Georges-Jean Arnaud - Les fossoyeurs de liberté

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Le Chili dans les jours qui suivent le coup de force des militaires alors que la Junte au pouvoir impose sa loi.
Le Commander Serge Kovask accompagne une commission sénatoriale d'enquête américaine comme enquêteur. Il connaît bien le Chili, y est déjà venu. Mais il découvre un Santiago complètement transformé, inquiétant.
Les Américains qu'il y rencontre ont tous plus ou moins trempé dans le renversement du gouvernement légal d'Allende. Certains ont même versé d'importantes sommes aux syndicats patronaux pour affaiblir l'économie locale.
D'où vient cet argent qui suit de mystérieuses filières avant de s'entasser dans les coffres de certaines personnalités ?

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Mervin lui jeta un regard noir, et prit le combiné. Il composa son numéro, demanda à une certaine Maria de rassembler ses affaires en un paquet, et de l’apporter au San Cristobal.

— Très bien, dit Holden. Nous pourrons faire éplucher tout cela. Votre comptabilité pour l’année 1973 y sera également ?

— Un récapitulatif seulement.

— Nous verrons. Il est possible que dans les prochains jours, nous nous transportions dans vos bureaux. Y verriez-vous une opposition ?

— Dans les prochains jours, soupira Mervin… Mais combien cela va-t-il durer ?

— Autant qu’il le faudra. Mais ne nous égarons pas. Nous en étions à ce Palacio. Vous savez que dès le premier jour, il s’est présenté ici, pour justifier le mouvement de grève de son syndicat ?

— Je l’ignorais.

— J’ai trouvé cette démarche aussi inattendue que suspecte. Je crois que c’était une erreur. Il est Chilien, et je ne peux rien contre lui. Voulait-il vous sauver la mise ?

— Je ne lui ai rien demandé, et je n’ai rien à me reprocher.

— Vous êtes pourtant très liés. En était-il de même avec les autres membres du bureau ?

Mervin avait envie d’un autre verre d’eau, mais la bouteille était vide. Holden surprit son regard, et appela Marina par téléphone.

— Une autre bouteille d’eau, dit-il. Pour moi, une vodka orange, avec beaucoup de glaçons.

A 16 heures seulement, il interrogeait Mervin sur ses relations avec l’Union des commerçants en alimentation. Après un moment de dépression, Mervin avait repris du poil de la bête, et répondait avec précision, et un ton assuré.

— Des relations normales.

— Leur approvisionnement devenait difficile, ou bien dissimulaient-ils leurs stocks ?

— Les deux, sénateur, les deux.

— Les avez-vous encouragés à cacher la marchandise ?

— Absolument pas.

— On retrouve Ciprelle Erwing à nouveau. Un jour, elle a apporté une somme de soixante mille marks à l’un des responsables de l’Union régionale.

— Ça ne me regarde pas, mais le rôle de ma secrétaire me paraît assez curieux dans cette affaire. N’avez-vous pas l’impression qu’elle a opéré, par-dessus moi, de curieuses transactions ?

Holden faisait craquer un nouveau cigare contre son oreille, en humait le parfum :

— Je me les procure en Russie. Etonnant, non ? Mais mon fils est là-bas, comme attaché d’ambassade.

— Vous ne répondez pas à ma question, s’énerva Mervin.

— Oh ! mais je vous ai écouté. Seulement, les questions, c’est moi qui les pose, et j’ai asser d’indépendance d’esprit pour me faire une idée exacte sur le rôle de miss Erwing. Je sais que c’était une fille effacée, névrosée, et d’une sexualité rentrée mais exacerbée. D’après mes renseignements, elle était trop à votre dévotion pour avoir des initiatives personnelles.

Mervin allait répondre, mais Marina apporta un message après avoir frappé. Le sénateur le parcourut, et approuva :

— Merci. Cela vous concerne, dit Holden. Le pool des secrétaires a commencé de trier vos documents. D’après eux, vous possédez au moins trois domiciles connus. Pouvez-vous m’expliquer pourquoi ?

— C’est une intrusion intolérable dans ma vie privée.

A 20 heures, le repas fut servi sur une table roulante, par un maître d’hôtel silencieux et stylé. Mervin céda alors à un moment de rage mal contenue :

— C’est intolérable. Vous me tenez ici comme un criminel. Je n’ai même pas eu la possibilité d’aller aux toilettes, et…

— Que ne le disiez-vous plutôt, fit Holden flegmatique. Vous pouvez trouver ce qu’il vous faut à côté. Venez.

Il le conduisit jusqu’à une salle de bains, où rien ne manquait.

— Prenez votre temps. Nous dînerons ensuite.

— Quand me laisserez-vous partir ?

— Mon cher, vous allez être obligé de passer la nuit ici. Tout est prévu, d’ailleurs.

— C’est exclu. Je rentre chez moi.

— Réfléchissez, dit Holden avec gravité. Si vous quittez cet hôtel, je demande votre expulsion.

— C’est un abus de pouvoir, de la tyrannie. Vous n’avez pas le droit de faire cela. Je demande le secours d’un avocat.

Holden eut un sourire narquois :

— Il faudrait que vous soyez inculpé pour cela. Je crois que l’aide d’un ténor du barreau chilien ferait le plus mauvais effet.

— Faites-en venir un des U.S.A.

— Ce serait trop long. Mais si vous le voulez, nous pouvons en convoquer un, ce qui n’empêchera pas que je m’entretiendrai avec vous entre-temps.

— Vous appelez ça un entretien ? C’est de l’inquisition pure et simple.

Il claqua la porte de la salle de bains, tandis que Holden philosophe, soulevait les couvercles des plats, et remuait les lèvres d’un air gourmand. Marina était partie depuis une heure, il recevait directement les appels téléphoniques, et Kovask se manifesta à ce moment-là.

— Tout est calme. Je crois que nous avons eu une bonne idée.

— Ne me flattez pas, bougonna Holden, elle est de vous.

— Ce marathon ne vous épuise pas trop, sénateur ?

— Dites-donc, jeune homme, j’en ai connu d’autres au Sénat, qui duraient des jours et des nuits. Je ne suis pas près de flancher. Je le retournerai sur le gril autant qu’il le faudra. Bonne nuit.

Mervin prolongea son séjour dans la salle de bains. Il avait dû se doucher, car il parut plus calme, et même souriant.

— Ce sera la première fois que je dînerai en compagnie d’un sénateur.

— Eh bien ! alors, portons un toast ! Un whisky ?

— Léger.

Durant tout le repas, le sénateur s’abstint de questions précises. Il se permit même de raconter quelques anecdotes de sa vie, avec un entrain éblouissant, qui consterna Mervin. Malgré la douche et le repas, il se sentait très las.

— Nous allons boire du café, et vous pourrez en commander toute la soirée autant qu’il vous plaira, dit Holden.

— Si je m’endors dans mon fauteuil, considérerez-vous cela comme une offense à magistrat ?

— Pas du tout, fit Holden, mais cela retardera d’autant notre travail, qui devra se prolonger dans les jours suivants.

Résigné, Marvin avala deux tasses de café très fort, puis attendit la première question de Holden, qui revint sur les domiciles multiples de son vis-à-vis.

— Pour quelle raison cette précaution ? Vous sentiez-vous menacé ?

— Pas le moins du monde.

— Le gouvernement populaire ne vous a jamais cherché d’ennuis ?

— J’ai comparu plusieurs fois devant un commissaire de la police économique, comme bien des gens.

— Que vous reprochait-on ?

— Rien de précis. Comme vous aujourd’hui.

— Je vous en prie, dit Holden, ne mélangez pas tout. Quelle fut la dernière comparution ?

— Le 28 août. Devant le commissaire Lanera. J’étais soupçonné de trafic de devises. J’ai pu me disculper facilement.

— Quelles devises ?

— Des marks. Des passeurs clandestins à la frontière argentine avaient été trouvés porteurs d’argent allemand. L’un d’eux avait mon numéro de téléphone.

— Vous vous êtes disculpé ?

— Cet homme avait une petite amie qui travaillait alors chez moi.

— Quelle coïncidence, remarqua le sénateur sarcastique. Vous avez été relâché ?

— Aussitôt.

— On tripote beaucoup de marks autour de vous. C’est quand même surprenant, non ?

Mervin n’eut même pas la force de sourire :

— Qu’y puis-je ?

— Reprenons plus haut…

A minuit, Mervin n’en pouvait plus, et le sénateur le conduisit jusqu’à sa chambre, très satisfait d’avoir eu le dernier mot. Un secrétaire devait discrètement surveiller Mervin, toute la nuit.

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