Karine Giébel - Juste une ombre

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Juste une ombre: краткое содержание, описание и аннотация

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Tu te croyais forte. Invincible. Installée sur ton piédestal, tu imaginais pouvoir régenter le monde.
Tu manipules ? Tu deviendras une proie.
Tu domines ? Tu deviendras une esclave.
Tu mènes une vie normale, banale, plutôt enviable. Tu as su t’imposer dans ce monde, y trouver ta place.
Et puis un jour…
Un jour, tu te retournes et tu vois une ombre derrière toi.
À partir de ce jour-là, elle te poursuit. Sans relâche.
Juste une ombre.
Sans visage, sans nom, sans mobile déclaré.
On te suit dans la rue, on ouvre ton courrier, on ferme tes fenêtres.
On t’observe jusque dans les moments les plus intimes.
Les flics te conseillent d’aller consulter un psychiatre. Tes amis s’écartent de toi.
Personne ne te comprend, personne ne peut t’aider. Tu es seule.
Et l’ombre est toujours là. Dans ta vie, dans ton dos.
Ou seulement dans ta tête ?
Le temps que tu comprennes, il sera peut-être trop tard…
Tu commandes ? Apprends l’obéissance.
Tu méprises ? Apprends le respect.
Tu veux vivre ? Meurs en silence…
Karine Giébel a reçu le Prix Marseillais du Polar en 2005 pour
, son premier roman ; le prix Intramuros, le prix Polar SNCF et le prix Derrière les murs pour
.
Meurtres pour rédemption Ses livres sont traduits dans plusieurs pays, et, pour certains, en cours d’adaptation audiovisuelle.
Juste une ombre

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— Je reviendrai. Et je t’achèverai. Bonne nuit, mon ange…

Chapitre 58

— Donc, si je résume, il est entré alors que vous dormiez et, lorsque vous vous êtes réveillée, il s’est jeté sur vous. Ensuite, il vous a attaché les poignets et a… tenté d’abuser de vous. Mais il ne l’a pas fait. Vous avez juste subi des attouchements.

Juste subi des attouchements .

Manière désinvolte de résumer le supplice que Cloé vient d’endurer.

— Puis il est parti et vous avez réussi à vous détacher. Et là, vous nous avez appelés. C’est bien ça ?

Cloé hoche la tête. Elle est ratatinée sur le canapé, tandis que le jeune lieutenant en tenue s’est installé dans le fauteuil, juste en face d’elle.

Sa collègue revient de la chambre où elle a procédé aux premières constatations.

— Faites-moi voir vos poignets, s’il vous plaît.

Cloé remonte les manches de son peignoir, tend les bras vers le flic. Ils tremblent encore.

— Je ne vois aucune trace. Une corde, normalement, ça…

— C’était pas une corde, murmure Cloé. Plutôt une sorte de ruban.

— Ça ? demande la gardienne de la paix en brandissant le morceau de tissu brillant.

— Oui.

— Il l’a pris chez vous ?

— Non, je ne crois pas. Il devait l’avoir sur lui.

— OK, reprend l’officier. Et il était armé d’un couteau, vous dites. Quel genre ?

— J’en sais rien, moi… Genre pointu et tranchant !

Du calme, Clo. Ils sont là pour t’aider.

— Un cran d’arrêt, je crois.

— La lame, quelle longueur ?

— Je sais pas. Peut-être trente centimètres.

Le lieutenant sourit presque imperceptiblement.

— Non, ça c’est un énorme couteau de boucher, pas un cran d’arrêt !

— Moins, alors… Il n’y avait pas beaucoup de lumière, vous savez.

— Bien sûr, je vois. C’est avec ça qu’il a découpé votre nuisette, on est d’accord ?

— Oui.

La fliquette observe le morceau d’étoffe gisant sur la table. Comme s’il allait lui révéler le nom du coupable.

— Bon, reprend le lieutenant, la couleur du manche du couteau ?

— Aucune idée, avoue Cloé. Noire, peut-être. Foncée, en tout cas.

— C’est assez imprécis… Et lui, vous pouvez me le décrire ?

— Grand, fort. Les yeux clairs.

— Les cheveux ?

— Il portait une cagoule, une capuche et un foulard qui lui montait jusque-là, répond Cloé en plaçant sa main en travers de son nez. Alors…

— Donc, vous ne pouvez pas le décrire. Ensuite, il a coupé votre nuisette et il vous a…

Il jette un œil sur ses notes, un peu embarrassé.

— Il a essayé de vous embrasser et vous a touchée. Est-ce qu’il a tenté autre chose ?

Cloé répond non, d’un signe de tête.

— Il n’y a pas eu pénétration, c’est bien ça ?

— Non.

— OK. Il faut que je passe un coup de fil, excusez-moi.

Il s’éloigne jusque dans l’entrée, Cloé se ressert un verre d’eau. Elle réalise alors qu’elle aurait dû prendre le temps de planquer les deux bouteilles de whisky dont l’une est vide et traîne encore sur le tapis. Le verre où les glaçons ont fondu et où subsiste un fond d’eau ambrée. La plaquette de calmants, aussi. Elle a juste pensé à cacher le P38, retrouvé sous le lit. Encore une fois, il le lui a laissé. Incompréhensible.

Serait-il à l’épreuve des balles ?…

Le lieutenant range son téléphone, adresse un signe à sa collègue. Ils disparaissent tous les deux, Cloé comprend qu’ils sont partis dans la chambre. Sans doute pour l’inspecter à nouveau.

Seule, elle hésite à se resservir un verre de scotch. Ça calmerait peut-être ses tremblements.

Je reviendrai. Et je t’achèverai .

Elle attrape son portable, compose le numéro d’Alexandre. Mais, comme les fois précédentes, elle tombe sur sa messagerie. Elle raccroche, ferme les yeux.

Lorsqu’elle les rouvre, les deux flics sont de retour dans le salon.

— Êtes-vous blessée ? interroge le lieutenant en reprenant place dans le fauteuil.

Cloé soulève son peignoir, dévoilant un hématome qui commence à se former sur son tibia.

— C’est lui qui vous a fait ça ? Il vous a frappée ?

— C’est quand il m’a traînée sur le sol. J’ai essayé de m’agripper à la sellette, dans le couloir… Et elle m’est tombée dessus.

— Je vois. Vous dites également qu’il a tenté de vous étrangler. Pouvez-vous relever vos cheveux ?

Cloé obéit, sûre que les traces du forfait s’étalent sur sa gorge. Le lieutenant en tenue se penche. Il sent le cuir et un parfum subtil dont Cloé a oublié le nom.

— Je ne vois rien, dit-il. C’est un peu rouge, mais à peine.

— Pourtant, j’ai cru qu’il allait me tuer, tellement il a serré.

— Sans doute, répond le flic en retournant à sa place. Rien d’autre ?

— Non, avoue Cloé.

Un court silence, pendant lequel l’officier prépare son attaque.

— Vous savez, mademoiselle Beauchamp, j’ai appelé mes collègues. Ceux qui sont venus chez vous hier soir. Vous vous souvenez ?

Cloé fronce les sourcils.

— Évidemment, que je m’en souviens. C’est moi qui vous ai dit qu’ils étaient venus !

— Mes collègues m’ont assuré qu’ils avaient scrupuleusement fouillé votre maison et n’avaient rien trouvé d’anormal. Alors que vous pensiez déjà que votre agresseur s’était introduit ici.

— Et alors ? soupire Cloé.

— Alors, ils m’ont dit que vous aviez l’air ivre.

Un silence, plus long que le premier, assomme Cloé.

— Je n’étais pas ivre ! se défend-elle soudain. Je… J’avais bu un verre ou deux, c’est tout.

Cette fois, le flic ne cache plus son sourire.

— La bouteille qui est sur la table, celle qui n’est pas encore vide, il manque bien… il manque bien le contenu de deux grands verres, non ?

— C’est ce que je viens de vous dire.

— Et celle qui est par terre ? Elle est vide, non ?

— Je ne suis pas ivre, nom de Dieu ! s’emporte Cloé.

— D’accord, calmez-vous, mademoiselle… Que faites-vous dans la vie ?

Chômeuse. Sans allocations.

— Je travaille dans une agence de publicité.

— C’est bien, ça… Vous faites quoi, là-bas ?

— Je suis directrice générale adjointe.

Il a une petite moue admirative.

— Et tout se passe bien ? À l’agence, je veux dire.

Cloé hésite, il en profite pour ajouter :

— Si nous ouvrons une enquête, nous allons vérifier, vous savez… Alors, autant parler franchement, mademoiselle.

Cloé fixe le cadavre de la bouteille de whisky sur le tapis.

Que je suis conne.

— J’ai été licenciée aujourd’hui. Enfin, hier, quoi.

— Pour quel motif ?

— Je… J’ai giflé un client.

— Ah bon ? Et pourquoi ça ?

— Parce qu’il m’a… mis la main au cul.

Il adresse un nouveau signe à sa collègue, elle s’approche avec un éthylomètre.

— Vous voulez bien souffler, mademoiselle ?

Cloé voudrait s’énerver. Et même les jeter dehors. Mais tant qu’ils sont là, elle est en sécurité.

Je reviendrai. Et je t’achèverai .

— Il… m’a forcée à boire, invente-t-elle soudain.

— Vraiment ? s’étonne le flic. Et pourquoi ne pas m’avoir dit ça plus tôt ?

Cloé passe une main dans ses cheveux.

— J’avais oublié.

— Bien sûr… Bon, mademoiselle, nous n’avons pas vraiment de temps à perdre, vous savez.

Elle le fusille du regard, il ne bronche pas.

— Moi, je crois que vous avez fait un cauchemar.

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