Georges-Jean Arnaud - Mission D.C.

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Mission D.C.: краткое содержание, описание и аннотация

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— L’homme est gravement brûlé. Il s’est trouvé tout près d’une importante source de radioactivité. Ses brûlures sont profondes. Aucun appareil de radiologie n’a pu les provoquer. Il faut …
— Gardez vos conclusions pour vous, professeur. Il vaudrait même mieux que vous vous efforciez de ne plus y penser.
— Est-ce un secret touchant la défense nationale?

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Il se tut, comme s’il craignait d’en avoir trop dit. Isabel resta silencieuse, les yeux baissés sur le sous-main du bureau. Kovask, vivement intéressé, regrettait cette discrétion. Lui-même avait réfléchi au moyen d’attirer Martin Cramer dans un piège. Il n’en avait trouvé aucun, et ces terroristes amateurs paraissaient en posséder un. Ils étaient très sûrs d’eux. Il fallait que ce fût quelque chose d’infaillible.

— Votre mari connaissait-il vos activité?

— Non. Il savait que je fréquentais les milieux libéraux, mais ignorait la part active que je prenais à la lutte.

— Pedro connaissait l’existence du camp, n’est-ce pas?

— Oui, et la veille de sa mort il avait rencontré un paysan de la région. L’homme avait été évacué avec sa famille et cherchait du travail. Pour la première fois, Pedro entendit parler d’accident très grave et de radioactivité.

— Vous me l’aviez caché alors que vous m’aviez dirigé vers Perico, El Machote. Elle sourit :

— Je ne pensais pas que le vieux fou saurait vous renseigner, mais je voulais aussi élucider cette affaire de radioactivité. Dans notre organisation, nous supposions l’emploi d’une arme de petite puissance. Pablo a retrouvé un article paru dans une revue américaine sur le « Davy Crockett » et le « Red Eye ». Tout de suite nous avons compris l’importance de cette arme nouvelle, pour nous.

Avec des gestes prudents il sortit son paquet de cigarettes, en alluma une.

— J’ai la nette impression que vous sous-estimez Martin Cramer. Vous espérez l’attirer en dehors de sa propriété et le capturer. J’ai étudié une éventualité semblable et je n’ai trouvé aucune solution.

Pablo, puisqu’elle l’avait désigné par son prénom, eut un sourire plein d’orgueil.

— Pourtant, c’était simple. Il suffisait d’y penser.

— Ce que c’est que d’être né dans le pays de Christophe Colomb ! Répondit Kovask.

Il voulait l’asticoter, utiliser sa jeunesse et son impétuosité pour le faire parler.

— Et peu nous importe Martin Cramer. Qu’il aille se faire pendre ailleurs pourvu qu’il nous indique où se trouvent ces armes.

— Vous ne vous emparerez pas de lui. Cet homme a su éviter d’être condamné comme criminel de guerre, et pourtant c’en est un. Il n’a jamais attiré l’attention sur lui depuis qu’il est en Espagne, et pourtant il a formé des centaines de néonazis. Il est rusé comme un renard. Vous allez tout gâcher par votre imprévoyance. Il n’y a que deux heures que vous connaissez son nom, son repaire.

Pablo l’écoutait, goguenard.

— Ce que vous ignorez, señor, c’est que depuis plusieurs jours nos sommes prêts. Il ne nous manquait que le nom et l’endroit. Mais pour une fois, la chance nous favorise. L’un de nous connaît parfaitement Martin Cramer.

— Ce n’est pas aussi simple que vous voulez le dire, dit Kovask.

— Cet ami, dit Pablo, dédaignant l’interruption, est un entrepreneur de maçonnerie. Il a effectué des travaux à la propriété de Martin Cramer. Tout à l’heure, il me l’a confirmé au téléphone. Notre organisation surveille cet Allemand depuis longtemps. Nous ignorions évidemment quelles étaient ses activités.

Il éclata d’un rire bref, très fier de donner une leçon à l’Américain.

— Notre ami l’entrepreneur va téléphoner à Martin Cramer et lui annoncer que des inconnus posent des questions sur lui.

Kovask comprit immédiatement l’ingéniosité de ce plan. Martin Cramer viendrait certainement aux nouvelles, voudrait connaître le signalement de ces inconnus et tomberait dans le panneau.

— Jacinto habite la banlieue est, et ses ouvriers lui sont dévoués. Martin Cramer n’a aucune chance d’en réchapper.

L’agent de la C.I.A. hocha la tête :

— C’est un plan excellent …

— Heureux que vous appréciiez, señor. Pendant que se dérouleront ces événements, vous serez enfermé dans la cave de cette villa. Nous vous libérerons plus tard. Kovask eut une moue désabusée :

— Écoute, muchacho, ne me prends pas pour un imbécile. Après, je serai trop dangereux pour vous.

— Non. Même si vous nous dénoncez à la police secrète. Ils ne nous retrouveront pas.

Il se demanda s’il ne devait pas risquer une tentative pour ne pas éveiller les soupçons du jeune garçon et d’Isabel. Ils devaient attendre une action désespérée de sa part. Il hésitait. S’il réussissait à se rendre maître de la situation, Martin Cramer lui échapperait. Leur plan était le meilleur qui soit. Le moins dangereux. S’il parvenait à « donner du temps au temps », il n’aurait plus qu’à empocher les marrons retirés du feu par les autres.

Son silence, son expression soucieuse alertèrent le jeune garçon.

— Attention, señor ! N’imaginez pas qu’il vous serait facile de vous en sortir. Ne misez pas trop sur ma jeunesse.

Il décida de rester tranquille. Un coup de bluff pouvait lui amener une balle dans un bras ou une jambe.

— Dona Isabel, dit Pablo, allez préparer la cave pour le señor. Laissez-lui de l’eau et de quoi manger. Peut-être devra-t-il attendre longtemps notre retour.

Un quart d’heure plus tard, elle annonça que l’endroit était prêt.

— Avancez, señor. N’oubliez pas que je tire au moindre geste suspect.

Ce qu’il fit quand Kovask s’immobilisa dans la descente d’escalier. La balle siffla sur sa droite et s’incrusta dans le crépi, faisant éclater des fragments de brique rose. Il poursuivit son chemin.

La cave était nue avec seulement une chaise longue de jardin, une table en fer sur laquelle Isabel avait posé une petite bonbonne d’eau, des fruits et des gâteaux secs. Un soupirail attirait une flaque de soleil. Il était trop étroit pour laisser passer le corps de Kovask, même en descellant le barreau de fer.

Sans autre parole la porte fut refermée sur lui. La clé grinça dans la serrure et un verrou fut poussé. Il alla l’examiner. Pedro Rivera avait jadis aménagé l’endroit en cellule, sans se douter que ce serait un de ses collègues qui l’inaugurerait.

Il s’installa dans la chaise longue, consulta sa montre. Elle indiquait sept heures moins le quart. Il n’y avait pas tout à fait une heure qu’il était dans la villa.

Brandt, qu’il avait prévenu par téléphone de son entrevue avec la veuve Rivera, ne serait pas là avant une bonne heure encore.

Il aurait dû le rappeler à sept heures.

Le commander prendrait certainement un hélicoptère ou un petit avion d’observation. Mieux valait qu’ils n’interviennent pas trop vite.

Kovask sourit. Ni Isabel ni Pablo n’avaient paru s’inquiéter. Ils restaient des amateurs. Même si leur plan de la capture de Martin Cramer était excellent.

Le soleil couchant s’acharna sur cette partie de la maison, la chaleur coulait par le soupirail. Il but un peu d’eau fraîche, alluma une cigarette.

Ensuite, il examina sa cellule et fit une conclusion désagréable. Si, par malchance, Brandt ne le retrouvait pas, il lui serait impossible de sortir de là. Il sonda la cloison, se rendit compte qu’il s’agissait d’un mur de refend épais de trente centimètres au moins.

C’est en vain qu’il chercha un instrument quelconque pour attaquer la porte. L’endroit était parfaitement nu. Seul le verre de la bonbonne aurait pu lui fournir des éclats suffisamment durs pour un travail pareil. Il lui aurait fallu cinq à six heures d’efforts acharnés.

Installé dans la chaise longue, il fuma en s’efforçant au calme. Il réfléchit, pour s’évader de sa condition, aux différents aspects de l’affaire.

Lies yeux fermés il réunit les morceaux du puzzle. Arrivé à un certain point, il se dressa vivement et jura.

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