Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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— Je t’écoute, Servane.

— C’est pas facile ! s’excusat-elle.

— N’aie pas peur ! Personne à part moi ne peut t’entendre !

— Ça tombe bien ! C’est à toi et à toi seul que je veux le dire…

Il sentit son cœur accélérer encore. Il croyait deviner ce qu’elle avait tant de mal à lui avouer.

— Dire quoi ?

— Ben… Je crois que je suis…

Vincent s’arrêta net, Servane percuta son épaule. Elle mit quelques secondes à discerner ce qu’il avait vu juste avant elle. Quatre personnes montaient à leur rencontre.

Pourvu que ce ne soit pas…

— Non ! murmura Vincent.

Un non désespéré. Un non qui implorait.

Il eut juste le temps de la prendre dans ses bras pour la pousser vers le ravin. Une détonation qui fait trembler le ciel, la balle qui siffle juste au-dessus de leurs têtes. Servane hurla et continua à dévaler la pente abrupte juste derrière lui. Accrochée à sa main comme à la vie. Ils s’arrêtèrent enfin de descendre et Vincent tourna la tête vers la droite : il devina la silhouette du chasseur qui ajustait son tir au travers de la lunette. Il se jeta sur Servane et la plaqua au sol au moment même où la deuxième déflagration déchirait leurs tympans.

Trop tard.

Il poussa un cri et ils se mirent à dégringoler cet ubac de terre et de pierres. Écorchant leur peau, écrasant leur chair. Des mètres et des mètres de descente au purgatoire. Jusqu’à ce qu’un bosquet d’arbustes stoppe enfin leur chute. Avec une brutalité inouïe.

Servane mit quelques instants à reprendre ses esprits. Son corps était en feu, en miettes. Mais elle n’était pas morte. Incroyable pourtant d’avoir survécu à une telle chute.

Elle se redressa légèrement et aperçut le guide sur sa gauche. Elle l’appela doucement.

— Vincent ?

Il ne répondit pas, alors elle se traîna péniblement jusqu’à lui.

Et là, le monde termina de s’écrouler. Une énorme tache rouge sur son épaule droite. Trou noir et béant laissant échapper la vie et entrer la mort.

Elle le secoua violemment, désespérément.

— Vincent ! Réponds-moi !

Il était vivant ; elle le sentait plus qu’elle ne le voyait. Chaque fois que sa poitrine se soulevait, du sang giclait de sa blessure. Elle n’avait jamais eu aussi mal de sa vie et pourtant, elle trouva le courage de réagir. Elle renversa le contenu de la gourde sur le visage du guide. Elle levait sans cesse les yeux vers les hauteurs, craignant de voir surgir les chasseurs.

Vincent rouvrit enfin les paupières mais il semblait aveugle. Il gémissait de douleur et elle lui releva la tête avant de l’obliger à boire l’eau qui restait.

— Debout ! ordonna-t-elle. Allez, Vincent ! Lève-toi, il faut partir !

Avec une force étonnante, elle le remit d’aplomb. Plusieurs fois. Jusqu’à ce qu’il tienne debout. Sans trop savoir comment. Et ils continuèrent à descendre, à s’éloigner de la mort. Elle le soutenait comme elle pouvait et ils chutèrent à de nombreuses reprises. Servane sentait une douleur violente remonter dans son bras gauche. Elle s’était cassé le poignet en tombant. Elle s’était ouvert la jambe, aussi. Pourtant, elle ne s’arrêta pas.

Sauver Vincent.

Sauver leur amour encore vierge.

Ils quittèrent enfin la pente rocailleuse pour atterrir sur une petite sente incertaine qui surplombait le torrent. Vincent tenait sur ses jambes comme par miracle. Deux mots lui revinrent à l’esprit.

Sauver Servane.

Il serra à nouveau sa main dans la sienne et ils quittèrent ce sentier pour se réfugier dans la forêt. Hors d’haleine, ils couraient au milieu des arbres, fuyant leur destin pourtant déjà tracé. Refusant la mort comme une évidence.

Avec leur chute vertigineuse, ils avaient momentanément semé les tueurs. Personne ne pouvait descendre à cette vitesse de son plein gré.

Mais Vincent finit par s’écrouler, ayant dépassé depuis longtemps l’épuisement. Servane tomba avec lui, suivant sa main.

Elle se releva aussitôt, tenta de l’attirer vers elle.

— Allez, Vincent, debout ! Me laisse pas… ! Vincent !

Elle n’avait plus assez d’énergie pour le remettre sur ses jambes, il la regardait avec désespoir. Elle s’agenouilla près de lui, prit son visage entre ses mains.

— Continue sur la droite, murmura-t-il. Tu… Tu passeras près du village et… Et ensuite… Toujours tout droit… Jusqu’à la route…

— Je ne continuerai pas sans toi !

— Servane, va-t’en, je t’en prie…

— Non ! Je veux pas te laisser ! Je veux vivre avec toi, je veux plus jamais te quitter !

Enfin elle arrivait à lui dire. Tout d’un seul coup.

Juste un peu trop tard, sans doute.

— Je t’aime… Tu m’entends ? Je t’aime, Vincent… Alors lève-toi ! Lève-toi, nom de Dieu !

— Je peux plus…

Il trouva encore la force de hisser sa main pour effleurer son visage.

— Servane… Sauve-toi…

— Non !

Sa main retomba sur son ventre, il ferma les yeux sur sa douleur. Il toussa, cracha un peu de sang.

Et puis, plus rien.

Servane n’arrivait plus à respirer, étouffée par ses sanglots ; elle ne voyait plus rien, aveuglée par ses larmes.

Elle tenta de retrouver son sang-froid.

Calme-toi, putain… Calme-toi !

D’abord, stopper l’hémorragie.

Elle vira le bandana qu’elle portait autour du cou, le pressa sur la blessure. Puis elle posa son visage sur sa poitrine, rassurée d’entendre son cœur battre encore au milieu de ses pleurs.

Elle resta ainsi de longues minutes, ne pouvant se détacher de ces pulsations régulières.

Elle n’irait nulle part sans lui.

Elle entendit un bruit, se retourna et poussa un hurlement.

Le Stregone se tenait à côté d’elle, immense. À cet instant, elle crut que la mort venait les faucher. Le géant se pencha vers Vincent, tâta sa gorge. Constatant que le guide était encore en vie, il l’empoigna à bras le corps et le chargea sur son épaule. Il se tourna ensuite vers Servane, lui fit un petit signe de la tête.

— Viene…

Elle le suivit, traînant sa jambe lacérée.

Un miracle. L’envoyé de Dieu.

Jamais elle n’aurait pu porter Vincent comme il le faisait à présent. Cet homme dont elle avait eu si peur était en train de leur sauver la vie. À moins que…

Elle s’arrêta, appuyée contre un tronc d’arbre.

— Hé ! cria-t-elle.

Il fit volte-face, posa un doigt sur ses lèvres pour lui ordonner de se taire.

— Vous êtes avec eux, n’est-ce pas ? accusat-elle avec colère.

— Viene…

— Non ! Vous êtes leur complice !

Il planta son imposante carcasse devant elle.

— Vous voulez qu’il meure ? demanda-t-il avec un étrange accent.

— Mais… Non !

— Alors suivez-moi. Je peux vous cacher.

Ayant senti la sincérité percer dans sa voix comme dans son regard, Servane lui emboîta le pas.

Ils cheminèrent en dehors des sentiers, dissimulés par la forêt, et arrivèrent en dessous du village d’Ondres. Ils remontèrent jusqu’à une porte, située à l’arrière d’une maison. Une porte si petite que le colosse dut se plier en deux pour entrer. Il déposa Vincent sur une paillasse, sorte de vieux matelas en laine, puis alluma une lampe à pétrole. Ils étaient dans une cave en pierre. Ils étaient chez lui.

Le Stregone referma la porte tandis que Servane se précipitait au chevet du blessé. Il n’avait pas repris connaissance et elle recommença à pleurer. Mario la bouscula doucement et déshabilla le guide. En mettant sa peau à nue, la blessure apparut dans toute sa monstruosité. Épaule déchiquetée par l’impact.

— Je reviens, fit simplement le berger.

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