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Frédéric Dard: Cette mort dont tu parlais

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Frédéric Dard Cette mort dont tu parlais

Cette mort dont tu parlais: краткое содержание, описание и аннотация

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Retraité précoce, un fonctionnaire rencontre une jeune femme par petite annonce et l’emmène vivre dans une ferme de Sologne. Mais le fils qu’elle a déjà, sous des dehors charmants, est une petite frappe inquiétante et perverse. Elle-même… — En somme, vous êtes heureux ? — C’est un grand mot… — Elle paraît gentille. Peut-être un peu trop, non ? Dans un climat d’érotisme et de peur, de cupidité et de haines contenues, Frédéric Dard nous montre, avec sa cruauté baroque jusqu’où peut conduire l’asservissement sexuel. Et c’est terrible.

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Ces paroles mettaient du miel dans mon cœur. Je lui ai donné un baiser sur la nuque et je l’ai sentie frissonner sous la caresse.

— Paul… La présence de mon fils ici m’a ramenée un peu sur terre. Dans un sens, c’est dommage, mais, tu sais, on ne peut pas toujours vivre dans l’euphorie.

Où diantre voulait-elle en venir ? Elle était grave et parlait avec une extrême application.

— Il y a une question que nous n’avons jamais abordée. Tout a eu lieu si vite, dans un tourbillon… pour ainsi dire. C’est la question financière.

J’ai eu un haussement d’épaules.

— Quelle vilaine parole et quelle vilaine pensée, Mina ! Sans être très riche, je possède une petite fortune personnelle qui, Dieu merci, m’ôte ce genre de préoccupation…

— À toi, oui. Mais pas à moi, je suis même plutôt pauvre. Mes faibles revenus suffisent à peine à faire vivoter Dominique en attendant qu’il vole de ses propres ailes… On peut donc considérer que je suis à ta charge !

— En voilà une idée saugrenue ! N’es-tu pas ma femme ?

— Évidemment, mais…

— Alors la question est tranchée, n’y revenons plus…

Elle a eu une moue d’énervement.

— Pas du tout, je suis obstinée, tu sais, mon chéri, et j’entends obtenir satisfaction…

Il fallait en passer par là.

— Bon, je t’écoute, quelle extravagance vas-tu bien me sortir ?

— Paul, je suis plus âgée que toi… Non, ne m’interromps pas. De plus… Je… je suis malade…

J’ai ressenti une fois de plus une brûlure féroce dans ma poitrine. Je me suis placé devant elle. J’étais accroupi et je la regardais intensément, cherchant sur son visage fatigué les signes d’un mal quelconque.

— Tu es malade, Mina ?

— Oui, le cœur… Personne ne le sait, que mon médecin et moi… Je souffre d’un infarctus… J’ai eu une crise très sévère… il y a deux mois. J’ai failli mourir… C’est un peu pour ça que je me suis décidée à me remarier… Pour avoir cette part de caresses et de paix qui m’a toujours manqué, tu comprends…

— Mon cher amour, mais il faut te soigner. Nous allons consulter de grands spécialistes, tu verras…

— Non, j’en ai déjà vu… Leurs avis sont identiques : je peux vivre longtemps ainsi, mais je peux aussi… Alors, tu comprends, il fallait que je te prévienne. En ce moment, je ne me sens pas dans mon assiette, c’est l’émotion, l’autre jour, lorsque tu t’es mis en colère…

Elle m’a relevé la tête.

— Dis-moi, Paul, tu ne m’en veux pas de ne pas t’avoir averti avant ? C’est en somme de l’abus de confiance, non ?

— Tais-toi, Mina, je t’aime… Je te guérirai…

— Je n’ai pas achevé de te dire mon projet…

Elle m’a embrassé doucement sur la bouche. Ses lèvres étaient merveilleusement souples et tièdes.

— Ton projet, Mina ?

— Oui…

— Eh bien, dis-le…

— Je ne serai vraiment rassurée que lorsque j’aurai mis mes affaires en ordre et payé ma dette morale envers toi.

— Où as-tu pris que tu me devais quelque chose ?

— Je sais ce que je dis. Alors je vais contracter une assurance-vie à ton profit, mon chéri…

Ça m’a abasourdi.

— Hein ? Mais tu es folle !

— Non. Ainsi, je n’aurai plus de scrupules à vivre à tes crochets. En mourant, je penserai que tu pourras hériter quelque chose de moi.

— Mina ! S’il t’arrivait quelque chose, j’hériterais du plus beau des souvenirs… L’argent que ta mort m’amènerait serait odieux.

— Je le veux, Paul, ne proteste plus.

— Mais, mon ange, si tu tiens absolument à souscrire une assurance, fais-le au nom de ton fils !

Elle a secoué la tête.

— Il n’a pas besoin d’argent. Un garçon doit se débrouiller seul… Tu le lui laisseras par testament, si tu veux…

Son obstination m’exaspérait. Mais elle avait son idée fixe et je savais ce qu’est une idée fixe.

Nous avons fini par nous mettre d’accord. Je tenais à lui ôter tout souci. Elle contracterait une assurance-vie de cinq millions en ma faveur et moi je testerais en faveur de Dominique. Je n’avais pas de parent et ce testament ne léserait personne. Et puis, je peux vous avouer que ces questions financières me laissaient froid, je ne retenais qu’une chose de notre conversation : Mina souffrait d’un mal très grave qui pouvait me la ravir d’une seconde à l’autre. Cette nouvelle me serrait le cœur.

En regagnant la propriété, il me semblait qu’on m’avait découvert à moi aussi une maladie impitoyable… Cette notion de la mort que j’avais eue en apprenant l’histoire de Germaine Blanchin me traquait maintenant.

— Tu me promets, Paul, que nous réglerons ces questions-là demain ?

— Juré !

— Après je serai tranquille, il me semble que je respirerai mieux.

Les cernes sous ses yeux étaient plus marqués encore qu’à notre départ en promenade.

— Tu devrais t’étendre un peu, Mina… Et puis, à partir de maintenant, je vais prendre une bonne, je ne veux pas que tu te surmènes…

— Ah ça, je te le défends bien ! Et notre intimité, alors ?

J’ai détourné les yeux. Notre intimité ! Dominique en avait fait bon marché !

Il croupissait sur sa chaise longue. Des feuilles de papier à dessin déchirées jonchaient le sol autour de lui. Il somnolait. Notre arrivée l’a fait sursauter.

— Eh bien ! a fait Mina en montrant les esquisses détériorées, que s’est-il passé ?

Il avait un regard fiévreux. Une touche de vermillon illuminait ses pommettes.

— Il ne s’est rien passé, il se passe ! Il se passe que je suis un pauvre type !

— Veux-tu bien te taire !

— Je n’ai pas plus de talent qu’un barbouilleur de cartes postales !

Je me suis approché de lui, intrigué. En me baissant pour ramasser les feuilles de bristol, j’ai respiré son haleine : elle était chargée de remugles d’alcool.

Ça m’a déconcerté, car la cave à liqueurs se trouvait dans l’autre pièce. Il avait bu ; pourtant aucune bouteille ne se trouvait à portée de main. Ça signifiait qu’il était allé boire de l’autre côté du couloir ! Donc, il pouvait se déplacer… Et cependant il affirmait être dans l’impossibilité de se tenir debout. Jouait-il la comédie ?

Je n’ai rien dit devant sa mère afin de ne pas l’affecter. J’ai regardé ses gribouillis. Il avait essayé de composer une nature morte. Il avait choisi une cithare et une bouteille de chianti pour modèles. Naturellement, au lieu de les traduire avec son propre tempérament, il était allé chercher des complications géométriques idiotes. Ça n’avait pas la moindre classe.

— Alors, monsieur le professeur, a-t-il ricané, qu’en pensez-vous ?

Mina venait de sortir. Dominique me regardait d’un air méchant. Il semblait m’en vouloir, je me demandais bien pourquoi…

— Vous avez bien fait de déchirer ça, ai-je déclaré froidement. C’est mauvais, en effet…

Il est devenu blême et les deux taches pourpres de ses pommettes ont viré au violet.

— Alors vous pensez que je n’ai pas de talent ?

— Je ne pense rien, c’est vous qui le dites, Dominique… Moi, je suis un candide, je crois toujours ce que me disent les gens.

Il a paru tellement désemparé que je suis revenu à de meilleurs sentiments. Après tout, je ne pouvais pas lui en vouloir d’exister.

— Travaillez, mon vieux, lui ai-je conseillé. Si c’était facile de brosser une bonne toile, tout le monde achèterait des pinceaux.

CHAPITRE VI

Le lendemain le malaise de Mina semblait avoir disparu. Elle était reposée et même enjouée. Elle a insisté pour que nous allions le matin même mettre nos affaires en ordre. Ne voulant pas la contrarier, j’ai souscrit à son désir. Désormais, j’allais vivre dans la crainte de la voir terrassée par une crise cardiaque. J’allais scruter son visage comme le pêcheur scrute l’horizon pour voir si quelque grain ne le menace pas… Ça faisait peu de temps que je la connaissais, mais elle m’était plus chère qu’une vieille compagne. Maintenant que je pense à ce phénomène qui m’a jeté dans ses bras, je comprends que ma vie précédente m’y avait conduit tout droit. J’avais vécu sans famille, sans amis, loin de la France, dans un pays où les préoccupations, les occupations même sont différentes… Ma carapace d’homme casanier ne demandait qu’à éclater.

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