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Karine Giébel: Juste une ombre

Здесь есть возможность читать онлайн «Karine Giébel: Juste une ombre» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2012, ISBN: 978-2265096493, издательство: Éditions Fleuve Noir, категория: Триллер / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Karine Giébel Juste une ombre
  • Название:
    Juste une ombre
  • Автор:
  • Издательство:
    Éditions Fleuve Noir
  • Жанр:
  • Год:
    2012
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2265096493
  • Рейтинг книги:
    5 / 5
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Tu te croyais forte. Invincible. Installée sur ton piédestal, tu imaginais pouvoir régenter le monde. Tu manipules ? Tu deviendras une proie. Tu domines ? Tu deviendras une esclave. Tu mènes une vie normale, banale, plutôt enviable. Tu as su t’imposer dans ce monde, y trouver ta place. Et puis un jour… Un jour, tu te retournes et tu vois une ombre derrière toi. À partir de ce jour-là, elle te poursuit. Sans relâche. Juste une ombre. Sans visage, sans nom, sans mobile déclaré. On te suit dans la rue, on ouvre ton courrier, on ferme tes fenêtres. On t’observe jusque dans les moments les plus intimes. Les flics te conseillent d’aller consulter un psychiatre. Tes amis s’écartent de toi. Personne ne te comprend, personne ne peut t’aider. Tu es seule. Et l’ombre est toujours là. Dans ta vie, dans ton dos. Ou seulement dans ta tête ? Le temps que tu comprennes, il sera peut-être trop tard… Tu commandes ? Apprends l’obéissance. Tu méprises ? Apprends le respect. Tu veux vivre ? Meurs en silence… Karine Giébel a reçu le Prix Marseillais du Polar en 2005 pour , son premier roman ; le prix Intramuros, le prix Polar SNCF et le prix Derrière les murs pour . Meurtres pour rédemption Ses livres sont traduits dans plusieurs pays, et, pour certains, en cours d’adaptation audiovisuelle. Juste une ombre

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— Je suis calme. Tu peux pas savoir comme je suis calme…

La terreur déforme sa voix, agrandit ses yeux. Ses magnifiques yeux verts.

Ils m’ont semblé bleus, cette nuit. Ou gris. Évidemment, il portait des verres de contact pour me tromper. Pour pas que je le reconnaisse.

Mais il y a longtemps que je l’ai démasqué.

— Fini de jouer… ! Maintenant, tu vas crever.

Les grandes phrases sont réservées aux grands moments.

Et là, c’en est un. L’Ombre va rejoindre les enfers. Là où est sa place.

— Arrête, Clo… Arrête, je t’en prie ! Tu ne sais plus ce que tu fais, je crois…

Je vise, j’appuie. Le recul ne me surprend plus. Il s’écrase contre le mur avant de s’écrouler sur le sol. J’ai visé la tête, mais j’ai raté mon coup. Je l’ai touché à la gorge.

Et je le regarde s’étouffer avec son propre sang.

Je croyais qu’une balle de pistolet, ça tuait net. Sur le coup, proprement. C’est ce qu’on veut nous faire croire à la télé, au ciné. Mais c’est faux : la mort prend tout son temps.

Aujourd’hui, je suis sa messagère. Je frappe, j’exécute.

Je suis la puissance.

La vengeance.

La justice.

Il essaie désespérément de respirer, il lutte. Il tend même un bras vers moi.

Je crois qu’il demande mon aide.

Il t’a enlevé à moi. Alors je n’aurai aucune pitié. Je ne l’achèverai même pas, le laissant lentement s’asphyxier.

Mais la mort n’en finit plus de jouer avec lui. Il ne peut plus parler, alors ses yeux me supplient.

Je fais quelques pas en arrière, mon cœur se soulève.

Ma vue se brouille. Je crois que je pleure.

Aide-moi, mon amour… Aide-moi !

Chapitre 61

— Tu as une bien jolie robe, dis-moi.

Je lui souris, me penche pour l’embrasser sur le front. Elle est froide, comme la mort.

Tout ce que je touche est glacé comme la mort. Ça doit être ça, quand on passe de l’autre côté.

— Tu vois, je t’avais dit que je reviendrais. J’ai tenu promesse ! Je suis arrivée y a à peine deux heures chez papa et maman et je viens te rendre visite tout de suite.

Je m’assieds sur le lit défait, pose une main sur les genoux de Lisa.

Ma Lisa. Ma chère Lisa…

— Je suis en vacances, tu sais. Vacances prolongées. J’ai démissionné de l’Agence, j’en avais marre. Ils ont essayé de me retenir, bien sûr. Mais j’ai rien voulu entendre… Je suis libre, après tout. Qu’ils trouvent quelqu’un d’autre pour faire leur sale boulot !

Lisa, installée dans son fauteuil en faux cuir déchiré par endroits, a la tête qui penche dangereusement sur le côté.

C’est normal. C’est une poupée. Une poupée cassée.

C’est moi qui l’ai abîmée, c’est ma faute. Alors je suis venue réparer.

J’écoute le chant des oiseaux qui filtre par la fenêtre entrebâillée. Je regarde mes mains. J’y vois du sang. Je les cache bien vite entre mes cuisses.

Finalement, le sang ça ne part jamais. Même en frottant. Reste toujours l’odeur, la sensation.

— Et si on allait faire un tour dans le parc, comme la dernière fois ? Je suis sûre que t’aurais rien contre ! Bouge pas, je vais chercher ton taxi.

En inspectant les couloirs, je finis par trouver ce que je cherche près du bureau des infirmières. C’est alors que la chef des blouses blanches apparaît.

Si elle me cherche, je la tue.

— Madame ! Qu’est-ce que vous comptez faire avec ça ?

— Je compte emmener ma sœur dans le parc. Vous y voyez un inconvénient ?

Je dois avoir un regard particulièrement effrayant. Je le vois qui se reflète dans ses yeux. Elle a compris qu’il valait mieux battre en retraite. Elle a dû flairer le sang sur mes mains.

Elle sait que j’ai changé. Je ne suis plus la même Cloé. Je suis la vraie Cloé.

— Non… Non, bien sûr. Faites.

Dix minutes plus tard, nous sommes dehors, Lisa et moi.

Je reviendrai. Et je t’achèverai .

Bizarre que cette phrase résonne encore en moi. Alors que j’ai anéanti celui qui l’a prononcée.

Ça passera, avec le temps.

— Regarde comme il fait beau, ma Lisa !

Ils avaient raison, à la radio. Les températures sont douces pour la saison.

Tu ne reviendras pas. C’est moi qui suis venue jusqu’à toi. Et qui t’ai achevé.

— Tu veux qu’on aille au bord du bassin, comme la dernière fois ?

Avec Lisa, il faut faire les questions et les réponses. Elle n’est pas contrariante, au moins.

Les nénuphars sont toujours aussi mal en point, mais l’endroit reste agréable.

Je remonte la fine couverture sur les jambes de ma sœur. Son regard croise le mien, s’arrête un instant. Je viens de lui raconter toute l’histoire. Et je suis sûre qu’elle m’a écoutée.

Pourtant, elle ne semble pas me juger.

Ça fait tellement de bien, quelqu’un qui m’écoute, qui me croit. Enfin.

— J’aurais voulu que tu connaisses Alexandre… Je suis sûre que tu l’aurais aimé.

Je retiens mes larmes, je ne voudrais pas que Lisa me voie pleurer.

Oui, j’aurais voulu que tu connaisses Alex.

Et moi, j’aurais voulu te connaître, petite sœur. Connaître la femme que tu aurais pu devenir…

— Je t’ai apporté un cadeau.

J’ouvre mon sac à main, considère longuement le Walther P38.

Je l’ai apporté pour toi, ma Lisa.

La mort sera mon cadeau. Le plus beau que je puisse t’offrir, je crois.

Il faut juste que je trouve le courage de te le donner.

C’est si dur de trouver le courage. De réparer ses erreurs. Mais je vais y arriver, ne t’en fais pas. Je vais te libérer de ce corps qui n’est plus qu’un carcan. Ton âme s’envolera vers les cieux. Tel un oiseau, enfin libre de voler à sa guise.

Oui, je vais te libérer, ma Lisa. Je te dois bien ça.

— Je me suis brisée en même temps que toi, tu sais… Ça ne se voyait pas, bien sûr. J’ai recollé les morceaux comme j’ai pu. N’importe comment, en vérité. Depuis vingt-six ans, je suis morcelée, fragmentée. Comme un puzzle, tu vois ?

Déchirures au corps et à l’âme. Par lesquelles ma sève coule doucement.

Tant d’énergie dépensée pour colmater ces brèches !

— C’est pour ça que je ne venais jamais te voir, ma Lisa. Car à chacune de mes visites, les failles s’agrandissaient dangereusement. À chacune de mes visites, je risquais de me disloquer.

Mais ça, personne ne l’a compris. Personne ne l’a vu.

Sauf un homme. Qui s’appelait Alexandre.

J’essuie les larmes qui coulent sur mes joues. Finalement, je n’ai pas pu les cacher.

Je dois être forte. Puisque c’est ma faute, mon crime.

Je vais partir avec elle, je le sais. Juste après elle, en fait. Les pièces du puzzle s’éparpilleront au vent. Il y aura deux oiseaux dans le ciel, libres de voler à leur guise.

De toute façon, je suis déjà morte dans cette usine. La vraie Cloé a disparu ce jour-là. Et il est temps de mettre fin à cette odieuse mascarade.

Je caresse le visage de ma petite sœur, lui souris tendrement.

— Laisse-moi un peu de temps, s’il te plaît. Je ne suis pas tout à fait prête.

Elle me regarde à nouveau. Elle a compris, je le sais. Je le sens. Elle m’appelle, m’encourage. Je plonge la main dans mon sac, mes doigts serrent la crosse.

Deux oiseaux libres de voler à leur guise.

C’est alors que j’entends des pas dans mon dos. Je me retourne aussitôt.

Je reviendrai. Et je t’achèverai .

Non, ça ne peut pas être lui. Puisque je l’ai tué. Je les ai tués, tous les deux.

Je referme mon sac à la va-vite.

— Mademoiselle Beauchamp ? Police judiciaire.

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