silence, elle se met à hurler.

— Pourquoi tu as tué ma mère ?!

Enfin, une voix d’outre-tombe lui répond.

— Elle voulait me quitter. Divorcer et repartir aux États-Unis avec toi… Elle voulait nous séparer… Je ne pouvais pas supporter de vivre sans toi.

Les larmes inondent le visage de la jeune femme. Elle se recroqueville sur elle-même, s’étouffe dans d’interminables sanglots.

— Je ne peux pas vivre sans toi, répète Armand. Je ne peux pas…

— Il va pourtant falloir te faire à l’idée, professeur, dit Luc. Parce qu’en cabane, tu ne pourras pas la voir souvent !

Luc allume une cigarette, tire dessus comme si sa vie en dépendait. Puis il s’accroupit devant Maud.

— Je suis désolé, murmure-t-il. Maintenant, tu connais le vrai visage de ton père…

— Ne m’approche pas, murmure-t-elle. Ne m’approche pas… !

Luc baisse les yeux une seconde puis abandonne. Quel pardon pouvait-il espérer ?

— Pourquoi vous faites ça ? demande Reynier d’une voix faible.

Luc le considère un instant avant de répondre.

— C’était un 19 septembre… Rappelle-toi ! assène-t-il.

Une ride profonde se creuse sur le front du chirurgien. Comme s’il fouillait ses souvenirs à la recherche d’une explication. Quelque chose qui pourrait l’aider à comprendre pourquoi ce jeune homme le déteste autant.

D’où lui vient toute cette haine.

— Le 19 septembre, c’est la date de naissance de Maud, fait-il.

Luc enjambe le cadavre d’Amanda et se poste à côté du professeur, le dominant de toute sa hauteur.

— C’était il y a bien plus longtemps. Et je ne peux pas croire que tu as oublié…

Reynier secoue la tête, en signe d’incompréhension.

— Ça fait presque deux ans que j’attends cet instant, révèle le jeune homme. Deux longues années à te détester, chaque jour un peu plus…

Il allume une nouvelle cigarette, fait quelques pas dans la pièce.

— Je voulais détruire ta vie comme tu as détruit la mienne.

Abramov, adossé au buffet, bras croisés, l’écoute avec attention.

— Mais je ne vous connais même pas ! gémit le chirurgien.

— Ta gueule ! ordonne Luc. À moi de parler, maintenant… Il fallait que je me rapproche de toi, alors je suis venu m’installer à Nice. J’ai commencé par t’espionner, du matin au soir. Par te regarder vivre ta vie de rêve. Tu avais tout pour être heureux : un boulot passionnant, une femme magnifique, une fille aimante… Beaucoup d’argent, la notoriété, l’admiration de tous !

Reynier ouvre la bouche, mais se ravise au dernier moment. Inutile de tenter la moindre défense. Le procès ne sera pas équitable.

Uniquement à charge.

Dans le rôle du procureur général, un jeune homme dont il ignore tout.

Dans le rôle du bourreau, un père blessé qui a sans doute perdu la raison.

— J’ai posé un mouchard sur chacun de tes téléphones, poursuit Luc. À la clinique, chez toi et sur ton portable. Depuis deux ans, j’ai entendu la moindre de tes conversations, lu tous tes textos et tous tes mails…

Armand tombe des nues. Réalise qu’il est dans le viseur du chasseur depuis plusieurs mois déjà.

— C’est beau, le progrès ! ricane Abramov.

Luc le fustige du regard, contrarié d’être interrompu dans un moment aussi crucial.

— J’en ai appris, des choses, continue-t-il. J’ai appris qui tu étais vraiment : un salopard de première !

Le chirurgien nie d’un simple signe de tête.

— Toutes tes magouilles, tout le fric que tu as détourné ! Mais ça, ce n’était pas le plus grave… J’ai appris que tu filais du pognon à l’un de tes confrères pour qu’il garde ta belle-mère au chaud dans un hôpital psychiatrique.

Il regarde Maud, qui n’a d’autre choix que de subir ce réquisitoire sordide. Entendre les pires horreurs sur son propre père.

— C’est lui qui a fait interner ta grand-mère, explique-t-il. Parce qu’elle le soupçonnait d’avoir tué ta mère ! Elle savait que Sara avait l’intention de divorcer et de repartir dans son pays natal et que ton père l’avait menacée de mort si elle ne lui laissait pas la garde !

Tels deux rayons laser, les yeux de Maud transpercent Armand.

— Ça fait seize ans que cette pauvre femme est enfermée là-bas, assommée de cachets.

— Dis quelque chose, papa, ordonne soudain la jeune femme. Défends-toi, merde !

— Que veux-tu qu’il dise ? s’écrie Luc. J’ai les preuves !

Reynier se balance lentement de l’avant vers l’arrière.

Il voudrait être sourd, aveugle ou mort. Plutôt que crucifié en place publique. Condamné par celle qu’il aime le plus au monde.

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