Georges-Jean Arnaud - Les fossoyeurs de liberté

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Le Chili dans les jours qui suivent le coup de force des militaires alors que la Junte au pouvoir impose sa loi.
Le Commander Serge Kovask accompagne une commission sénatoriale d'enquête américaine comme enquêteur. Il connaît bien le Chili, y est déjà venu. Mais il découvre un Santiago complètement transformé, inquiétant.
Les Américains qu'il y rencontre ont tous plus ou moins trempé dans le renversement du gouvernement légal d'Allende. Certains ont même versé d'importantes sommes aux syndicats patronaux pour affaiblir l'économie locale.
D'où vient cet argent qui suit de mystérieuses filières avant de s'entasser dans les coffres de certaines personnalités ?

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— Souhaitons que nous les retrouvions vivants, fit Kovask pessimiste.

Profitant du passage d’un camion, ils traversèrent la route, pour se planquer dans le fossé, à quelques mètres du poste de garde. Si tout allait bien, le car devait se présenter vers 22 heures 30, selon ce qui avait été convenu avec le sénateur Holden. Vers 22 h 25, Kovask, suivi de la Mamma, rampa vers le petit pont qui enjambait le ruisseau. Il s’était muni d’une matraque, et derrière lui, la vieille dame le couvrait avec son petit automatique.

Alors que l’un des gardes restait à l’intérieur de la petite loge, l’autre venait souvent faire un tour sur la route, puis retournait sur ces pas. Lorsqu’il fut sur le retour, Kovask bondit, et lui porta un coup sur la nuque, le recueillit dans ses bras, et le laissa glisser dans le fossé. Rapidement, la Mamma lui attacha les mains et les pieds, le bâillonna.

Kovask adopta le pas lourd qui faisait crisser les graviers, de sa victime, pour approcher de la zone éclairée par une veilleuse discrète. Le second homme l’entendit, se retourna, mais ne réagit qu’avec une seconde de retard. Kovask l’assomma, lui prit sa mitraillette, sa compagne ayant dépouillé le premier de la sienne. Tout était réglé, mais encore fallait-il que le car soit à l’heure. Le Commander consulta sa montre avec inquiétude.

— Ecoutez, lui dit la Mamma en lui serrant le bras.

Cela pouvait bien être le bruit du moteur d’un car, mais aussi celui d’un camion. Mais lorsque le véhicule ralentit et fit un appel de phares, il n’y eut plus de doute.

— Venez.

La porte se replia en même temps que le Pullman s’immobilisait. La Mamma grimpa la première, salua d’un coup de tête les dix sénateurs bien installés dans leur confortable fauteuil, tandis que Kovask donnait la direction à suivre au chauffeur. Ce dernier loucha sur les mitraillettes, mais s’exécuta.

Ils roulèrent près d’un kilomètre, avant de déboucher entre les bâtiments, sur une zone très bien éclairée, où plusieurs véhicules stationnaient. Des Jeeps, des Dodges et des camions bâchés. Déjà, le sénateur se levait, et s’apprêtait à descendre. Une dizaine de personnes paraissaient sidérées par l’arrivée de ce car luxueux. Kovask repéra Decker en pantalon et blouson de velours.

Holden descendit, et marcha courageusement vers lui. Il portait un chapeau, un douillet manteau de demi-saison, et fumait son éternel cigare :

— Hello, Decker… Je suis venu un peu à l’avance avec mes collègues. Nous ne vous dérangeons pas ?

Derrière lui, les autres sénateurs descendaient avec ordre et calme. Les gorilles sud-américains qui entouraient le conseiller économique n’en revenaient pas. Que venaient faire tous ces vieux messieurs en un tel endroit ?

— C’est charmant… Mais que de véhicules Et tous militaires, hein ? On se croirait plus dans un camp clandestin d’entraînement que dans une propriété de plaisance. Pouvez-vous m’expliquer cela ?

Kovask et la Mamma fermaient la marche, mitraillette au poing, et il y eut un mouvement parmi les gorilles. Holden haussa le ton de sa voix de tribun, parla avec une netteté qui dut s’entendre à des centaines de mètres à la ronde.

— Je vous avertis que vous êtes ici sur un morceau de terre des Etats-Unis, et que je suis investi d’une mission officielle. Celle-ci me donne le titre de magistrat instructeur, et toute rébellion, tout geste de menace, pourraient être sanctionnés par une cour de justice. Decker, dites à ces hommes de déposer leurs armes.

Il y eut un moment de flottement, et parmi les sénateurs, certains regrettèrent leur escapade, mais tous avaient une attitude aussi déterminée que celle de leur président.

Decker, très pâle, mais le regard furieux, fit signe d’obtempérer, et Kovask et la Mamma allèrent faire la cueillette des mitraillettes et des pistolets.

— Maintenant, je veux voir votre cargaison. Commencez de faire descendre ces caisses.

— Elles sont ici avec l’accord de Washington, essaya de dire Decker.

— C’est possible. Mais je suis ici au nom du peuple américain également. Vous devez vous exécuter, ou je vous traduis devant la Haute Cour de Justice, pour rébellion.

La première des caisses ouvertes contenait des grenades à main. Et puis, au fur et à mesure, les sénateurs éberlués allèrent de surprise en surprise. Des M 16, des lance-roquettes, des bazookas, des mitrailleuses, des milliers de munitions apparaissaient. Et puis, dans l’une des caisses un cadavre. Celui de Lascos.

Kovask se pencha sur le visage bouffi du petit épicier, écarta ses vêtements :

— Sénateur ?

Suivi de ses collègues, Holden approcha. Silencieux, ils découvrirent les traces horribles de tortures, qui n’épargnaient aucune partie du corps. Un des sénateurs alla jusqu’au car, revint avec un appareil de photographie équipé d’un flash. Il prit plusieurs clichés des armes, et du cadavre de Lascos.

— Où sont les autres ? demanda Kovask les dents serrées à Decker.

Le conseiller désigna un autre camion, et ce fut derrière les caisses qu’ils trouvèrent Blanca Lascos et Luisna Palaz. Vivantes, mais dans un état de prostration inquiétant. Pourtant, Luisna fut la première à réagir. Trompant la surveillance de Kovask, elle bondit sur une mitraillette. Un des gorilles hurla, mais il était trop tard. La rafale crépita, étendant plusieurs corps. Le Commander réussit enfin à désarmer la jeune femme.

— Non, Luisna, il faut être patiente. Ils seront tous jugés.

— Tu sais bien que non, cracha-t-elle.

— Si. Pour ceux-là, ils seront obligés. Pour les autres, les Américains, nous y veillerons tous.

— Ils nous ont battues, violées, je ne sais combien de fois, torturées. J’ai vu mourir Lasnos dans des conditions épouvantables, que jamais, je ne pourrai oublier.

Holden s’approcha de Kovask :

— Il faut soigner ces malheureuses, avertir l’ambassade, le ministère de l’Intérieur chilien, Il ricana :

— Je serais heureux de voir la tête de l’amiral Coruna. J’espère qu’il va venir en personne.

Alan Decker semblait avoir repris quelque courage, lorsqu’il apostropha le président de la commission :

— Sénateur, vous avez tort de tout mettre au grand jour. Le prestige de notre pays ne s’en relèvera pas.

Holden le regarda dans le blanc des yeux :

— Je suis mieux placé que quiconque, et surtout mieux que vous, monsieur, pour parler du prestige des U.S.A. Taisez-vous. Même vos paroles sont une insulte à notre pays.

Kovask surveilla Decker du coin de l’œil, car l’homme paraissait prêt à tout. Mais il finit par se dominer :

— Je demande le bénéfice de la loi sur la collaboration avec la justice.

Surpris, Holden attendait, son cigare au coin de la bouche.

— Ici, je ne suis pas le patron. Je ne fais qu’exécuter les ordres.

— Et qui, vous donnait ces ordres ?

— Bénéficierai-je de l’indulgence du tribunal, si je donne son nom ?

— Je m’en porte garant.

Les gorilles suivaient la conversation avec difficulté, bien que la plupart aient quelques rudiments d’anglais.

— C’est Michael Mervin qui avait organisé ce camp clandestin. Tous les deux, nous appartenons à une section spéciale et peu connue de la C.I.A.

Holden approuva de la tête :

— Parfait. Je vous demanderai de signer ces aveux. Il vous en sera tenu compte, j’y veillerai.

En même temps, il clignait victorieusement de l’œil à l’adresse de Kovask, qui n’éprouvait que de l’écœurement. La Mamma s’occupait des deux filles avec douceur, mais qui pourrait faire quelque chose pour elles ? Les membres du commando spécial secouraient leurs compagnons abattus par la rafale de mitraillette. Il y avait deux morts, et deux blessés graves.

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