Robert Harris - Conclave

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Un suspense haletant qui nous ouvre les portes de l'élection la plus secrète du monde.
Biographie de l'auteur Le pape est mort.
Derrière les portes closes de la chapelle Sixtine, cent dix-huit cardinaux venus des quatre continents vont participer à l'élection la plus secrète qui soit.
Ce sont tous des hommes de foi. Mais ils ont des ambitions. Et ils ont des rivaux.
En secret, les alliances se préparent.
Ce n'est plus qu'une question d'heures… L'un de ces cardinaux va devenir la figure spirituelle la plus puissante au monde. Sur la place Saint-Pierre, deux cent cinquante mille chrétiens attendent de voir la fumée blanche apparaître…
Robert Harris est né à Nottingham en 1957. Il a été journaliste à la BBC, puis à l'Observer et au Sunday Times, activité pour laquelle il a reçu, en 1992, le titre d' « éditorialiste de l'année ». Il a publié cinq essais dont deux biographies politiques, puis s'est tourné vers la fiction. Il est l'auteur des déjà célèbres
et
. Ses romans se sont vendus à plus de dix millions d'exemplaires et ont été traduits en trente-trois langues.

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Bellini désigna Tedesco d’un mouvement de tête.

— Dites-leur que je défends tout ce qu’il attaque. Ses croyances sont sincères, mais ce sont des absurdités sincères. Nous ne retournerons jamais au temps de la liturgie en latin, avec des prêtres qui célèbrent la messe en tournant le dos à la congrégation et des familles de dix enfants parce que Mamma et Papà ne savent pas faire autrement. C’était une époque vilaine et répressive, et nous devrions être heureux qu’elle soit derrière nous. Dites-leur que je suis pour le respect des autres formes de foi et l’acceptation des différences d’opinion au sein de notre propre Église. Dites-leur que je crois que les évêques devraient avoir plus grande latitude et que les femmes devraient pouvoir jouer un rôle plus important à l’intérieur de la Curie…

— Attends, l’interrompit Sabbadin. Vraiment ?

Il fit la grimace en produisant un petit bruit de succion désapprobateur.

— Je crois qu’on devrait tout simplement éviter le sujet des femmes. Ça ouvrirait à Tedesco un boulevard pour faire des siennes. Il prétendrait que tu défends l’ordination des femmes, ce qui n’est pas le cas.

Peut-être était-ce dans l’imagination de Lomeli, mais il crut percevoir une infime hésitation avant que Bellini ne précise :

— J’accepte que le problème de l’ordination des femmes ne soit pas abordé de mon vivant — et il restera sans doute clos pendant pas mal de vies à venir.

— Non, Aldo, répliqua fermement Sabbadin. Le sujet est définitivement clos. Il a fait l’objet d’une lettre apostolique : la doctrine de l’ordination sacerdotale exclusivement réservée aux hommes est fondée sur la Parole de Dieu écrite…

— « Proposée infailliblement par le Magistère ordinaire et universel ». Oui, je connais le principe. Peut-être pas la déclaration la plus avisée de saint Jean-Paul, mais bon, voilà. Non, bien sûr que je ne propose pas l’ordination des femmes. Mais rien ne nous empêche de faire entrer les femmes aux plus hauts échelons de la Curie. C’est un travail administratif, pas sacerdotal. Le Saint-Père en parlait souvent.

— C’est vrai, mais il n’a jamais rien fait pour ça. Comment une femme pourrait-elle donner des ordres à un évêque, sans parler d’en choisir un, alors qu’elle n’a même pas le droit de célébrer la communion ? Le Collège verrait ça comme une ordination détournée.

Bellini piqua deux ou trois fois sa fourchette dans son escalope, puis la reposa. Il mit les coudes sur la table, se pencha en avant et les regarda tous, les uns après les autres.

— Écoutez-moi, mes frères, je vous en prie. Soyons parfaitement clairs. Je ne cherche pas le pontificat. Je le redoute. Je n’ai donc nullement l’intention de dissimuler mes opinions ni de feindre d’être ce que je ne suis pas. Je vous presse donc — je vous supplie — de ne pas faire campagne pour moi. Pas un mot. C’est compris ? Voilà, je crois que je n’ai plus très faim, alors, si vous voulez bien m’excuser, je vais me retirer dans ma chambre.

Ils l’observèrent s’éloigner, sa silhouette de cigogne bondissant avec raideur entre les tables puis dans le hall avant de disparaître dans l’escalier. Sabbadin retira ses lunettes, souffla sur les verres et les essuya avec sa serviette avant de les remettre sur son nez. Il ouvrit un calepin noir.

— Bon, mes amis, vous l’avez entendu comme moi, dit-il. Et maintenant, je suggère qu’on se partage le travail. Rocco, poursuivit-il en s’adressant à Dell’Acqua, c’est toi qui t’exprimes le mieux en anglais : tu t’occupes des Nord-Américains, et de nos confrères d’Irlande et de Grande-Bretagne. Qui d’entre nous parle bien espagnol ?

Panzavecchia leva la main.

— Parfait. À toi de discuter avec les Sud-Américains. Je parlerai à tous les Italiens qui ont peur de Tedesco… c’est-à-dire la majorité. Gianmarco, dit-il à Santini, avec ton travail à la Congrégation pour l’éducation, tu connais bon nombre des Africains, tu veux bien te charger d’eux ? Il va sans dire qu’on évite de faire mention des femmes à la Curie…

Lomeli découpa son escalope de veau en tout petits morceaux et les mangea un par un. Il écouta Sabbadin faire le tour de la table. Le père de l’archevêque de Milan avait été un important sénateur de la Démocratie chrétienne, et Sabbadin comptait les suffrages depuis le berceau. Lomeli devinait qu’il serait secrétaire d’État sous un pontificat de Bellini. Lorsqu’il eut terminé de distribuer ses missions, il referma son calepin, se servit un verre de vin et se redressa avec un air satisfait.

Lomeli leva les yeux de son assiette.

— J’imagine donc que tu ne crois pas à la sincérité de notre ami quand il dit qu’il ne veut pas être pape.

— Oh, je le crois parfaitement sincère, et c’est l’une des raisons pour lesquelles je le soutiens. Les hommes les plus dangereux — ceux qu’il faut empêcher d’être élus — sont ceux qui veulent sérieusement le devenir.

Lomeli avait surveillé Tremblay toute la soirée, mais ce ne fut qu’à la fin du dîner, alors que les cardinaux faisaient la queue pour prendre le café dans le hall, qu’il eut l’occasion de l’approcher. Le Canadien se trouvait dans un coin, une tasse et une soucoupe à la main, et en train d’écouter l’archevêque de Colombo, Asanka Rajapakse, de l’avis de tous le plus grand casse-pieds de tout le conclave. Tremblay ne le quittait pas des yeux et se tenait incliné vers lui en opinant, l’air absorbé. Lomeli l’entendait murmurer régulièrement :

— Absolument… absolument…

Il attendit à côté. Il sentait que Tremblay avait conscience de sa présence et qu’il l’ignorait à dessein, espérant qu’il se découragerait et s’en irait. Mais Lomeli était déterminé et, à la fin, ce fut Rajapakse, dont le regard ne cessait de se porter sur le doyen, qui interrompit à contrecœur son propre monologue en déclarant :

— Je crois que le doyen voudrait vous parler.

Tremblay se retourna et sourit.

— Jacopo, comment ça va ? s’écria-t-il. Ça a été une belle soirée.

Il avait les dents d’une blancheur aussi éclatante qu’artificielle, et Lomeli le soupçonna de les avoir fait blanchir pour l’occasion.

— Pourrais-je vous emprunter un instant, Joe ? s’enquit le doyen.

— Oui, bien sûr, fit Tremblay, qui se retourna vers Rajapakse. Nous pourrions peut-être poursuivre notre conversation plus tard ?

Le Sri-Lankais salua les deux hommes et se retira. Tremblay semblait regretter son départ, et, lorsqu’il reporta son attention sur Lomeli, sa voix trahissait son irritation.

— De quoi s’agit-il ?

— Pourrions-nous nous entretenir dans un endroit plus privé ? Votre chambre, peut-être ?

Les dents brillantes du Canadien s’effacèrent, et sa bouche retomba. Lomeli pensa qu’il allait refuser.

— Eh bien, je suppose, si c’est nécessaire. Mais que ce soit bref, si ça ne vous dérange pas. Il faut encore que je parle à certains confrères.

Sa chambre se situait au premier étage. Il précéda Lomeli dans l’escalier et le long du couloir. Il marchait vite, comme s’il avait hâte de se débarrasser de cette affaire. Il ouvrit la porte d’une suite en tous points semblable à celle du Saint-Père. Toutes les lumières — plafonnier, lampes de chevet, de bureau et même de salle de bains — étaient allumées. Elle paraissait aussi stérile et rutilante qu’une salle d’opération, rigoureusement dépourvue de tout objet personnel à l’exception d’une bombe de laque sur la table de chevet. Tremblay ferma la porte. Il n’invita pas Lomeli à s’asseoir.

— De quoi s’agit-il ?

— C’est à propos de votre dernier entretien avec le Saint-Père.

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