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Karine Giébel: Meurtres pour rédemption

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Karine Giébel Meurtres pour rédemption
  • Название:
    Meurtres pour rédemption
  • Автор:
  • Издательство:
    Éditions Fleuve Noir
  • Жанр:
  • Год:
    2010
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2265092051
  • Рейтинг книги:
    3 / 5
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Meurtres pour rédemption: краткое содержание, описание и аннотация

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Vingt ans. Le bel âge ? Pas pour Marianne. En prison. Pour perpète. Pour meurtres. « Ils ne m'ont laissé aucune chance (…) Mais j'existe encore (…) Ça leur ferait trop plaisir que je cesse le combat… Je ne leur ferai pas cette joie (…) » Alors, nourrir la haine, l'instinct de survie, même si l'on ne désire qu'aimer, être aimée ; pour lutter malgré tout, contre les coups, les brimades, l'ignoble. La liberté. Inaccessible. Sauf à se laisser bercer par le chant des trains, pas si loin, là, derrière les barreaux, à se laisser emporter dans leur sillage. Jusqu'au jour où… En taule, même l'inimaginable peut surgir. Une porte s'ouvre… « La liberté, Marianne,tu dois en rêver chaque jour, chaque minute, non ? » Mais le prix à payer pour transformer ce rêve en réalité est terrifiant. Marianne ira-t-elle jusqu'au bout ? Jusqu'au bout de cette voie de sang ? Mais, peut-être, aussi, de rédemption ?…

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— T’as trouvé un mec, toi ? Comment t’as fait ? Tu l’as appâté avec ton bulletin de salaire, celui que t’offre chaque mois le contribuable pour que tu joues au petit facho avec les détenues ?

— Faut bien que quelqu’un se dévoue pour garder la vermine en cage ! Crois-moi, le contribuable est prêt à payer pour ça…

Marianne éclata soudain de rire.

— Vous avez raison, surveillante ! C’est beau, l’abnégation ! Vous auriez dû être bonne sœur !

La Marquise avait presque vidé son chargeur. Plus qu’une balle.

— Désolée, mais je n’aurai pas le temps de te sortir dans la cour, ce matin…

La vengeance absolue. Le règlement imposait une heure de promenade. Mais avec Justine, Marianne avait souvent droit à une heure le matin, en plus de sa balade de l’après-midi. Avec la Marquise, ce n’était jamais arrivé. Les clefs martyrisèrent la serrure et les oreilles de Marianne qui répondit par un grand coup de pied dans la porte blindée… Blindée. Plus que moi.

Elle se laissa tomber sur son lit et le regard reprit son chemin de ronde. Plafond, murs, sol, sommier du dessus… Plafond à nouveau. Puis ses mains, qu’elle examina longtemps.

Pourquoi je les ai tués ?

*

11 h 09. Le train s’éloignait déjà. Pourquoi passait-il toujours si vite ? Marianne gardait les yeux fermés. Comme pour emprisonner ce chant de liberté dans sa tête. Qu’il continue encore et encore. Des images revenaient, floues et précises à la fois…

… Ils arpentent le quai à la recherche du bon numéro.

— C’est quoi, déjà ? demande Thomas.

— Voiture 13, places 14 et 15… Pas compliqué ! Le tiercé dans l’ordre !

Ils grimpent dans le compartiment, Marianne s’assoit près de la fenêtre ; sur le quai, un couple enlacé ne parvient pas à se dissoudre malgré le compte à rebours qui a commencé. Ils s’embrassent, s’embrasent, se serrent, se fondent presque l’un dans l’autre. Marianne les observe, subjuguée.

— Qu’est-ce qu’il y a, ma puce ?

Elle sursaute. Sourit. Prend sa main et murmure :

— Regarde-les…

Il aperçoit les deux amants, qui ne semblent former qu’un.

— Y en a un qui va rater le train ! dit-il en riant.

— Ils ne devraient pas se séparer… Tant pis pour le train…

Thomas allume une cigarette, ouvre son coca. Soudain, la femme du quai empoigne son sac, recule d’un pas. Marianne n’arrive pas à y croire. La bulle d’amour vient de se déchirer. Elle ressent la fissure à l’intérieur de son propre corps. Elle saisit le bras de Thomas, avec force.

— Elle est montée dans le train !

— Ben, évidemment ! Elle était là pour quoi faire, à ton avis ?!

Justement, la voilà qui s’avance dans le couloir, s’arrête à quelques mètres d’eux. Elle pleure. Marianne aussi.

— Qu’est-ce qui t’arrive, ma puce ?

— Rien… C’est des larmes de joie. J’suis tellement heureuse de partir loin avec toi…

— Moi aussi… Tu verras, tout ira bien maintenant. Tu vas pouvoir les oublier, ces deux cons !

Une secousse annonce le départ, Marianne dévisage l’homme du quai. Lui aussi, pleure. Elle a envie de hurler à la femme de descendre, de le rejoindre. Pas le droit de se faire si mal. Rien ne peut en valoir la peine. Rien…

L’homme du quai est loin, désormais. Marianne demande :

— Tu… tu crois qu’on s’aimera comme ça un jour ?

… Marianne rouvrit les yeux. Le train était loin, depuis longtemps. Aujourd’hui, elle avait la réponse à sa question.

Non, jamais ils ne s’étaient aimés comme ça. On n’a pas eu le temps, peut-être. Le temps n’y aurait peut-être rien changé. Comment savoir ?

À chaque fois, la blessure se rouvrait dans son ventre. Douleur intacte, indemne, malgré le choc des années de taule.

Est-ce qu’un jour, on m’aimera comme ça ?

Samedi 9 avril

La Marquise avait tenu parole. Monique Delbec, la doyenne des surveillantes, attendait au seuil de la cellule.

— Mademoiselle de Gréville, dépêchez-vous je vous prie !

Une voix rêche, à vous balafrer les tympans. Un ton toujours autoritaire mais jamais déplacé.

Marianne préparait son baluchon, habituée à ces départs précipités où il ne fallait pas oublier l’essentiel autorisé : les cigarettes, un ou deux romans, le pull en laine troué, la trousse de toilette avec, à l’intérieur, bien planqué, le nécessaire à planer. Et son réveil, bien sûr, histoire de ne jamais perdre le fil du temps. Madame Delbec, aussi rigide qu’un barreau de fenêtre, faisait tournoyer avec impatience la paire de menottes, comme s’il s’agissait d’un lasso. Marianne posa son petit bagage dans le couloir. Daniel sortit de l’ombre comme un prédateur de sa tanière. Il ne ratait jamais ce rendez-vous, sauf quand il était de repos.

Il ouvrit le sac, fit mine d’en vérifier le contenu. Sachant où se dissimulait la came, il examina l’intérieur de la trousse de toilette.

— C’est bon, rien à signaler, conclut-il en se relevant.

Delbec et Marianne retournèrent alors dans la cellule pour la fouille réglementaire. Daniel, resté dehors, sifflota pour passer le temps, ce qui avait le don d’énerver Marianne.

— Allez mademoiselle, déshabillez-vous…

Ça, c’était l’humiliation suprême et quasi quotidienne. Se foutre à poil devant une matonne, se pencher en avant et tousser. Encore, avec Delbec, ça n’allait pas plus loin. Il était évident que ça ne lui plaisait pas, à elle non plus. Contrairement à la Marquise. Avec elle, c’était une autre histoire…

Les deux femmes ressortirent rapidement de la cellule.

— C’est bon pour la fouille, annonça la gardienne en menottant sa prisonnière avec une étonnante dextérité.

Marianne se mit en marche, la tête haute, précédée de Madame Delbec qui se dandinait comme une volaille à point pour Thanksgiving. Daniel terminait la procession.

— On dirait que ça te plaît, hein, Marianne ! balança-t-il.

— J’adore ça, vous pouvez pas savoir !

— Quand est-ce que tu vas te tenir tranquille ?

— Pas ma faute si l’autre sadique me cherche continuellement…

— Taisez-vous, mademoiselle de Gréville ! ordonna la gardienne.

— À vos ordres, surveillante !

— On t’a dit de la fermer ! répéta Daniel en mimant Delbec qui ne remarqua même pas la moquerie de son propre camp.

Descente au purgatoire. Le Conseil de Discipline n’y était pas allé avec le dos de la cuiller. Quarante jours de mitard, presque le maximum de la peine. Pour insultes et menaces de mort sur une surveillante nommée Solange Pariotti. Micheline avait témoigné, Marianne lui garderait un chien de sa chienne, même si la Marquise avait sacrément dû mettre la pression pour la faire céder.

Elle n’a pas eu le choix ? On a toujours le choix. Tout sauf balancer.

Règle numéro 3.

Arrivée au sous-sol, long couloir éclairé par des veilleuses maladives. On se serait cru dans les catacombes un soir sans lune.

Delbec s’arrêta devant la dernière geôle, un peu en retrait, située en bas d’un escalier en béton. La pire de toutes, bien sûr. Marianne serra les mâchoires, attendant qu’on la libère de ses bracelets fantaisie en métal chromé.

Mais, au moment d’entrer, elle hésita. Quarante jours. Neuf cent-soixante heures. Dans ce trou hideux.

— Faut qu’on te pousse ? demanda Daniel d’une voix calme.

Marianne le flingua du regard puis avança lentement. Pas de porte, ici. Une grille qui grinça et claqua brutalement dans son dos. Delbec repartit immédiatement vers les étages, pressée de déserter cet endroit peu engageant. Mais Daniel joua les prolongations, comme au spectacle.

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