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Frédéric Dard: Cette mort dont tu parlais

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Frédéric Dard Cette mort dont tu parlais

Cette mort dont tu parlais: краткое содержание, описание и аннотация

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Retraité précoce, un fonctionnaire rencontre une jeune femme par petite annonce et l’emmène vivre dans une ferme de Sologne. Mais le fils qu’elle a déjà, sous des dehors charmants, est une petite frappe inquiétante et perverse. Elle-même… — En somme, vous êtes heureux ? — C’est un grand mot… — Elle paraît gentille. Peut-être un peu trop, non ? Dans un climat d’érotisme et de peur, de cupidité et de haines contenues, Frédéric Dard nous montre, avec sa cruauté baroque jusqu’où peut conduire l’asservissement sexuel. Et c’est terrible.

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— Tu en souffres, Paul ?

— C’est moins compliqué que cela, il m’agace un peu… Quand on a sa vie à faire, sa position à assurer, on ne reste pas blotti dans les jupes de sa mère. Je m’excuse de te dire ça à toi, justement, à toi la mère, à toi SA mère, mais c’est plus fort que moi…

— Oui, tu as raison, Paul. Nous allons attendre quelques jours et puis nous le chapitrerons…

— C’est ça…

Elle m’a embrassé ardemment. Personne ne savait embrasser mieux qu’elle. Ses baisers étaient de véritables actes d’amour.

— Je te remercie, Paul… Tu verras, les choses vont rentrer dans l’ordre, après… après nous serons heureux…

— Oui, Mina, heureux…

Elle a eu un sourire voilé.

— Enfin, si Dieu me prête vie…

La menace de sa mort m’a fait mal partout.

— Mina, tu ne te soignes pas !

— Mais si…

— Je ne t’ai jamais vue prendre de remède.

— Parce que je ne dois les prendre que cinq jours par mois…

— Tes médicaments sont ici ?

— Bien sûr, dans ma valise… Tiens, ça me fait penser que mon traitement reprend demain…

— Tu allais oublier ?

— Mais non !

— La preuve : tu ne t’en souvenais plus…

— Je me le serais rappelé demain.

Elle s’est mise à desservir. Mes yeux se sont portés sur sa chevelure.

— Mina…

Elle tenait une pile d’assiettes à la main. Elle allait sortir.

— Mon chéri ?

— Je voudrais te demander pourquoi…

Pour la deuxième fois depuis que je la connaissais, j’ai senti grelotter en moi une petite sonnerie d’alarme.

— Me demander quoi, Paul ?

J’ai haussé les épaules.

— Non, rien…

— Mais si, dis…

— Pff… Des bêtises…

Elle est sortie. Alors a commencé pour moi ce que j’appellerai ma période de réflexions…

Ou, pour être plus précis, ma période de déductions.

*

Tandis qu’elle achevait de débarrasser la table, je ne la quittais pas des yeux. Je l’imaginais blonde, je l’imaginais sans ses lunettes et vêtue de façon plus moderne… J’arrivais à constituer un être qui n’avait qu’un lointain rapport avec ma femme. Je pensais à son corps parfait. Lui, du moins, ne m’avait pas abusé… C’était le corps d’une très jeune femme !

— Non, n’enlève pas la bouteille de vin, Mina !

Elle m’a souri.

— Tu as soif ?

— Très soif !

C’était vrai. J’ai bu coup sur coup deux grands verres de bordeaux. Ça n’a rien changé à ma soif, mais ça m’a donné un petit coup de fouet… Je pensais beaucoup de choses à la fois et c’était difficile de les coordonner. Voyons, j’avais essayé ses lunettes et je m’étais rendu compte que c’étaient des verres banals. Elle les prétendait filtrants, mais cela me paraissait peu probable, rien dans son regard ne laissant supposer une faiblesse quelconque.

Cette question de lunettes n’offrait pas grand intérêt, en soi, mais joint aux autres indices…

Voilà que j’employais les sales mots. Indices ! On accumule des indices dans quel but ? Pour étayer une culpabilité. Or Mina se serait rendue coupable de quoi ? De s’être vieillie… Cette accusation aurait fait rire n’importe qui ! N’importe qui sauf moi !

J’ai cherché pourquoi elle aurait voulu faire plus vieille qu’elle ne l’était… Je me suis souvenu alors que j’avais prétendu avoir quarante ans sur mon annonce. Si celle-ci avait retenu son attention il était logique qu’elle ait cherché à correspondre à l’être que je cherchais… De toute façon elle avait bien quarante-deux ans, ses papiers en faisaient foi !

— Tu ne viens pas te coucher, Paul ?

Il y avait une promesse dans sa voix. J’ai laissé tomber mes inquiétudes.

Ç’a été une très belle nuit.

*

Le lendemain, Dominique a pris possession de la troisième chambre car il ne pouvait décemment bivouaquer plus longtemps dans la salle de séjour.

Son installation au premier a stoppé les nouveaux débordements amoureux de Mina. Le voisinage immédiat de son fils l’a littéralement paralysée. Le « peintre » semblait plein de bonnes résolutions. Il m’a fait des excuses et a tâché de se rendre utile. Pour commencer, il a entrepris de travailler le jardin. Toute la journée il s’est activé au dehors, fauchant les ronces et les orties et retournant la terre des massifs…

Le soir, il était fourbu.

— Pour un garçon affligé d’une entorse, vous ne vous défendez pas trop mal ! ai-je ricané.

Il m’a administré une bourrade.

— Allez, ne charriez pas, Paul. Pitié pour les faibles… Vous avez vu un peu ce que je fais de votre terrain vague ?

Je suis sorti avec lui. Dans le crépuscule, la propriété était vraiment très belle. Ça sentait l’herbe coupée et la terre remuée.

— Mes compliments, vous n’êtes pas encore Renoir, mais vous êtes presque Lenôtre.

— Vous avez fini de vous foutre de moi !

Dans le fond je le préférais débordant de vie. Ça lui allait mal de jouer les pauvres éclopés… Ce garçon avait besoin de se démener, de rire, de bouger…

— Oh dites, je veux vous montrer ce que j’ai trouvé en bêchant…

Il m’a entraîné vers un tas de pierres.

Il s’est baissé pour prendre quelque chose et m’a tendu un petit flacon brunâtre, de forme conique, pourvu d’un bouchon en caoutchouc. Un petit morceau d’étiquette adhérait encore à la paroi du flacon, et cette étiquette était rouge. On lisait encore « … SON » sur ce qui en subsistait. « POISON… »

— Je crois savoir ce que c’est, ai-je murmuré. Ce flacon a vraisemblablement servi à tuer une femme.

— Hein ?

Nous sommes rentrés et je leur ai raconté l’histoire de Germaine Blanchin et de son « suicide ». J’ai parlé de la lettre découpée…

— Son mari a dû enterrer le flacon après l’enquête…

Mina a débouché le minuscule récipient et a flairé le liquide qui s’y trouvait.

— Ça ne sent rien…

— Alors ma thèse du meurtre en est renforcée. Le garagiste a tué sa femme à retardement. Je suppose qu’il a mis une partie de cette drogue dans un médicament qu’elle avait l’habitude de prendre… Lorsqu’il est rentré elle était morte ; il n’a eu qu’à poser le flacon en évidence… Si la gendarmerie qui a eu ce flacon avait eu l’idée de faire relever les empreintes, elle n’aurait sûrement pas trouvé dessus celles de la victime !

— Oh ! ça me fait penser à mon remède, a sursauté Mina.

— Hum, vous avez de ces à-propos inquiétants, ma chérie !

Elle a éclaté de rire et elle est montée dans sa chambre chercher sa médication. Pendant ce temps j’ai porté le flacon à la cave. Je l’ai rangé sur la petite étagère où j’avais laissé la lettre.

— Que comptez-vous faire ? m’a demandé Dominique…

— Comment ça ?

— Eh bien, au sujet de votre prédécesseur. Vous détenez des objets qui peuvent le faire guillotiner, non ?…

— Des indices seulement, pas des preuves… Et puis je n’ai pas l’esprit d’un justicier…

— Dire que ce type se croit bien peinard…

— Qu’en savez-vous ? Un homme qui a commis un meurtre ne doit pas se sentir « peinard ».

Il a passé sa main dans sa tignasse blonde. Il semblait songeur.

— Ça dépend…

J’ai sursauté.

— Ah oui ? Ça dépend de quoi, d’après vous ?

— De la conception du meurtre. J’admets qu’on puisse regretter un meurtre fortuit, provenant d’une rixe, par exemple, ou d’un sursaut humain… Mais un meurtre pensé, conçu, construit doit avoir l’équivalence d’un travail accompli.

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