Georges-Jean Arnaud - Les fossoyeurs de liberté

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Le Chili dans les jours qui suivent le coup de force des militaires alors que la Junte au pouvoir impose sa loi.
Le Commander Serge Kovask accompagne une commission sénatoriale d'enquête américaine comme enquêteur. Il connaît bien le Chili, y est déjà venu. Mais il découvre un Santiago complètement transformé, inquiétant.
Les Américains qu'il y rencontre ont tous plus ou moins trempé dans le renversement du gouvernement légal d'Allende. Certains ont même versé d'importantes sommes aux syndicats patronaux pour affaiblir l'économie locale.
D'où vient cet argent qui suit de mystérieuses filières avant de s'entasser dans les coffres de certaines personnalités ?

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Elle sursauta :

— Oh ! tout de même. Vous exagérez pour me choquer ?

— Pas du tout. Ces gens-là sont en train de nous entraîner vers la catastrophe. Et très peu d’Américains s’en rendent compte.

— Sauf vous, et votre service ? fit-elle goguenarde.

— Oh ! mon service… Il n’est pas innocent, lui non plus. Je ne crois pas que mon chef reste encore longtemps à son poste. Lorsqu’il partira, je ne resterai pas non plus.

— Que deviendrez-vous ?

— Je l’ignore. J’essaierai de travailler pour des gens propres.

Plus tard, ils allèrent danser, boire une coupe de Champagne. Leurs relations devinrent très tendres, et comme il consultait d’un air inquiet sa montre, elle se mit à rire :

— Me prenez-vous pour Cendrillon, qui s’enfuit au premier coup de minuit ?

— N’est-ce pas ce que vous m’avez dit ce matin ?

— Si vous serrez vos bras bien fort autour de mon corps, peut-être que je ne pourrai vous échapper.

Dans l’ascenseur, comme elle lui tournait le dos, il ne put s’empêcher de poser sa bouche sur sa nuque, et puis sur ses épaules satinées. Elle frissonna.

— Qu’en penserait le sénateur, qui me croit sage ?

— Je crois qu’il nous approuverait, dit-il en accentuant son baiser sur le long cou élégant, faisant glisser ses lèvres vers la petite oreille rose.

Dans la chambre de Kovask, elle s’installa sur le canapé, les jambes croisées.

— Faites-moi un peu la cour, que je fonde, murmura-t-elle. J’adore qu’on me murmure des folies.

Il se mit à ses genoux, les embrassa tendrement, fit remonter ses lèvres le long du collant léger.

— Vous ne parlez pas beaucoup, remarqua-t-elle, la voix rauque. Pourtant, vos lèvres sont éloquentes.

CHAPITRE V

A la nuit tombante, ils avaient pu rejoindre un petit village situé sur l’ancienne route de Valparaiso, et ils avaient pris le car pour le port. Mais ils s’étaient séparés dans le véhicule. Lascos était assis à l’avant, et elle pouvait le surveiller. Elle avait fini par le convaincre de se rendre à sa maison de campagne.

— Mais ils vont y venir tout droit, avait-il gémi.

— Ils ont dû y aller tout droit. Maintenant, nous ne risquons plus rien, à moins qu’ils n’aient laissé un guetteur. Je saurai m’en rendre compte. Vous me préviendrez, lorsque l’arrêt approchera. Il suffira que vous vous baissiez pour renouer votre lacet de chaussure.

La route était sinueuse et étroite, et la pluie qui tombait n’arrangeait rien. Ils avaient passé plusieurs heures dans cette cabane abandonnée, et dont le toit fuyait. Ils avaient faim et soif. Aussi, avant de prendre le car, ils avaient pu boire dans un café, et manger un sandwich, toujours en ayant l’air de ne pas se connaître.

Il y eut une alerte, un barrage de carabiniers, mais ils se contentèrent de jeter un coup d’œil aux passagers, avant d’autoriser le chauffeur à continuer. Peu à peu, l’étau se relâchait, autour de la capitale, mais en écoutant ses voisins, la Mamma apprit que le port de Valparaiso était sévèrement gardé.

Lascos se baissa pour renouer son lacet, lui jeta un regard entendu. Elle se leva, tapota ses vêtements, se dirigea vers l’avant en personne qui connaît le trajet. Le car finit par se ranger sur le côté, et elle descendit, avec la crainte obscure, que l’épicier ne lui ait joué un tour, et ne la suive pas. Plus loin, il la rattrapa, à son grand soulagement.

— Inutile de traverser le village. On peut prendre un raccourci. Il y a des provisions là-bas.

Ils marchèrent en silence pendant un quart d’heure, puis Lascos désigna un groupe d’arbres.

— Ma maison est là-bas derrière. Oh ! elle n’est pas très grande. Un rez-de-chaussée, quatre pièces. On y venait tous les samedis soir, jusqu’au dimanche soir.

— Qui ça, on ?

— Ma femme et moi. Lorsqu’elle est morte, j’y suis venu moins souvent.

Soudain, la Mamma le saisit par la manche pour le forcer à s’arrêter.

— Doucement. J’ai cru voir une lumière.

— Vous croyez ? haleta-t-il. Vous voyez bien qu’ils ont laissé quelqu’un pour nous prendre au piège.

— Il n’aurait pas commis une telle imprudence. Nous allons quand même voir. Venez.

— C’est de la folie, protesta-t-il. Je refuse. Je n’irai pas plus loin.

— Soit, à votre guise, dit-elle. Vous m’avez déjà fait le coup un certain nombre de fois. Moi, je vais là-bas. Faites ce que vous voulez.

Il suivit en maugréant, si bien qu’elle dut le faire taire. Ils contournèrent la petite maison, et furent surpris de voir de la lumière aux fenêtres donnant sur la colline.

— Ils ne se gênent pas, constata Lascos avec rancœur.

— Ce ne sont pas des flics. Des gens qui se planquent, plutôt. Ils ont camouflé les fenêtres de devant, mais n’ont pas jugé utile d’en faire autant pour celles-ci. Nous allons essayer d’en savoir plus.

Une silhouette s’interposa entre la lampe et la fenêtre, et la Mamma lui trouva une allure jeune. Mais elle garda cette découverte pour elle.

— On ne voit rien, dit Lascos.

Il devait être myope. Ils n’étaient plus qu’à une centaine de mètres de la maison.

— Il n’y a pas l’eau courante, chuchota Lascos, et le puits est de ce côté-ci. Vous ne voyez pas une petite construction ?

— Si, dit la Mamma. Vous avez l’électricité ?

— Non. Une installation au gaz. La cuve est sur le côté de la maison. Mais c’est très confortable quand même. Je pourrais faire une citerne ici, et avoir l’eau courante.

A ce moment-là, une porte s’ouvrit, et un grand rectangle de lumière s’allongea derrière la maison. Une silhouette parut, celle d’une fille en pantalon.

— Mon Dieu, gémit Lascos. Blanca.

— Votre fille ?

— Oui… Elle a dû se réfugier là en pensant qu’elle serait tranquille.

Malgré tout ce qu’il lui avait dit dans l’appartement de l’avenue San Miguel, il était ému, et elle pouvait voir ses mains trembler.

— Ils sont certainement plusieurs, dit-elle.

— Ses amis du M.I.R., la gauche révolutionnaire. Ils sont encore plus traqués que les communistes. Mais pourquoi ne vient-elle pas ?

Brusquement, ils aperçurent les ombres qui se déplaçaient entre leur position et la maison. La fille cria quelque chose, et claqua la porte. Les lumières s’éteignirent, mais tout de suite après, la maison fut vivement illuminée par des phares de voitures. Ils pouvaient distinguer les command-cars et les Jeeps.

— Quelqu’un a dû les dénoncer, dit la Mamma. Une chance que nous ne soyons pas en bas.

— Mais ma fille. Ils vont l’arrêter… La torturer. Je ne veux pas ça. Je ne veux pas.

Il se leva d’un bond, pour courir vers la maison, et elle dut le plaquer au sol. Comme elle voulait lui clore la bouche, il la mordit cruellement, et elle l’assomma sans hésiter. Durant ce temps, un mégaphone diffusa une voix menaçante, qui priait les occupants de la maison de sortir les mains sur la tête, sinon, ils seraient tous anéantis à coups de grenades.

— Si vous acceptez, allumez toutes les lampes de la maison.

Pour le moment, la petite villa ne recevait que la lumière des projecteurs. La Mamma se pencha vers Lascos, et se rendit compte qu’il était toujours inconscient. Elle l’avait frappé sèchement, et il en avait pour un moment.

Au bout d’une minute, tout s’éclaira à l’intérieur de la maison de campagne.

— Sortez maintenant les uns derrière les autres, les mains sur la tête. Vous êtes encerclés, sans aucune possibilité de fuir. Au moindre geste suspect, nous ferons feu.

Malheureusement, elle ne put les voir sortir, mais elle les aperçut lorsqu’ils furent regroupés dans la lumière d’un command-car. Ils étaient quatre, et tous très jeunes. Blanca paraissait être la seule fille du groupe. On les fouillait, et puis soudain, un garçon reçut un coup de crosse dans l’estomac. Il se plia en deux, tomba ensuite, toujours courbé. La fille de Lascos se pencha, mais un soldat la tira en arrière, par les cheveux. Elle se redressa, et le gifla. Il lui porta un coup de crosse, qui l’atteignit à l’épaule. Pourtant, elle resta debout, se contentant de masser l’emplacement du coup.

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