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Karine Giébel: Meurtres pour rédemption

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Karine Giébel Meurtres pour rédemption
  • Название:
    Meurtres pour rédemption
  • Автор:
  • Издательство:
    Éditions Fleuve Noir
  • Жанр:
  • Год:
    2010
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2265092051
  • Рейтинг книги:
    3 / 5
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Meurtres pour rédemption: краткое содержание, описание и аннотация

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Vingt ans. Le bel âge ? Pas pour Marianne. En prison. Pour perpète. Pour meurtres. « Ils ne m'ont laissé aucune chance (…) Mais j'existe encore (…) Ça leur ferait trop plaisir que je cesse le combat… Je ne leur ferai pas cette joie (…) » Alors, nourrir la haine, l'instinct de survie, même si l'on ne désire qu'aimer, être aimée ; pour lutter malgré tout, contre les coups, les brimades, l'ignoble. La liberté. Inaccessible. Sauf à se laisser bercer par le chant des trains, pas si loin, là, derrière les barreaux, à se laisser emporter dans leur sillage. Jusqu'au jour où… En taule, même l'inimaginable peut surgir. Une porte s'ouvre… « La liberté, Marianne,tu dois en rêver chaque jour, chaque minute, non ? » Mais le prix à payer pour transformer ce rêve en réalité est terrifiant. Marianne ira-t-elle jusqu'au bout ? Jusqu'au bout de cette voie de sang ? Mais, peut-être, aussi, de rédemption ?…

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Elle baisse la vitre. Jay Kay s’évade par grappes de notes sur le périphérique.

Tu deviendras médecin, avocate ou… à la rigueur, tu épouseras un homme de ta condition. Si un homme veut bien d’une fille comme toi ! Tu feras de hautes études ou un bon mariage, tu deviendras quelqu’un. Faire honneur à ton nom, celui que tu as la chance de porter

Sûr que Thomas n’est pas riche. Mais il a voulu de moi. Il m’a voulue, moi et aucune autre. Je compte pour lui. Je compte tellement… Comme jamais, pour personne.

Quoi ? Tu veux devenir professeur d’arts martiaux ? On m’a proposé d’intégrer l’équipe de France. J’aurais pu devenir une championne et ensuite, j’aurais ouvert mon propre dojo. La seule vraie chance qui se soit présentée à moi. Avec Thomas, bien sûr. Un métier de voyou, un métier d’homme en plus. Même pas un métier, de toute façon ! On t’a passé ce caprice pour que tu nous fiches la paix, le médecin nous l’avait conseillé pour apaiser ton caractère instable, tes accès de colère. Mais si tu crois qu’on va te laisser déshonorer ta famille ! Tu vis dans tes rêves, tout ça parce que tu as remporté quelques médailles ridicules ! Pense à notre pauvre fils. Il aurait voulu autre chose pour toi… que tu deviennes quelqu’un .

Il est mort, ma mère avec, je ne me souviens même pas de leurs visages. Et pendant toutes ces années, supporter ces deux ignobles bourges qui votent FN et emploient une femme de ménage marocaine… Alors, sûr, elle ne pouvait que se tirer ailleurs… Première fugue en détresse mineure, le jour de ses seize ans. Les conneries, le foyer pour mauvaises filles. Puis le retour au bercail… Ça t’a calmée ? Maintenant que tu as jeté l’opprobre sur la famille … Je préfère encore la rue. Mais j’ai trouvé une autre manière de partir. D’abord, des voyages chimériques, évasions en poudre. Fini, les médailles. Et puis la fuite, la vraie, la définitive. Aux côtés de Thomas. Avec, en prime de démission une partie des économies familiales.

Mon héritage, après tout ! Juste un peu avant l’heure. Un jeu d’enfant. Peut-être qu’ils ont licencié la bonne après ça ! Restrictions budgétaires obligent ! Elle sourit à cette idée, éclate même de rire. Thomas baisse le son, il aime tant l’entendre rire.

— Pourquoi tu te marres comme ça ma puce ?

— Je pense à mes vieux. À ce qu’on leur a piqué en quittant la maison ! J’aurais tellement voulu voir leurs tronches quand ils ont découvert qu’on leur a pris leur blé !

Non, elle en fait un peu trop. Elle préfère ne pas avoir vu leurs visages, finalement.

Papy vient encore la harceler… Comme ça, il aura un dentier tout neuf ou se fera faire de belles dents… Il a une bonne mutuelle, sûr. Quand on a des vases Gallé, on a forcément une bonne mutuelle… Évidemment, depuis qu’elle a quitté le nid doré, les flics sont à ses basques. Mais ils ne remuent pas ciel et terre pour la retrouver. Ils ont mieux à faire que de pister une mineure qui a fugué avec une petite frappe en emportant le butin… Faut diminuer le chiffre de la délinquance, augmenter celui des amendes. Se montrer et encaisser. Un peu comme les putes, finalement. Les politiciens comptent là-dessus pour se faire élire la prochaine fois, ne pas l’oublier ! Alors les poulets, ils restent planqués derrière leurs radars ou contrôlent les Beurs dans les cités, ça rassure le bon peuple. Enfin, ils contrôlent que les pas dangereux, parce que les autres, mieux vaut ne pas les approcher de trop près… Et puis, Thomas veille sur elle. Déjà six mois qu’ils naviguent ensemble. Lui non plus n’a pas eu de chance. Mais maintenant, ils sont deux. Ils sont forts. Elle arrête de rire, s’appuie sur son épaule. La voiture fonce sur l’asphalte humide, trouant la nuit pourtant épaisse. Elle n’a pas peur de la vitesse, elle n’a peur de rien de toute façon. Ils ont sniffé un bon coup avant leur petite sauterie chez papy-mamy, ils survolent la capitale comme deux oiseaux de proie portés par les courants. Pas encore repus, la nuit leur appartient. Juste à regagner leur repaire, et ensuite… Ensuite, elle lui donnera peut-être ce qu’il attend depuis longtemps mais n’a jamais exigé. Ce soir, elle se sent prête. Peut-être parce qu’elle aura dix-sept ans demain.

— Merde !

Elle sursaute. La voiture stoppe, crissement de pneus à déchirer les tympans. Un barrage. Simple contrôle d’identité ou d’alcoolémie. Peu importe. Avec ce qu’ils ont dans le coffre et dans le sang, c’est pas le moment. Un policier leur ordonne de se ranger sur le côté.

— Fonce ! supplie Marianne.

Thomas redémarre doucement, comme s’il allait obtempérer. Puis soudain, il appuie à fond, le flic a juste le temps de se jeter sur le côté. Pleine puissance à nouveau, mais ils ne rient plus. Une voiture à leurs trousses, sangsue au pare-chocs de la Renault. Sirène hurlante, discrétion assurée.

— On est morts !

— Dis pas ça ! implore Marianne. On va les semer !

Les semer ? Avec cette bagnole pourrave au moteur asthmatique ? Va falloir la jouer fine, ne pas compter sur la vitesse. Trouver une autre solution. Quitter le périph’… Thomas braque à droite, le cortège hystérique s’engage sur une bretelle de sortie. Zone industrielle déserte, ronds points en série, les autres toujours scotchés derrière. Bizarre qu’ils n’essaient pas de doubler. Finalement, la Renault en a sous le capot, malgré ses airs de tas de ferraille. Jamais encore il ne l’avait poussée aussi fort. Les autres décrochent un peu, le gyrophare s’éloigne progressivement dans le rétroviseur.

Marianne a pris le pistolet dans la boîte à gants. Celui qui sert à faire peur. Mais qui n’a jamais servi d’ailleurs. Peut-être le balancer avant qu’ils ne nous arrêtent ? Non, ils ne peuvent pas nous arrêter, rien ne peut nous arrêter.

Sauf que, brusquement, un mur se dresse en face. Voitures blanches, lumières bleues, artillerie lourde. La cavalerie en renfort. Une souricière.

— Cette fois on est morts ! hurle Thomas.

Le pied toujours au plancher, le mur qui se rapproche. Freiner ou accélérer ? Il n’a pas le temps de trouver la réponse. Le pare-brise explose, sa tête avec.

La voiture part dans le décor. Marche funèbre avec grandes orgues pour le rythme. Jusqu’à ce que le sarcophage fracasse la barrière d’un chantier et plonge dans un énorme trou d’où un immeuble commence tout juste à émerger. Marianne a cessé de hurler. Étonnée d’être encore en vie. Elle déboucle sa ceinture, passe la main dans les cheveux de Thomas. Du sang, partout. Ils me l’ont tué. Ils me l’ont tué, ces salauds ! Elle s’extirpe de la voiture tandis que les uniformes sont déjà en haut de la tombe béante.

— Police ! Arrêtez-vous ! Levez les mains !

Tu parles ! Elle cavale entre les fondations, son flingue dans la main droite. Le visage inondé de larmes brûlantes. Elle court à une vitesse hallucinante, à peine essoufflée. Ils me l’ont tué. Tué.

Elle remonte de l’autre côté du trou tandis que les flics le contournent. Elle court, entre les baraques de chantier, les poutrelles métalliques qui jonchent le sol. Entre ses larmes aveuglantes. Elle court, son cœur habitué à la cadence infernale. Des années d’entraînement. Elle escalade une palissade, fonce tout droit, la meute sur ses talons. Elle bifurque dans une petite rue, saute par-dessus un muret. Se planque instantanément dans un buisson, juste derrière la clôture. Ses poursuivants passent dans la ruelle. Ils ne l’ont pas vue. Elle a réussi.

Ils m’ont pris Thomas, ils ont pris ma vie.

Elle respire doucement, plus un bruit alentour. Mais un chien se met à aboyer derrière la porte d’entrée de la maison. La lumière s’allume dans le hall, puis dans le jardin.

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