Georges-Jean Arnaud - Mission D.C.

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Mission D.C.: краткое содержание, описание и аннотация

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— L’homme est gravement brûlé. Il s’est trouvé tout près d’une importante source de radioactivité. Ses brûlures sont profondes. Aucun appareil de radiologie n’a pu les provoquer. Il faut …
— Gardez vos conclusions pour vous, professeur. Il vaudrait même mieux que vous vous efforciez de ne plus y penser.
— Est-ce un secret touchant la défense nationale?

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Il parut étonné.

— Vous m’avez dit qu’ils étaient peu importants.

— Je suis allée à la banque aujourd’hui. J’ai trouvé quelques notes dans le coffre qu’il y louait.

Kovask fronça les sourcils.

— Pourriez-vous me les confier?

— Oui, mais je veux les consulter au sujet de ce nom.

— Puis-je vous accompagner? Elle sourit.

— Non. Pas maintenant, certains de ces papiers sont vraiment personnels. Me comprenez-vous?

Il l’accompagna jusqu’à la porte, la referma lentement. Il avait parfois l’impression d’être dupe quand elle était devant lui. Dupe de quoi, de qui? Il ne savait pas. Menait-elle un jeu à part? L’avait elle commencé du temps de son mari, à son insu? C’était, une fille étrange et c’était la seule chose qu’il pouvait dire d’elle.

Fumant une cigarette, il pensait à elle avec une sorte d’irritation. Il la désirait, mais il se méfiait, et ces deux sentiments se mêlaient sans donner la solution de ce mystère. Il regrettait de ne pas l’avoir suivie. Elle avait brusquement décidé de fuir. Parce que leurs regards s’étaient accrochés, ou bien à cause de Martin Cramer?

Le téléphone sonna une demi-heure plus tard, alors qu’allongé sur le lit il rêvassait.

— Isabel. Je viens de consulter les papiers de mon mari. J’ai trouvé ce nom. Je suis certaine que ça vous intéressera. Voulez-vous venir?

Il ricana :

— Maintenant vous m’acceptez?

— Ne soyez pas rancunier. Venez. Avant de partir il décida de téléphoner à Brandt pour le mettre au courant de son rendez-vous. Dans la rue il chercha le garçon au blue-jean, mais ne le découvrit nulle part. Jusqu’à la villa des Rivera il chercha en vain dans son rétroviseur la silhouette du jeune homme allongé sur sa petite moto rageuse. Cette absence l’intriguait davantage. Normalement, l’inconnu aurait dû revenir attendre autour de l’hôtel. Avait-il suivi Isabel Rivera? Ce n’était pas absurde.

La jeune femme l’attendait en haut du perron, la mine grave.

— J’espère que vous ne m’en voulez pas, dit-elle.

Il fut surpris.

— Mais non. Qu’avez-vous découvert?

— Venez.

Intrigué, il se dirigea vers le bureau où elle l’avait précédé. Il suivait le mouvement de ses hanches, le jeu de ses mollets gainés de noir.

Brusquement, un objet dur s’appuya contre ses reins.

— Ne soyez pas fou, señor. Laissez-vous désarmer.

Devant le bureau de son mari, Isabel s’était retournée. Elle souriait. Kovask était furieux … D’ordinaire, il était plus perspicace. Il n’avait pas suivi jusqu’au bout l’avertissement de son instinct. On le débarrassa de son automatique.

— Mettez les mains sur votre tête et asseyez-vous, lui dit encore la voix de l’inconnu. Une voix jeune, assez agréable.

Il obéit. Ce qu’il appréhendait le plus c’était qu’on lui annonce que, désormais, il était entre les mains de Martin Cramer.

— Merci, vous êtes raisonnable, señor. L’inconnu se déplaça sur le côté, un revolver pointé sur lui.

C’était le garçon au blue-jean.

CHAPITRE XVI

Il ne devait pas avoir plus de vingt ans. Son corps était souple, ses gestes félins. Malgré sa jeunesse il n’était pas à mésestimer et la façon dont il tenait son arme prouvait son expérience.

Kovask détourna les yeux, les posa sur Isabel Rivera. La jeune femme souriait toujours.

— Je vous dois quelques explications, dit-elle.

— Il se peut que j’aie compris.

Elle secoua la tête.

— Non. Je ne travaille pas pour Martin Cramer. Surpris, il réfléchissait rapidement :

— Segunda Bis?

— Encore moins.

Sur la bouche du garçon apparut un pli de mépris.

— Nous ne sommes pas des assassins, dit-il.

Kovask hocha la tête en silence.

— Nous faisons partie de l’opposition, dit Isabel Rivera. Ni communistes ni anarchistes. Simplement républicains. Comme toute opposition est interdite, il ne nous reste que la clandestinité.

Notre groupement s’appelle Union Democratica, mais nous faisons partie du Frente Ibérico de Liberation. Depuis trois ans, notre activité s’est développée. I’U.D. a un seul but pour le moment, compromettre la Phalange, la dresser contre le gouvernement.

— Quels résultats escomptez-vous?

— Plusieurs, tous favorables à notre cause. La Phalange entre dans l’opposition, et cela disperse la riposte du gouvernement, autorise même certains mouvements de masse. La Phalange parvient à isoler le gouvernement. La confusion qui s’ensuit peut nous être favorable.

Elle alluma une cigarette.

— Mais depuis la découverte de mon mari, nous avons changé nos plans. Nous savons que Martin Cramer détient des bazookas atomiques. Nous désirons nous en emparer. Peut-être pour ne jamais les utiliser, mais notre force de persuasion sera immense. Nos chefs nous ont donné leur accord.

Kovask regarda le garçon, puis elle.

— Vous êtes seuls?

— Non, fit-elle en riant. Nous pouvons convoquer dans l’heure cinquante sympathisants. Mais revenons-en à vous, señor. Vous nous avez été très utile. L’élimination de Julio Larano, la localisation de Martin Cramer. Seuls, nous n’aurions jamais pu obtenir de tels résultats.

— Puis-je baisser les mains?

— Oui, mais ne risquez pas une mauvaise blessure. Nous ne vous tuerons pas, mais nous serons obligés de vous neutraliser.

— Donnez-moi une cigarette.

Elle l’alluma, la posa sur le rebord du bureau. Il la prit tandis que le garçon surveillait tous ses gestes.

— Je regrette de cueillir les fruits de votre enquête à votre place, mais, pour nous, c’est d’intérêt vital.

— Vous n’y arriverez pas. La propriété de Martin Cramer est sévèrement gardée. De plus il dispose de deux cents jeunes gens entraînés au combat. Même avec cinquante hommes. N’oubliez pas que Cramer, lui, n’hésitera pas à se servir des « D. C. ».

Il tira sur sa cigarette avant de continuer :

— Si vous vous en étiez tenus à votre premier objectif, la compromission de la Phalange, j’aurais pu vous être utile. Car c’était également mon but.

Le jeune garçon haussa les épaules.

— Ne racontez pas d’histoires. Les Américains soutiennent tous les régimes de dictature. Ou alors, quand un pays se libère, comme Cuba, ils l’accusent de pro communisme, lui refusent leur aide. Ces pays-là sont bien forcés, alors, de se tourner vers Moscou ou Pékin.

Kovask eut un sourire ironique.

Vous êtes vraiment dans le vent. C’est très à la mode d’accuser les Américains de tous les crimes.

— Les vrais démocrates de ce pays n’ont plus confiance en vous. Malgré les exemples de la révolution, ils sont prêts à recommencer une alliance avec les communistes. Par votre faute, votre seule faute. En 1944, ce pays vous attendait. Il n’était pas possible que vous libériez la France, l’Italie même, sans envoyer quelques divisions ici. Vous nous avez oubliés. Jamais nous ne pourrons vous le pardonner.

Isabel Rivera chercha son regard :

— Son père a été fusillé il y a cinq ans.

Un silence suivit. Kovask écrasa son mégot dans un cendrier en marbre. Il aurait pu le rafler, le projeter sur le garçon, se laisser tomber derrière le bureau et renverser celui-ci sur la jeune femme. Il ne se sentait pas en danger immédiat, était curieux de ce qui allait suivre.

— Qu’allez-vous faire de moi?

— Vous garder prisonnier un certain temps.

— On va me chercher.

— Martin Cramer sera suspecté.

— Votre plan est stupide.

Le garçon, décidément hargneux, riposta avec violence :

— Pas autant que vous le croyez. Nous avons un moyen de convaincre Martin Cramer.

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